Août 2024
Juillet 2024
Juin 2024
Mai 2024
Avril 2024
Mars 2024
Février 2024
Janvier 2024
Aujourd’hui invité au Lions club de Genève, afin de présenter ma vie d’aventurier et mon projet Nessie, pour lequel je recherche des soutiens. Merci à Daniel Bernard producteur et journaliste à RCF radio ainsi qu’au président Alexandre D’Angelo.
Mon nouveau projet Nessie prend son envol de la plus belle des manières, avec des partenaires de poids, tous deux basés à Thonon-les-Bains. cultur’easy assurera la communication et Cover léman le covering camouflage, qui rendra une nouvelle fois My Way unique au monde. Et séduira j’en suis sûr la belle Nessie . Merci à Aurélien Mocq de m’avoir mis en relation avec Karl et Mehdi .
Read MoreDécembre 2023
Novembre
Septembre
Août
Salon du livre à Passy.
Juillet
Si seulement j’attirais aussi les filles avec des cookies
Puisque nous avons souvent flirté avec l’impossible, pour le rendre possible, My Way mon fidèle compagnon, je te dédie cette chanson
Au moins on sera célèbre en Turquie
Images exceptionnelles des premiers instants de notre recherche en mer par le Yasa Golden Marmara. Mon accent anglais aussi vaut le détour . Un grand merci à tout l’équipage pour votre professionnalisme et votre sympathie.
My Way est tout petit, mais il a un cœur énorme.
Vues de la cabine de pilotage du Yasa Golden Marmara.
Sur le Yasa Golden Marmara. My Way et son capitaine, le repos des guerriers.
Malgré que Didier soit aux USA, on a des gros problèmes de communication, suite à du matériel défaillant !! Mais malgré tout, il arrive à m’envoyer pour la sauvegarde les vidéos de l’aventure déjà passée … va y a voir du beau bêtisier mais surtout de très très belles images sous-marines
La compagnie du Yasa Golden Marmara avait bien fait les choses pour que je sois en règle avec l’autorité américaine. Après qu’un bateau à moteur soit venu me chercher, une voiture avec chauffeur m’attendait sur le quai, comme une star de ciné. Direction New Jersey et la douane portuaire pour m’enregistrer. Ce ne fut pas simple, nous sommes restés deux heures entre leur expliquer le projet et justifier pourquoi je n’avais pas de visa. Je me voyais déjà menotté et jeté au fond d’un cachot comme Edmond Dantès. Puis petit à petit les choses devinrent plus fluides quand ils comprirent l’essence du projet avec les enfants et la capsule temporelle. Une agente fédérale qui parlait un peu français lança même que c’était génial l’idée de cette « Time capsule ». Du coup j’obtins l’autorisation de rester sur la terre du nouveau monde jusqu’à fin décembre. Ensuite direction le consulat de France, sur la route, l’image du jour avec le vol d’un pygargue à tête blanche (aigle de mer) symbole des États Unis. Au consulat rencontre avec Nadège assistante sociale, qui me donne des adresses d’associations françaises et Sarah des médias. Puis mon chauffeur m’emmène dans un hôtel le moins cher possible dans le Queens, mais qui restera toujours très cher pour mon budget. Il faudra que je trouve une solution de logement, car je dois résoudre deux problèmes, la capsule et My Way. Qui peuvent prendre des jours voire quelques semaines. Aujourd’hui j’ai fait du ferry pour rencontrer sur l’île de Governors Island Laurent Apollon de l’association des Bretons à New-York, il m’a suggéré une idée pour la capsule, je n’en dis pas plus, il doit se renseigner. J’ai profité de cette sortie pour saluer la grande Dame, la statue de la Liberté, que je voyais au milieu de l’eau à environ 300 m mais malheureusement baignant dans une épaisse fumée venant des feux incontrôlables du Canada.
Didier a embarqué à 7h24, heure de NY pour le bureau de la douane On attend avec impatience qu il se connecte à un réseau WIFI !!!!
Merci à l équipage.
Le capitaine du bateau, Ozgur, qui a pris en charge Didier Bovard m a envoyé une photo très récente du navire ! Je vous la repartage ici
On souhaite avoir des journalistes à bord,, donc si vous avez des contacts ou si vous pouviez envoyer des mails à des rédactions locales, faites ! On compte sur votre aide !!!!
Les Éditions de l’Astronome fêtent Didier avant son arrivée à New York ce mercredi.Après « Roy et le Sortilège de Sorcar » (roman jeunesse) et « L’Esprit de l’Ours » (conte pour enfants) déjà parus (disponibles en librairie et en vente directe sur le site de l’éditeur…voici : les deux premiers ouvrages de la rétrospective des expéditions de Didier « My Way 1 » et « My Way 2 » qui seront disponibles en vente directe dès fin juillet et en librairie début septembre… en attendant bien sûr le livre consacré à son expédition actuelle !voir https://www.editions-astronome.com/auteur/didier-bovard/
Juin
29 et 31
La compagnie du Yasa Golden Marmara avait bien fait les choses pour que je sois en règle avec l’autorité américaine. Après qu’un bateau à moteur soit venu me chercher, une voiture avec chauffeur m’attendait sur le quai, comme une star de ciné. Direction New Jersey et la douane portuaire pour m’enregistrer. Ce ne fut pas simple, nous sommes restés deux heures entre leur expliquer le projet et justifier pourquoi je n’avais pas de visa. Je me voyais déjà menotté et jeté au fond d’un cachot comme Edmond Dantès. Puis petit à petit les choses devinrent plus fluides quand ils comprirent l’essence du projet avec les enfants et la capsule temporelle. Une agente fédérale qui parlait un peu français lança même que c’était génial l’idée de cette « Time capsule ». Du coup j’obtins l’autorisation de rester sur la terre du nouveau monde jusqu’à fin décembre. Ensuite direction le consulat de France, sur la route, l’image du jour avec le vol d’un pygargue à tête blanche (aigle de mer) symbole des États Unis. Au consulat rencontre avec Nadège assistante sociale, qui me donne des adresses d’associations françaises et Sarah des médias. Puis mon chauffeur m’emmène dans un hôtel le moins cher possible dans le Queens, mais qui restera toujours très cher pour mon budget. Il faudra que je trouve une solution de logement, car je dois résoudre deux problèmes, la capsule et My Way. Qui peuvent prendre des jours voire quelques semaines. Aujourd’hui j’ai fait du ferry pour rencontrer sur l’île de Governors Island Laurent Apollon de l’association des Bretons à New-York, il m’a suggéré une idée pour la capsule, je n’en dis pas plus, il doit se renseigner. J’ai profité de cette sortie pour saluer la grande Dame, la statue de la Liberté, que je voyais au milieu de l’eau à environ 300 m mais malheureusement baignant dans une épaisse fumée venant des feux incontrôlables du Canada.
27
Hello, ça me fait drôle d’écrire sur le blog après tous ces mois passés à le faire sur la balise, guettant d’un œil si une déferlante ne nous arrivait pas dessus. Voici encore quelques images prises sur le cargo. Demain je parlerai de mes premiers pas sur terre, et de mes nouvelles aventures qui se profilent, celles de rapatrier My Way et de déposer la capsule temporelle aux pieds de la statue, qui ne vont pas être une mince affaire.
25 juin
[Joël] Didier arrivera à New York, mercredi dans la journée. Tout l’équipage du tanker est sympa avec lui. Il n’a pas accès à internet sur le bâteau. Il reprendra les commandes des posts FB , une fois à terre
[Joël] 25 juin … rapport de sauvetage de Didier …
22h26…Didier et My Way est en route pour NY a 26km/h
24/06
[Joel] / 24 juin … Suite à l intervention de l’ ambassade de France à Washinton, les trop gros risques météos sur la zone de Didier … un navire intervient pour évacuer Didier et le My Way jusqu’à New York.La nuit dernière à été très très agitée pour toute l équipe et Didier ..
« Nous avons pu entrer en contact avec le navire YASA GOLDEN MARMARA (environ 55 NM SE / ETA 2 heures) et ils tenteront d’amener M. Bovard et son bateau Hydro Cycle de 12 pieds à bord. La prochaine escale du YASA GOLDEN MARMARA est New York, aux États-Unis. »
23/06
[Didier] 23/06 … JOUR 136, BAHAMAS 837 KM. Il s’appelait Nostrum Asia le cargo prévu dans notre secteur en début d’aprés midi. Pas vu la couleur, pourtant les gardes côtes m’assuraient qu’il était près de nous mais qu’ils n’avaient pas pu leur donner notre position. J’ai beau observer l’horizon, rien, même le radar reste muet. Je sais bien qu’on est dans le Triangle des Bermudes mais quand même. J’attendais un ravittaillement, par contre les gardes côtes eux voulaient que je monte à bord en vue de la tempête Cindy la semaine prochaine. Je préfère pour l’instant suivre son évolution grâce à Gérard et Solange et prendre une décision bien réfléchie.
22/06
[Didier] 22 juin / JOUR 135, BAHAMAS 1009 KM. Tout le monde le suivait ce cargo là, il faut dire que sa trajectoire donnait à penser qu’il ne serait pas loin de notre position Bernard m’annonce 67 km, puis Gérard plus tard moins de 50. Mon radar commence à s’agiter. Ça sent bon même si un mail des gardes côtes me dit qu’ils n’ont eu aucune réponse du gargo comme quoi ils étaient d’accord pour le ravitaillement. En effet nouveau message de Gérard qui enrage, le cargo arrivé à 20 km vire à babord et du coup passera à une douzaine de km plus au Sud. La solidarité maritime n’est plus ce qu’elle était, ou alors eux aussi n’avaient presque plus de vivres.
21/06
[Didier] 21 juin / JOUR 134, TRIANGLE DES BERMUDES 28 KM. Le final de ce projet tient à un fil et pourrait bien se terminer en début de semaine prochaine. Les cyclones font leurs apparitions, un du nom de Bret va toucher St Lucie vendredi ile située au Sud de la Martinique, c’est de là que Francis a communiqué l’info à Gérard. Des pointes à 180 km/h sont estimées. Étant à 1000 km plus au Nord nous ne risquons rien, sauf qu’un deuxième détecté par satellites pourrait nous concerner ces jours prochains.
20/06
[Didier] 20 juin / JOUR 133, TRIANGLE DES BERMUDES 65 KM. Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête ce matin, sauf et par un fait exprès, à l’heure du déjeûner où il déversa un bon grain qui m’obligea à fermer le capot pour noter les coordonnées gps. Mais pas comparable avec ce qui a dû tomber plus au Sud. Une heure et demie avant l’aube j’apercevais des éclaires de chaleur comme des flash malgrés un ciel encore claire. Mais bientðt de gros nuages l’envahirent accompagnés du tonnerre qui roulait comme les tambours de toute une armée.
19/06
[Didier] 19 juin / JOUR 132, TRIANGLE DES BERMUDES 120 KM. Ce matin le radar anticollision s’est déclenché, je lâche les pédales avant d’observer le cargo aussi gros que le MSC SARA ELENA qui m’avait ravitaillé. Le danger s’éloigne à l’Est, mais emportant aussi mon espoir d’arrêter de me rationner. L’appel lancé sur St Barth et St Martin par les journeaux n’a rien donné. Il me reste cinq jours de vivres.
18/06
[Didier] 18 juin / JOUR 131, TRIANGLE DES BERMUDES 192 KM. Depuis qu’on a franchi la ligne d’arrivée de la traversée de l’Atlantique, j’ai l’impression d’être sur un grand fleuve, My Way avale les milles comme une crême glacée. En 72 h on a parcouru 250 km, je me rappelle au temps où il nous fallait 5 jours voire plus pourla même distance, merci au Gulf Stream.
17/06
article du journal de St Barth
[Bernard] 17 juin / article du Dauphiné Libéré
[Didier] 17 juin / JOUR 130, TRIANGLE DES BERMUDES A 268 KM. À l’heure qu’il est si le courant et le vent auraient été plus favorables, je pourrais être sur une plage de St Barth à boire un jus de mangue. My Way aurait eu sa place réservée par le port. Les médias étaient prêts à nous accueillir, peut être une première pour eux. Le destin à voulu être différent, il n’a pas récompensé les efforts de Thierry pour tous les contacts faits sur l’ile. Et il n’a pas voulu que je ramène à mon frangin Pascal qui est fan, une photo souvenir avec Johnny. On suit un autre chemin, on verra bien où il va nous emmener.
16/06
[Didier] 16 juin / JOUR 129, TRIANGLE DES BERMUDES 339 KM. Et de deux, pourtant Gérard m’avait encore prévenu qu’un cargo allait passer pas très loin, et encore une fois il nous a ignoré. Il faut dire qu’il allait vite et la VHF certainement éteinte. J’espère qu’il y aura d’autres occasion, dans une semaine j’aurai fini mes provisions. Déjà qu’il y a plusieurs jours que je me limite au minimum, moi qui d’habitude mange ses 200 g de pâtes, j’en suis rendu à une portion de 60 g au petit dèj, pas top pour les heures d’efforts fournies chaque jour. Pareil pour l’eau, mon préparateur physique de mes premières aventures, Michel de Cap Forme à Thonon les Bains, me ferait savoir qu’il faut que je boive plus. Mais voilà si je savais qu’un bon ravitaillement arrivait, cela aiderait.
15/06
[Didier] 15 juin / JOUR 128, TRIANGLE DES BERMUDES A 389 KM. La chasse est ouverte, hier j’ai vu un poisson d’un mètre longiligne comme un barracuda courser une coryphène. Aujourd’hui c’est une coryphène mâle d’1,20 m qui est sortie de dessous la coque avec un poisson dans sa gueule. Puis alors que je pédalais, un violent choc m’a fait sursauter, caméra au poing je lève le capot et vois 7 coryphènes regroupées pour faire bloc aux attaques d’un marlin peut être, à confirmer en regardant les images. Gérard me l’avait dit aux premières heures, Bernard me l’a rappelé dans l’après midi, qu’un tanker allait passer tout près. Mais malheureusement pas assez près et mes appels VHF sans réponse. On verra le prochain.
14/06
[Didier] 14 juin / JOUR 127. Hier après 5600 km de bons et loyaux services à travers l’Atlantique, avec plus de trois millions de tours de pédalier, j’ai changé la chaine qui vous vous en doutez, était plus que rouillée. Elle sera mise aux enchères comme tous les objets de ce voyage qui deviendront collectors, comme la cibi, VHF, balise, radar anticollision etc… La mascotte Lili après ce qu’on a vécu ensemble, je ne crois pas qu’elle veuille me quitte.
13/06
[Joël]
Message reçu à 22h38, ce 13 juin « JOUR 126. MY WAY, LILI ET MOI, NOUS SOMMES HEUREUX DE VOUS ANNONCER LA FIN DE LA TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE. UN GRAND MERCI À TOUS POUR VOS ENCOURAGEMENTS » »DEMAIN COMMENCE UNE AUTRE AVENTURE, DIRECTION NEW YORK, OU EN TOUT CAS LES CÔTES AMÉRICAINES SI LE VENT ET LE COURANT NOUS Y EMMÈNENT. »
12/06
[Didier] 12 juin / JOUR 125, RÉUSSITE DE LA TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE DANS 56 KM. Une excellente dérive de nuit, un vent d’Est soutenu, le gulf stream bien présent et nous voilà à la porte de la dernière journée de notre troisième traversée de l’Atlantique. Si nous serions au large de la Martinique demain, Francis un ami cibiste serait venu à notre rencontre avec des amis pour nous accompagner les derniers milles jusqu’au port du Marin, comme en 2001. Mais demain nous serons au Nord à plus de 600 km.
11/06
10/06
[Didier] 10 juin / JOUR 123, BARBUDA 445 KM. J’ai dû pousser une beuglante en voyant ce puffin d’audubon virer sur son tribord prendre de la vitesse et frôler le haut du mât. J’ai bien cru qu’il allait m’embarquer le feu à éclats. Avec une mer agitée aujourd’hui ils étaient plus éparpillés, sinon ces trois derniers jours j’en ai compté une bonne centaine autour de nous. Images à l’appui. Jamais vu un truc pareil. Pourtant ils ne chassent pas les poissons sous la coque, seulement les exocets et de petits poissons oranges qui se camouflent dans les sarcasses. Peut-être ont-ils su que j’avais sauvé un oiseau, ou alors que la couleur de My Way ressemble à leur plumage. En tout cas à les voir tous, j’avais l’impression de jouer une scène dans « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock.
[Bernard] Claudia Amodeo, journaliste à RADIO JM Marseille, dit sans sa chronique littéraire : » C’est un conte splendide, une petite merveille ! » Ecoutez l’émission, le ùmardin 16 juin, 3 minutes sont consacrées à « L’esprit de l’ours »
09/06
[Didier] 9 juin / JOUR 122, BARBUDA 463 KM. En faisant mon eau j’ai vu sa voilure se dessiner au Sud Ouest, puis au fil des minutes j’ai attendu qu’il soit à portée de VHF pour lancer des appels. Le contact établi, en plus ils sont francais, ils virent de bord pour nous rejoindre. Même si la mer est peu agitée, il faut une certaine maîtrise pour la manoeuvre d’approche. Mais en seulement deux passages un sac et 5 litres d’eau nous rejoignent. Un grand merci à vous deux à bord du Talouann et bon retour en Méditerranée. On compte sur vous pour envoyer une photo.
08/06
[Didier] 8 juin / JOUR 121, BARBUDA 490 KM. Avec un bon vent d’Est le pavillon tricolor flottait enfin ce matin, après deux jours de cannicule. Cannicule dans laquelle j’ai adopté la culture Touareg, boire très très chaud, et en guise de thé de l’eau avec deux cuillerée de chocolat en poudre. Je ne sais pas si cela passe mieux la soif, mais en tout cas je bois moins vite.
[Bernard] Aujourd’hui, 08 juin, date de parution en librairie des livres de Didier : « L ‘esprit de l’ours » (conte pour enfants), et « Le sortilège de Sorcar » (roman jeunesse)
07/06
[Didier] 7 juin / JOUR 120, BARBUDA 528 KM. On reprend la même journée qu’hier mais en pire en début d’après midi, écourtant ma séance de pédalage d’1h30. J’ai trouvé de quoi m’occuper, caméras en marche et poignard dans une main, je décide de faire un tour sous My Way tout d’abord pour me rafraichir et par curiosité. Je ne pensais pas aller si vite à l’eau. Montant sur le capot entièrement ouvert, je rejoins la poupe, mais la coque est tellement brûlante que je ne peux y rester et saute directement à la baille. Les images seront là pour témoigner de mes cris de douleur. Mais très vite la tièdeur de l’eau et même chaude avec des courants qui je suis sûr dépassent les 30 degrés, me font oublier cette entrée en scène. Pas étonnant que les poissons sont descendus d’au moins 10 m, plus frais. Je passe une demie heure pour enlever le plus possible d’anatifes, des centaines surtout sur les côtés tout le long de la coque. J’ai enlevé le plus gros, et pour emonter sur le bateau il a fallu l’asperger d’eau, pour éviter encore de me brûler.
06/06
[Didier] 6 juin / JOUR 119, BARBUDA 540 KM. Il en a fallu du courage pour tenir la barre jusqu’au bout, après le déjeûner le thermomètre est monté à 42 degrés. S’il n’y avait pas eu un petit filet d’air venant du Sud que j’ai pu faire entrer par les aérations, il aurait été impossible de donner un coup de pédales avec cette fournaise. Thierry m’ayant averti de cette météo, je me suis levé deux heures plus tôt à 6h TU, 2h locale, pour profiter de la fraicheur, relative car déjà 25 degrés. En me levant j’avais remarqué cette lumière posée sur l’horizon comme une étoile. Quelques minutes plus tard un cargo croise à 300m devant nous. Mes appels à la radio VHF ne donneront rien. Dommage car un nouveau ravitaillement serait le bien venu, je commence à ressentir un manque de sucre.
05/06
[Didier] 5 juin / JOUR 118, BARBUDA 559 KM. De prédateur en haut de la chaine alimentaire, elle est passée à proie comme les poissons qu’elle chasse sous My Way. Je veux parler de la coryphène qui doit maintenant se méfier de la frégate qui plane comme une chauve souris géante ou Batman. Mais aussi depuis ce matin, de auphins de la famille des « Grands Dauphins ». De toutes nos traversées c’est la première fois qu’ils chassent sous le bateau, mettant une grosse pagaille. Une caméra sous l’eau et l’autre en surface je pense avoir fait de bonnes images, mais inquiet pour le gouvernai avec leurs 2,70 m de long pour les plus grands. Ils étaient une douzaine.
04/06
[Didier] 4 juin /JOUR 117, BARBUDA 578 KM. 117 jours est le temps qu’il nous a fallu en 1999 pour traverser notre premier Atlantique. Je ne pensais plus revivre un tel épisode dans ma vie. Bientðt quatre mois à ne pouvoir faire que deux pas dans le même sens, moi qui adore marcher. Hier une frégate appelée « superbe » est venue tournoyer dans le ciel. Impressionnante quand elle est passée à une vingtaine de mètres au dessus de nous. Elle peut atteindre 2,45 m d’envergure.
[Virginie] Ces oiseaux ne nagent pas, marchent plutôt mal, et ne peuvent décoller d’une surface plane. Ils possèdent un des plus grands rapports envergure des ailes / poids du corps, et peuvent de ce fait voler très longtemps sans être fatigués. Ils sont capables de voler plusieurs mois sans se poser.L’alimentation des frégates est essentiellement pélagique. Comme ces oiseaux ne peuvent pas atterrir sur l’eau, ils enlèvent leur proies au vol lorsque celles-ci s’approchent trop de la surface de l’océan. Cette nourriture se compose essentiellement de poissons et de calmars, ainsi que de jeunes tortues de mer essayant de gagner la mer. Elle capture également des poussins d’oiseaux de mer, au nid. Mais il est très fréquent de les voir attaquer d’autres oiseaux de mer et les harceler jusqu’à ce qu’ils soient obligés de régurgiter la nourriture qu’ils ont absorbée. Les frégates se l’approprient ensuite. Toutefois ils capturent la plus grande part de leur nourriture eux-mêmes.
03/06
[Didier] 3 juin / JOUR 116, BARBUDA 574 KM. En ouvrant le capot ce matin, inutile de regarder le compas pour s’apercevoir que le vent comme l’avait prévue la météo vient du Sud. Pour cela l’Étoile du Berger (en réalité la planète puisqu’il s’agit de Vénus) est un bon point de repère, se couchant à l’Est. Depuis trois jours impossible de faire marcher le dessalinisateur, Thierry fait le nécessaire pour avertir Katadyn le fabricant. Échanges de messages mais sans résultat, et hier avant d’ouvrir la pompe j’ai l’idée de me pencher le plus possible pour que la pompe soit près de l’eau pour l’amorcer. Ce que j’avais déjà fait en tout premier quand elle est tombée en panne, et là oh miracle elle est repartie. Allez comprendre.
02/06
[Didier] 2 juin / JOUR 115, BARBUDA 565 KM. Aujourd’hui la mer était aussi calme que le ciel était bleu. Pas une vague n’est venue ciseler l’horizon tout autour de nous. J’ai eu l’impression d’être au centre d’un gigantesque disque 33 tours vinyl où se jouerait un slow des plus brûlant, comme « Unchained melody » avec pour images Demie Moore et sa poterie dans « Ghost » avec Patrick Swain. Tout ceci pour dire qu’il a fait rarement aussi chaud, près de 40 degrés. À chaque arrêt je devais éponger la sueur qui coulait du siège et courait sur la vitre du plancher au grés du roulis et tangage du My Way. Après plusieurs mois je me suis lavé la tête. Quelle sensation étrange de me sentir plus léger.
01/06
[Didier] 1 juin / JOUR 114, BARBUDA 589 KM. La journée a été un copié/collé à celle d’hier, même encore plus chaude avec près de 34 degrés dans le bateau. Radio Gérard m’annonce depuis Lyon que le MSC SARA ELENA qui nous a ravitaillé croisait au Nord de la Guadeloupe. Mais bon nous n’avons pas les mêmes valeurs, ou du moins les mêmes moteurs. La mer est étale ce soir je pense que je vais bien dormir, surtout que mon ami éditeur m’a annoncé que mon conte « L’esprit de l’ours » était en tête des pré-ventes et sortira le 8 juin, suivi de mes autres ouvrages.
Mai
31/05
[Didier] 31 mai / JOUR 113, BARBUDA 626 KM. Depuis hier soir la mer est restée peu agitée, cependant un courant bien présent nous a fait gagner une trentaine de kilomètres dans l’Ouest. C’est bien payé. Les sargasses ont été aussi au rendez vous, par trainées de plusieurs centaines de mètres ou nappes de plusieurs mètres carrés. Encore heureux que ce ne soient pas des hydrocarbures
30/05
[Didier] 30 mai / JOUR 112, BARBUDA 658 KM. Il s’est passé tellement de péripéties hier avec ce ravitaillement à haut risque, que je n’ai pas voulu rajouter et noyer ce qui s’est déroulé juste avant l’arrivée du cargo. Et pourtant la scène restera une des plus belles et mémorables de cette traversée. Je m’apprétais à faire de l’eau et me retournant je suis surpris de voir un phaéton venir vers moi. Mon réflexe a été de me protéger les yeux en mettant mon avant bras devant, mais il a posé ses pattes dessus avec délicatesse tout en battant des ailes. ça n’a duré que quelques secondes mais waouh. Comment savait-il que j’adore les animaux et qu’il pouvait mefaire confiance ? Si vous avez la réponse. En tout cas il est dit qu’il porte chance. Il nous en faudra.
30/05
[Didier] 29 mai / JOUR 111, BARBUDA 667 KM. J’ai eu l’idée dimanche d’avertir le centre desauvetage en mer Gris Nez basé en France que je manquerai de vivres d’iciune dizaine de jours. Pour cela je suis de nouveau passé par mon messagerradio amateur Thierry omega001appelé maintenant « Uber eat »épaulé par monwebmaster Joël. N’étant plus dans leur zone se sont les américains quiont pris le relais. Hier échanges de messages pour me dire que le cargoMSC SARA ELENA se détournait pour venir nous ravitailler. Je passe lesdétails mais il est arrivé à 15h (heure locale) pour continer sa routeà 22h30. S’?tant mis en travers du courant ? 100m j’ai fait une premi?re approche,mais impossible de le remonter. Il d?cide de se mettre plus bas et l?encore, durant pr?s de deux heures p?dalant comme un fou ? faire exploserle p?dalier, je n’arrive pas ? l’approcher. En cause sa d?rive, car unbateau de 100’000 tonnes n’est pas comparable ? mon petit My Way dequelques centaines de kilos, mais aussi un vent de travers et surtout destapis de sarcasses qui m’ont fait prendre plusieurs fois la pagaie pournous d?gager. Le pire est que la nuit ?tait tomb?e. Le capitaine comprend la situation et tente une approche qui ?choue unepremi?re fois occup? que je suis ? emp?cher My Way de venir heurter lacoque du cargo de 301m de long et 48m de large il faut le pr?ciser.Deuxi?me tentative, j’arrive ? attraper le cordage qu’il me lance et jel’attache sur le toit, ainsi fait on glisse le long de la coque jusqu’? uneporte blind?e situ?e ? 3m au dessus de la surface. L? ? l’aide d’un nouveaucordage on me donne les cartons de vivres. On se d?gage au plus viteheureux du d?nouement apr?s avoir salu? l’?quipage qui nous a aid?, desasiatiques et un belge, ainsi que le capitaine ? la radio VHF. En sécurité je me hâte d’ouvrir les cartons comme des cadeaux de Noël.Il y a 36 l d’eau, biscuits, pain de mie, pâtes chinoises, fruits,pâtès, fruits au sirop, 7up, sardines, de quoi améliorer mon ordinaire,mais pas suffisant pour la fin du périple qui sera loin d’être un longfleuve tranquille. Les gardes côtes m’ont demandé de monter sur le cargoen abandonnant My Way car une tempête est prévue en fin de semaine, ceque j’ai refusé. Je voudrais encore remercier mes fidèles lieutenants,Thierry, Joël, Gérard et Solange et tous les cibistes qui sereconnaitront pour leurs encouragements sur le 27530. Un grand merci ?galement au MSC SARA ELENA ? son capitaine Mr FlorinVasilescu son second Mr Shankar Nath et ? tout l’?quipage pour leurprofessionnalisme et leur aide. Quand je me suis excus? pour le retardoccasionn?, le capitaine m’a r?pondu « votre sant? avant tout ». Thank youvery much captaine…
29/05
[Joel] Ce 29 mai, beaucoup d’occupations pour Didier qui n à pas envoyé son traditionnel message
Juste au dessus de ce message, vous trouverez à 21h30 (heure francaise), ce mardi 30 mai, les explications !!!!
28/05
[Didier] 28 mai / JOUR 110, BARBUDA 682 KM. Hier était donc la journée des chocs, car bienavant la rencontre entre le puffin et le mât qui a eu une happy end, unchoc assez violent pour me faire sursauter, moi qui étais plongé dansHarry Potter, m’a fait lâcher les pédales. Au dehors les coryphènes sonttoutes excitées, chassant à tout va, avec un mâle d’un bon mètre. Cequi m’inquiète c’est qu’elles endommagent le gouvernail. Là on aurait pasfini de tourner en rond.
27/05
[Didier] 27 mai / JOUR 109, LA DÉSIRADE, BARBUDA 702 KM. J’étais en train d’écrire unautre message mais je le garde pour demain, car ce qui vient de se passerest assez délirant. J’écrivais donc accoudé sur le capot, quandj’aperçois un puffin cendré faire la chasse à un exocet (poisson volant)il l’a loupé, mais en virant de bord pour reprendre de la hauteur, il n’apas loupé le haut du mât. Tombé à l’eau assommé par le choc et latête sous l’eau, j’ai au risque de passer par dessus bord pu le repêcheravant qu’il se noie. Le maintenant sur le capot je lui ai parlé pour luifaire reprendre ses esprits. Il a commencé à s’exciter en me mordant les doigts et je peux vous direque ça fait mal, mais je voulais être sûr qu’il était remis. Puis jel’ai lâché et il est parti d’un bon coup d’ailes reprendre sa chasse sousmes applaudissements. Je suis heureux du dénouement et maintenant je vaisme désinfecter les plaies qu’il m’a fait. Mais ça en valait la peine.
26/05
[Didier] 26 mai / JOUR 108, LA DÉSIRADE 713 KM. Ceux qui suivent l’évolution du trajet et la météo, vous l’aurez compris, la Désirade cette ile qui nous avait sibien accueillie en 1999 après 117 jours de mer, n’est citée qu’à titrei ndicatif, puisque c’est la plus près de nous, demain peut-être une autre. Mais en aucun l’escale visée, d’ailleurs si nous restonsà lalatitude où nous nous trouvons, il n’y aura pas d’ile sur notre route. L’objectif est de traverser l’Atlantique, en espérant être ravitaillés,ensuite on fera le point de la situation.
25/05
[Didier] 25 mai / JOUR 107, LA DÉSIRADE 731 KM. Depuis dimanche j’ai l’impression de vivre
un jour sans fin, tellement les conditions sur zone diffèrent très peu.
Le ciel s’habille de nuages dont parfois des grains assez violents, et
aidé par le vent la mer s’harmonise avec lui d’un commun concert, jusqu’à
reflèter ses couleurs. Il va sans dire que j’ai hâte de retrouver de
meilleures conditions, et My Way aussi, lui sans cesse agressé. J’ai vu
passer un puffin d’audubon.
24/05
[Didier] 24 mai / JOUR 106, LA DÉSIRADE 758 KM. Si les boules Quiès sont indispensablespour trouver le sommeil, en pédalant l’ouïe est le sens le plus importantpour entendre l’arrivée d’une déferlante, surtout qu’elles arrivent parl’arrière. Mais le danger vient aussi de celles qui sont sournoises et quise jettent sur nous sans sommation.
23/05
[Didier] 23 mai / JOUR 105, LA DÉSIRADE 814 KM.De nouveau attendu le petit jour avant de pédaler, une nouvelle fois trop risqué. Même si c’était ma fête, jeremercie ceux qui me l’ont souhaité, et j’en profite pour souhaiter cellede mon frangin Pascal que j’ai oublié, la fatigue certainement, St Didieravait peut être autre chose à faire aujourd’hui que de nous surveiller.
22/05
[Didier] 22 mai / Ce matin, 5h TU (1h locale) quand j’ai ouvert le capot et mis le nezdehors, en entendant rugir dans l’obscurité les déferlantes, j’ai referméle capot et rejoint ma couchette. Pas envie de jouer les Tarzans. Troisheures de sommeil en plus m’ont fait du bien avant de reprendre les pédalesau petit jour,le vent s’étant calmé. Ce soir massage du genou droit qui m’afait souffrir. 857 km de la Désirade.
21/05
[Didier] 21 mai / J’ai fait le choix de pédaler 3h dans la nuit, éclairées par lesétoiles ou la lune quand elle est lâ. Mais le risque comme ce matin,c’est quand la mer est bien agitée. Toujours angoissant d’entendre rugirles déferlantes sans savoir où elles vont passer. Pourtant ce n’est pasdans l’obscurité qu’une a calmé mes ardeurs, mais peu avant 15h, il estvrai que le vent avait encore monté les tours, je pédalaisécoutant de lamusique, quand tout à coup un choc à l’arrière de My Way, une vague noussubmerge, sous la violence de l’impacte je me retrouve assis à côté demon siège, le dos et la tête trempée. My Way a assuré.
BONUS : Vous pouvez déjà commander les livres de Didier …
Aux Éditions de l’Astronome, les deux premiers ouvrages de Didier Bovard : « L’Esprit de l’Ours », un conte pour enfants, et « Roy et le Sortilège de Sorcar », un roman jeunesse.
Les expéditions de Didier Bovard, groenlandaises pour le premier et océaniques pour le second, apportent le parfum d’aventures vécues.
20/05
Quand le vent et le gulf stream se mettent d’un commun concert, ça donneune dérive de nuit assez délirante, que nous avions connue seulement dansle détroit du Yucatan entre la mer des Caraîbes et le Golf du Mexique. 22milles marins, pour rappel un mille marin = 1,852 km. Donc 22 x 1,852 = 40km. Si je rajoute la journée de pédalage cela fait 77 km. Mais on ne peutpas se fier à la dérive, il y a deux jours elle était de 4 milles,ethier de 8. Le danger serait près des côtes, mais étant à 945 km de laDésirade, on ne risque rien.Aujourd’hui on a de nouveau changé de fuseau horaire, – 4 heures parrapport au temps universel (TU), à midi où l’on se trouve, il sera 16heures TU et 18 heures en France. Mais ça ne change rien pour moi,réveil, pédalage, repas, vacations radio, je reste à l’heure TU.
19/05
[Bernard] / 19 mai Champagne ! Les deux premiers livres de Didier : « L’Esprit de l’Ours » et « Roy et le Sortilège de Sorcar » sont livrés. Ils seront disponibles en librairie dès le 08/06/2023. Ils peuvent être commandés dès maintenant sur le site des Éditions de l’Astronome.
Didier en est, bien sûr, déjà informé. Il est très heureux de cette nouvelle.
[Didier] 19 mai / Ce soir à mon 388ème coups de pompe pour faire mon eau douce, j’aiobservé remontant le courant une bouteille en verre style bourbon ouscotch, trop loin pour la pêcher mais assez près pour voir qu’il n’yavait aucun message à l’intérieur. Non décidément le phaéton n’a pasétudié à son école de pilotage l’atterrissage sur cible mouvante,pourtant j’essaie de pédaler en souplesse quand il arrive, mais rien n’yfait. J’adore cet oiseau, il me ressemble, sympa, mignon, tenace.
18/05
[Didier] 18 mai / Un seul point positif pour ce centième jour de mer, le litre d’eau quej’ai pu dessaler grâce à mon Power Survivor 06 pour ceux qui connaissent.Bon il m’aura fallu 3000 coups de pompe pour faire un litre en une heure etquart. Je me servirai de cette eau pour la cuisson. Sinon comme hier lesdistances parcourues la journée et les dérives de nuit sont surprenantesde part leurs faiblesses, pourtant la mer est agitée par un vent d’Estparfois soutenu. On fait le maximum pour descendre dans le Sud mais que lecourant ne nous aide pas, sans un vent de Nord ce sera mission impossiblepour rejoindre une ile. 1068 km de la Désirade
17/05
[Didier] 17 mai / Ce soir j’ai eu l’idée de vider le compartiment où j’avais rangé messachets de lyophilisés, d’une part pour faire l’inventaire et d’autre party mettre à la place un sac rempli de différentes poubelles. Quelle bonneidée j’ai eu là, puisque j’ai retrouvé un tube de lait concentrésucré. J’étais comme un gosse découvrant ses cadeaux de Noël. De plusdans le lyophilisé il y avait un ice cream sandwich, une sorte de pâtevanille entre deux biscuits. Les biscuits avaient un goût amer, j’ai vuaprès que ce dessert était périmé depuis 2019. On verra bien de toutemanière j’ai du bicarbonate.
16/05
[Didier] 16 mai / Au déjeûner j’ai essayé la purée au chocolat en poudre, alors pas
convaincu, mais alors pas du tout. Je vais garder ce qui reste de riz pour
le petit dèj et la purée pour midi et le soir. Ensuite quand tout sera
fini, environ dix jours, il me restera des repas lyophilisés pour environ
huit jours. Le pédalage est épuisant en fin de journée, il devient
pénible quand il faut slalomer pour éviter les sarcasses.
15/05
[Didier] 15 mai / Je pense que vous connaissez le quinoa, non ce n’est pas un nouveau poissonsous la coque. C’était l’alimentation de base chez les incas quil’appelaient « mère céréale ». Il est particulièrement adapté à unealimentation saine et équilibrée et répond aux besoins essentiels dessportifs, des enfants, des femmes enceintes et comme moi des personnesâgées. Tout ça pour vous dire que j’en avais 2,5 kg qui sont partis enpluie par dessus bord, après avoir constaté des moisissures. Il fautsavoir qu’ils étaient périmés depuis fin 2021. Maintenant l’équationest simple, tout comme pour l’eau il faut que la Providence nous fasse rencontrer un bateau pour nousravitailler. Lili est inquiète, pourtant ça ne se mange pas un ratonlaveur, enfin je ne pense pas. On est à 1145 km de la Désirade.
14/05
[Didier] 14 mai / On s’amuse comme on peut, et au milieu de nulle part les occasions sontrares. Heureusement que cet après midi deux phaétons, certainement uncouple, ont essayé sans succès d’atterrir sur le pont avant de My Way.Pendant une quinzaine de tentatives ils ont essayé, hésitant puisrepartant au dernier instant en râlant, surtout la femelle me dis-je. Aubout d’une heure ils ont laissé tomber, peut être vont ils demanderconseil aux sternes.
13/05
[Didier] 13 mai / En prenant mes dernières bouteilles d’eau gazeuse enfermées dans lecaisson étanche de la poupe, j’ai découvert qu’elles baignaient danstrois centimètres d’eau. Premier réflexe à avoir, la goûter. Pas dechance elle est salée. Une fuite qui doit venir d’une des deux piècesd’accastillage fixées et dont les joints doivent être usés. Àsurveiller mais pas lieu de s’inquiéter. La balise remarche à maintenant1250 km de la Désirade.
[Didier] 12 mai / Toujours en admiration en observant ses oiseaux qui rasent et se jouent desvagues. Ce soir c’est un puffin cendré qui remonte le courant et créé lapanique parmi une dizaine de poissons volants (exocets) qui partent danstous les sens. Ma balise est toujours allumée, il faut dire que je venaisde la recharger alors ça risque de prendre encore quelques heures avant sacomplète décharge. On verra demain.
[Virginie] Le Puffin cendré, cet oiseau pélagique, s’approche des zones côtières rocheuses pour se reproduire. Les colonies se forment surtout au large, dans des îlots rocheux et le long des côtes escarpées riches en fissures, anfractuosités et grottes.
Cet oiseau aux habitudes nocturnes fréquente les sites de reproduction spécialement les nuits sans lune.
Monogame, il pond un œuf blanc unique dans une anfractuosité de rocher, parmi les pierres ou plus rarement dans une vaste grotte.
Cet oiseau aux habitudes nocturnes fréquente les sites de reproduction spécialement les nuits sans lune.
Monogame, il pond un œuf blanc unique dans une anfractuosité de rocher, parmi les pierres ou plus rarement dans une vaste grotte. Il forme en général des colonies très peuplées occupées, année après année, par les mêmes sujets.
La ponte a lieu la deuxième quinzaine de mai et l’incubation dure environ 53 jours.
Le petit reste dans le nid 3 mois environ, ses parents l’abandonnant peu de temps avant son envol de manière qu’il perde du poids et parvienne à quitter le nid.
Source : http://https//fr.m.wikipedia.org/wiki/puffin_cendré
12/05
[Didier] 12 mai /Apres un bon coup de vent ce matin la mer s’est calmee au fil des heures,devenant langoureuse ce soir. Ce qui promet une nuit de recuperation, bienmeritee. Le fait du jour, la balise utilisee pour l’envoi des news, lesuivi du traceur ainsi que les coordonnees GPS s’est bloquee. j’attends quela batterie soit a plat pour la recharger et la relancer.
[Bernard] Didier poursuit sa route maritime… ses livres poursuivent leur route éditoriale. On peut imaginer un « accostage » synchronisé de My Way et des premiers livres de Didier ! En pensée avec lui !
11/05
[Joel] 11 mai 16h30 / La balise de Didier est en panne …. la derniere position envoyée date de 06h ce matin. Didier va bien, il communique avec parcimonie de son tel satelitte au vu des couts d utilisation astronomique … je vous tiens au courant au sujet de cette panne.
10/05
[Didier] 10 mai / Ce qui est bien quand la mer est très agitée comme ce matin, les sarcasses sont éparpillées un peu partout et de ce fait ne gênent plus le pédalage comme lorsqu’elles arrivent en masse. Par contre l’inconvénient par mer très agitée, et la vigilence bien sûr et d’accepter comme toute à l’heure, c’est qu’une déferlante arrive sur nous et asperge l’intérieur par les aérations. Non je n’ai pas vociféré en m’essuyant les cheveux et mon dos. Je me dis que c’est le jeu, si je ferme tout il fait plus de trente degrés. Nous sommes à 1379 km de la Désirade.
09/05
[Didier] 09 mai / Encore un vent d’Est soutenu aujourd’hui qui a bien bougé la mer. La musique a donc remplacé la lecture. Observation des sternes en chasse, d’abord pas très discrêtes, elles piaillent et caquettent à tout va, certainement des femelles me dis-je. Puis d’une dizaine de mètres l’une d’entre elles plonge et ressort de l’eau en tenant tel un cigare un poisson qu’elle exhibe fièrement devant ses congénères, qui essaient vainement de lui piquer. Ensuite elle vole quelques minutes contre le vent et quand elle sent que sa victime a donné son dernier souffle, elle l’avale et retourne pêcher.
08/05
[Didier] 08 mai / Bleu, orange et blanc, malheureusement ce n’est pas les couleurs du pavillon d’un bateau qui serait venu nous voir, mais une touche artistique du bleu de l’océan, du blanc de l’écume des vagues qui étaient agitées aujourd’hui, et l’orange des sarcasses qui formaient de grandes trainées de plusieurs centaines de mètres. Et comme je ne suis pas Jean Claude Killy, impossible de zigzaguer entre elles. Donc ralentissement quand prises dans l’hélice et même arrêt si trop nombreuses. Après trois mois nous sommes à 1474 km de la Désirade.
07/05
[Didier] 07 mai / En me penchant hier soir j’ai remarqué qu’il y avait plein d’anatifs collés sous la coque. J’ai pu à l’aide de ma pagaie les enlever sur environ un mètre. Ce soir j’ai passé une corde sous la partie avant de la coque et en revenant vers l’habitacle en mouvements de va et vient. Vu aucun partir dans le courant, peut être que les poissons s’en sont occupés, car ces coquillages freinent la glisse du bateau. Au port de Santa Cruz j’avais passé trois heures à tous les enlever. Là avec une mer agitée et un pied blessé, je n’y pense même pas. Aujourd’hui avec My Way nous avons atteint les 26000 km de vie commune. Quelle fidélité.
06/05
[Didier] 6 mai / Aujourd’hui cela fait 88 jours de mer depuis l’ile de Hierro, c’est le temps que l’on avait mis pour traverser entre la Grande Canarie et Le Marin en Martinique. On était en 2002, Francis et Serge entre autres nous attendais en bateau à la Pointe des Salines, pour vivre aussi l’instant magique où l’on franchit la ligne d’arrivée. Ce soir nous sommes à 1572 km de la Désirade l’ile la plus proche, et le nom de celle où nous allons accoster, est celui du roman de Jules Verne que je suis entrain de lire ; « L’ILE MYSTERIEUSE ».
05/05
[Didier] 5 mai / Comme hier belle avancée dans l’Ouest avec en prime quelques milles re gagnés dans le Sud. Après mon déjeuner et alors que je pédalais, je suis surpris de voir un phaéton volé au dessus du capot resté ouvert. J’ai bien cru qu’il allait entrer et se poser sur mon ventre. Il a ensuite plusieurs fois tenté de se poser en haut du mât, caméra au poing je filmais, j’aurais même pu le toucher si j’avais tendu la main. J’ai hâte de voir les images. Phaéton, pharaon, pas un hasard cette similitude de consonnance, regardez ses yeux et la tache noire qui les contournent, ne vous rappellent-ils pas les yeux des rois et reines de l’Égypte ancienne ? Peut-être une réincarnation d’une princesse, et moi qui ne suis ni rasé ni maquillé Merci Jojo de trouver une photo du grand phaéton avec son oeil bien visible.
[Virginie] Phaethon est un genre d’oiseaux de mer de la famille des Phaethontidae.
Il est constitué de trois espèces existantes nommées phaétons (sans le second h) :
04/05
[Didier] 4 mai / Deux nuits déjà qu’elle perturbe mon sommeil et ce matin à 2h30 au moment où je donne mes premiers coups de pédales, elle trône fièrement au milieu d’un ciel limpide. Vous aviez deviné qu’il s’agissait de la pleine lune, qui comme un phare nous a guidé avant de disparaitre derrière l’horizon. Hier soir la douleur au pied gauche est revenue, dû le bander et prendre un anti inflammatoire. Dure de garder les yeux ouverts pour pédaler, là je le prends avant d’aller coucher. À 1665 km de la Désirade.
03/05
[Didier] 03/05 / Petit exercice pratique afin de comprendre la situation et de répondre à la question ; Pourquoi on ne file pas directement au Sud Ouest sur les Antilles ? Prenez une grande feuille, dessinez un cadran où midi sera le Nord, 15 l’Est, 30 le Sud, 45 l’Ouest. Puis 7,30 minutes, le Nord Est, 22,30 minutes le Sud Est, h37,30 minutes le Sud Ouest et 52,30 minutes le Nord Ouest. Mettez My Way au centre du cadran son étrave dirigée à t’Ouest. Placez une aiguille toujours au centre comme pour une montre et qui représente le vent, sa pointe la direction. Depuis dix jours elle est allée dans toutes les mauvaises directions, dues à des perturbations orageuses. Ce soir l’aiguille du vent pointe encore au Nord Ouest, donc une dérive de nuit négative qui va nous emmener au Nord. Vous ‘avez compris, il faut que le vent pointe au Sud Ouest comme une bonne bise de chez nous. Sans ce vent du Nord les choses vont se compliquer dans les jours à venir. Le courage de My Way, mes jambes en titane et ma votonté en acier trempé (LOL), ne peuvent malheureusement rien contre les caprices de la Nature, Alors dans ces prochains jours si vous voyez qu’on redescend dans le Sud, c’est que l’aiguille aura tournée dans le bon sens.
02/05
[Didier] 02 mai / Ce matin à 2h j’avais l’impression que My Way était posé sur une patinoire, tellement le calme régnait avec pas une ride à la surface de l’eau. Éclairé par la frontale, je filmais la cinquantaine de dorades coryphènes qui patrouillaient en rangs serrés autour du bateau. Avant de prendre les pédales, je dus attendre le passage d’une baleine que j’entendais s’approcher. Malheureusement dans l’obscurité elle passa à cinquante mètres de nous, j’enregistrais juste le moment où elle soufflait. Instant privilégié.
01/05
[Didier] 01 mai / Même si la météo annoncée n’en a fait qu’à sa tête, on a gagné de précieux milles dans le Sud. Cet après midi a été torride, la réserve d’eau s’en ressent, il va probablement en manquer pour le final. Régulièrement devant la demande je mettrai la distance encore à parcourir de l’ile la plus proche. Ce soir, 1785 km de La Désirade.
Avril
30/04
[Didier] 30 avril / « Il faut du coeur et de l’estomac » pour reprendre les paroles d’une chanson. Il est vrai que ce matin je me suis senti privilégié d’être au milieu de l’océan avec My Way, sous la Voie Lactée. La mer était aussi calme que le ciel était dépourvu de nuage et j’aurais passé des heures à contempler les constellations et à compter les étoiles filantes, s’il ne fallait pas continuer notre chemin.
29/04
[Didier] 29 avril / Les dernières lumières terrestres on les a vues la dernière fois au Nord de l’ile de Hierro, il y a 84 jours. Ce matin je dirige l’étrave de My Way sur une étoile si près de l’horizon, qu’on la prendrait justement pour une lumière terrestre. À quand les vraies ? En fin d’après midi pendant un arrêt dû à une forte chaleur dans le bateau, observé à bonne distance une vingtaine de dauphins rayés, ainsi que six barracudas.
28/04
[Didier] / 28 avril … Pendant que vous êtiez dans les bras de Morphée ou de quelqu’un d’autre, j’étais aux pédales à 2h30 locale (5h30 TU). Ces deux heures de pédalage en plus nous feront je l’espère gagner quelques jours au final. Il faudra pour assurer ces douze heures, que d’ une part je dorme assez, que mon genou droit résiste et que la mer ne soit pas trop mauvaise. Il est toujours dangereux d’avancer dans la nuit.
[Joel] Didier va bien, il envoie toujours régulièrement ses messages, mais en ce long we du 1er mai, je me met en mode « pause » après ses déjà quelques mois à être investi chaque jour, dans la mise à jour de ce groupe, donc y aura un rattrapage des messages le mardi 2 mai, dans la journée !!! Bien sûr si circonstance exceptionnelle … je vous avertirai !!
27/04
[Didier] 27/04 / Levé 3h15, aux pédales 3h45 sous la Voie Lactée et la Petite Ourse qui nous ont indiqué le chemin à suivre, sans utiliser la lampe frontale pour éclairer le compas. Deux étoiles filantes nous ont donné le top départ. Journée très chaude, jusqu’à 37`
26/04
[Didier] 26 avril / Bon d’après Eole avec qui nous avons un rapport particulier, le vent favorable est pour dans quelques heures. Aujaurd’hui encore j’ai pédalé pour éviter de trop perdre. Avec ce courant d’Ouest j’ai essayé de passer par le Nord, avant de continuer par le Sud. Au final nous avons limité les dégats. Dans la matinée des phaétons qui nous survolaient, ont dû se demander à quoi nous jouions.
25/04
[Didier] 25 avril / Hier le courant SO nous a quand même permis de prendre un cap au NO, limitant une dérive trop négative. Ce matin à 4h15 je me lève, force trop sur ma jambe droite et me fais une contracture au niveau du quadriceps. Je relève l’ancre flottante qui a un peu ralenti notre dérive dans l’Est. Un fort courant d’Ouest nous arrive sur babord nous entrainant à l’Est, même en étant debout sur les pédales. Inutile de lutter, je préfère garder mes forces et soigner mes bobos en attendant de meilleures conditions.
24/04
[Didier] 24 avril / Menu du déjeuner, semoule de couscous accompagnée de pâté de thon. En parlant de semoule, elle n’était pas que dans l’assiette, mais aussi sous My Way. Pédaler toute une journée en sachant qu’on avance pas, mais en espérant qu’on ne recule pas trop. Encore une journée de galère demain, et après on espère reprendre le cours de notre histoire.
[Joel] [Bernard] nouvelle édition des 2 romans de Didier ….
23/04
[Didier] 23 avril /Didier Deschamps aurait dit : Si on ne peut gagner le match, faisons en sorte de ne pas le perdre. C’est dans cet esprit que j’ai attaqué cette journée, et que j’attaquerai les suivantes. En sachant qu’avec un vent défavorable on ne peut que limiter les dégats et attendre de meilleures conditions. Même si comme aujaurd’hui il faut faire quasiment du surplace. Ce soir j’ai lancé une ancre flottante, je verrai si elle est efficace.
[Didier] JOYEUX ANNIVERSAIRE A MAMAN LULU (Lucienne) !!!! Pascal Bovard
un message enregistré par Michel Cart de la Radio plus par téléphone satelitte, et 14omega001 Thierry pour la version Radio amateur (CIBI)
22/04
[Didier] 22 avril / Si comme on le dit le phaéton (paille en queue) porte chance, alors on est bénis puisque ce matin trois sont venus tourner plusieurs fois sur nous, en poussant de petits cris, certainement des incantations magiques. Aujourd’hui avec courant SE on a limité une trop grande dérive dans le Nord, mais au prix de beaucoup d’efforts et de transpiration.
21/04
[Didier] / 21 avril Alors comme si on n’en faisait pas assez, à partir de demain le vent favorable d’Est a décidé de visiter le cadran de quasi tous les azimuts. Et cela pour les cinq jours qui viennent, donc ne soyez pas étonnés par la progression qui va être très perturbée. Je pourrais demander audience à Neptune par l’intermédiaire des nymphes de ces lieux, mais encore faut-il en trouver. Ce soir vu deux thons qui faisaient des bons.
20/04
[Didier] 20 avril / Si les sarcasses sont moins présentent ce soir, peut être avons nous laissé derrière nous le gros de la troupe, les oiseaux eux deviennent plus nombreux. En effet une dizaine de sternes fuligineuses piaillent en voletant autour de nous. J’en ai vu une plonger d’une quinzaine de mètres, pour pêcher… rien, ca ne marche pas à tous les coups. Ce soir on se trouve à 1940 km de l’ile la plus proche qui est la Désirade.
19/04
[Didier] 19 avril / Dans tous mes projets j’ai rencontré toutes sortes de personnages, des très bons au franchement mauvais. De ceux qui me soutenaient jusqu’au bout, et ceux qui repartaient la queue entre les jambes après avoir compris qu’ils étaient moins forts de ce qu’ils pensaient d’eux. Je ne leurs jette pas la pierre, ils auront eu le mérite d’avoir essayé. Aujourd’hui je veux saluer Thierry de Lyon, radio amateur, indicatif omega001. Merci pour ta fidélité envers nous pour nos trois traversées de l’Atlantique. Merci pour tes initiatives avec les écoles, la météo, la carte avec le trajet, tes infos sur les cargos avec Gérard et Solange, sans oublier ta complicité avec Joêl pour les news. Bon tu nous lâches pas complètement, mais ton départ pour la Bretagne cultiver tes haricots t’empêchera de suivre la fin du projet. Même si tu essaieras de nous contacter avec ta petite antenne mobile. Mais tu le sais, dans ce cas là, la taille est importante, plus elle est grande et mieux c’est lol. Quenavo.
18/04
[Didier] 18 avril / 70ème jour de mer depuis Hierro, hier la barre qui sert à diriger le gouvernail, m’est resté dans la main. Système D, remplacé avec un tournevis. Décidément My Way comme son capitaine ont besoin d’une bonne escale pour se refaire une santé. J’ai enfin un nom à mettre sur ce végétal jaune orangé ce sont des sarcasses, algues qui sont des fléaux pour les plages car toxiques quand elles se décomposent. Merci aux cibistes Bernard et Jean Claude pour l’info.
17/04
[Didier] 17 avril / Bon à priori étant à 2000 km des Antilles, le paille en queue qui nous survole est le grand phaeton 61 cm d’envergure, hâte de voir le petit phaeton 41 cm qui lui reste près des côtes antillaises. Je voudrais saluer ce soir quelqu’un qui reste discret, mais d’après ce qu’on m’a rapporté passe des jours et des nuits à monter le nouveau film pour mes conférences. Vous avez déjà dû apprécier la petite animation du trajet. Un merci océanique à toi Christophe Thisong et très impatient de découvrir ton super travail.
16/04
[Didier] / 16 avril Belles images hier soir, My Way était entouré de cette plante jaune orangée qui dérive. Avant d’aller dormir, mon regard a été attiré par des thons qui semblaient paniqués. Quelques secondes aprés un grand remou à 50 m de nous. Certainement un poisson de belle taille. Ce soir j’ai mis un bandage au pied qui me fait souffrir. On verra demain.
15/04
[Didier] 15 avril / Au début il y a quelques jours on les observait parsemés sur notre passage. Aujourd’hui se sont de grandes trainées de plusieurs dizaines de mètres, ou des nappes qui flottent à la surface ou entre deux eaux. Ça ressemble à du laurier avec de petites boules, le tout jaune orangé. Je subodore que parfois elle se prend dans l’hélice, rendant pendant quelques instants le pédalage plus dur. Déjà qu’avec le manque de vent on avance au ralenti.
14/04
[Didier] 14 avril / Bon on va éviter ce soir de parler de choses qui fâchent, comme la dérive de la nuit dernière quasi inexistante dû au gulf stream qui brille par son absence, comme le vent d’ailleurs, ou encore une douleur insuportable sous la plante des pieds, surtout le gauche. Non ce soir parlons plutôt des deux sternes fuligineuses qui sont à un peu plus d’un mètre sur le pont avant et qui m’ont accompagné depuis la fin de l’après midi
[Virginie] Hors période de reproduction, les sternes fuligineuses sont de remarquables voyageuses, naviguant au loin sur les océans.
Elles passent la plus grande partie de leur temps dans les airs, sans jamais se percher ou se poser à la surface. C’est sans doute la raison pour laquelle, elles sont fréquemment victimes d’ouragans et d’orages tropicaux qui les rejettent loin, parfois à des centaines de milles, à l’intérieur des terres. https://www.oiseaux.net/oiseaux/sterne.fuligineuse.html?fbclid=IwAR0xm8eYkBnEilOsMiOwGjvCt4AQCGTFHjHvG4sVgDmBuzKQQITW6zojFyg
Après un article hier qui présente les prochains ouvrages de Didier, aujourd’hui un article qui nous dit où en est Didier de son expédition actuelle… Tout ça dans Le Dauphiné que nous remerc ions chaleureusement.
13/04
[Didier] 13 avril / Pas eu besoin de saler mon riz au diner, une vague vicieuse s’en est bien chargée, m’aspergeant généreusement au passage. Et ce ne fut pas la seule, même en pédalant deux m’ont surpris en s’infiltrant dans les aérations à hauteur de mon visage. Je ne dirai pas ce que j’ai crié à ce moment là. Ce soir je n’ai qu’une envie, dormir, après qu’un cargo et un radar anti collision m’ont fait passer la nuit dernière quasi blanche.
[Bernard] Le Dauphiné rend compte de l’aventure éditoriale autour des aventures maritimes de Didier. Bonnes lectures prochaines.
12/04
[Didier] 12 avril / Dans toutes mes traversées j’ai toujours utilisé la carte de l’Atlantique Nord SHOM pour faire notre trajet. Mais comme elle est trop grande je suis obligé de la découper, de la plier en deux en la fxant sur une planche en contre plaqué. Depuis les Canaries je n’ai regardé qu’un seul cðté, mais à partir de ce soir la carte est tournée, et je peux enfin voir les Antilles et le chemin encore à parcourir.
11/04
[Didier] Ce soir après mes 200 g de spaghetti au chocolat en poudre, j’ai pris le temps d’observer les oiseaux autour de nous. Tout d’abord le grand phaeton surnommé (paille en queue), un pétrel « cul blanc », surnommé (hirondelle de mer), et un puffin cendré. Pour un « chocolat noisette » les enfants, il faudra attendre encore un peu.
10/04
[Didier] Tous les matins la Nature m’accueille de la plus belle des manières, dès que je sors de ma couchette je vois par la vitre sous marine, du plancton qui brille comme des dizaines de lucioles balottées par le courant. De nombreux grains sont passés dans la matinée, filant vers un arc en ciel à l’Ouest, comme pour nous montrer la route à suivre.
09/04
[Didier] Physiquement j’encaisse chaque jour les heures de pédalage sans problème, et la distance jusqu’aux Antilles diminuant régulièrement, aide bien à soutenir l’effort important. D’autant plus dur lorsque la récupération par une bonne nuit de sommeil n’est pas au rendez vous. Ce fut le cas la nuit dernière avec la présence d’un tanker qui heureusement passa à une trentaine de km plus au Nord. Par trois fois je me levais pour m’assurer qu’on était en sécurité.
08/04
[Didier] Il était 15h20 quand tout à coup un grand boom sous la vitre bâbord me sort d’Harry Potter où j’étais bien plongé. Je pense à un poisson volant embarqué par le vent. Mais après avoir ouvert le capot , je vois une dorade coryphène d’1,20 m qui met la panique parmi les autres poissons. Pour lui échapper, un avait dû sauter hors de l’eau et se cogner contre la coque.
07/04
[Didier] 7 avril / Suite de l’inventaire, côté nourriture les poissons autour de My Way peuvent être rassurés, entre féculents, céréales et rations de survie il y a assez. Pour l’eau 6 caissons étanches situés sous la couchette ont été vidés, les bouteilles pleines remplacées par des vides et d’autres d’échets en plastique. Il reste environ 150 litres d’eau, pour assurer je vais me limiter à 3 litres par jour cuisson comprise, pâtes, riz.
06/04
[Didier] 6 avril / Inutile de mettre la frontale ce matin pour éclairer la boussole et commencer à pédaler, la pleine lune encore bien présente à l’Ouest, nous montrait le cap à suivre. J’ai été très ému grâce à Thierry et Joël et Ludovic de Radio Lac d’avoir entendu de vive voix les encouragements des enfants. Et un grand merci aux maitresses
05/04
[Didier] 5 avril / Content d’avoir pu pédaler toute la journée même avec une houle de quatre mètres, parfois déferlante. My Way a pris quelques bonnes gifles. Valeureux comme à son habitude, lors de la moitié de l’Atlantique la nuit dernière, nous avons atteint ensemble 25000 km sur l’Atlantique, la Mer des Caraîbes, le Golf du Mexique, le Détroit de Davis, la Mer du Labrador et enfin le lac Léman. Bientôt 27 de vie commune, si c’est pas de l’amour. À 13h j’ai comme promis à mes amis du groupe privé amigos divertidos, lancé leur bouteille à la mer avec leurs messages.
[Joel] Dans la nuit du 4 au 5 avril, Didier est passé sur la ligne du mileu de l océan …. 4 classes lui ont enregistrées un message … Christophe Thisong, montage vidéo et réalisation de la carte animée et enregistrement des audios 14omega001 Thierry
clip 1 https://www.youtube.com/watch?v=YOMveuKVIhE
clip 2 https://youtu.be/aKoS5Vz9XO8
[Thierry] Bilan de la vacation radio de mi-traversée, 32 contacts en 1 heure : Haiti, Venezuela, Guadeloupe, Belgique, Maroc, et France.
04/04
[Didier] / 4 avril … Avoir un vent de 35/40 km/h c’est très bien pour une excellente dérive de nuit, et pour une belle avancée la journée. Mais il faut rester extrêmement prudent, les nombreuses déferlantes peuvent nous retourner comme des crêpes à tout moment. Bien sûr la lecture est à proscrire, seules la musique et la cibi sont autorisées. Très belle surprise d’un contact avec Sébastien de Thonon-les-Bains. Ça fait chaud au coeur de savoir que mon Chablais natal est derrière nous. Petit message aux pom pom girls, inutile de nous attendre nous franchirons la moitié cette nuit. Prochain rdv on espère sur une île.
03/04
[Didier] / 3 avril … 60 jours aujourd’hui que nous sommes partis de Tenerife, les jours ont passé plus vites que les milles sous My Way. Mais l’important est d’être toujours sur le bon chemin et le moral au beau fixe. Ce soir nous sommes sur la respiration de l’océan, au grés de la houle. Une fois on se trouve à trois mètres audessus de la plaine océanique, et ensuite au creux de la vague.
[Bernard] À la suite des deux ouvrages Jeunesse de Didier Bovard, en parution au mois de juin 2023 aux Éditions de l’Astronome, l’édition de l’intégrale de ses Carnets de Bord est en préparation.
4 Tomes sont prévus, le dernier présentera son expédition en cours.
[Bernard] Au mois de juin paraîtront, aux Éditions de l’Astronome, les deux premiers ouvrages de Didier Bovard.
« L’Esprit de l’Ours », un conte pour enfants, et « Roy et le Sortilège de Sorcar », un roman jeunesse.
Les expéditions de Didier Bovard, groenlandaises pour le premier et océaniques pour le second, apportent le parfum d’aventures vécues.
02/04
Reportage Radio Lac (Suisse)
[Didier] À bientôt la mi traversée, j’ai commencé hier soir à faire l’inventaire, ce qui m’a permis de faire du rangement dans ma couchette. Pour ce qui est des lingettes pour bébé, papier toilette, sopalin, il y aura assez, et même beaucoup trop avec les cartouches de gaz. Suite de l’inventaire milieu semaine prochaine et si tout va bien, milieu de l’Atlantique
01/04
[Didier] 3 secondes, il me faut 3 secondes pour m’extirper de ma couchette , ouvrir le capot et observer les alentours pour voir s’il y a un danger immédiat. La nuit dernière un cargo et un chalutier ayant été signalés comme à surveiller, j’ai eu l’idée pour dormir plus sereinement, de brancher mon radar anti collision. Par deux fois l’alarme se déclencha, à 23h30 et 3h30, pour n’apercevoir que le scintillement des étoiles. Sous marins ou présence extra terrestre ou du moins marine, la question reste posée.
Mars
31/03
[Didier] Nuit dernière loin d’être reposante, le vent a monté d’un tour, chahutant My Way. Et si cela ne suffisait pas, un cargo fut signalé devant passer dans otre zone au petit matin. Nouvelle qui fit passer une nuit blanche à Solange qui suivait sa progression. Quant à moi, je me réveillais à 5h45 TU afin de scruter l’horrizon, avant de me recoucher pour encore 1h30
Dider Bovard était venu présenter son projet à La Radio Plus en 2022.
Didier Bovard va atteindre, dans quelques jours le milieu de l’Océan Atlantique en pédalant dans son hydrocycle « My Way ». C’est La troisième traversée depuis sa première en 1999 et la deuxième en 2001.
En direct par téléphone satellite, à quelques miles du milieu de l’Océan Atlantique, Didier Bovard avec Michel Cart pour faire le point de cette traversée solitaire.
30/03
[Didier] Gérard, Solange et Thierry qui suivent le trafic maritime dans notre zone, m’ont averti d’un potentiel danger hier soir, avec l’arrivée d’un cargo. C’est ainsi que sous une brise légère, et un ciel dégagé où brillait Vénus, j’attendis jumelles aux poings . À 21h40 TU des lumières au NO à environ 10km. Je le suivais pendant une demie heure, et voyant qu’il continuait sa route sans se rapprocher de nous, je pus rentrer dans ma couchette, soulagé
UNE EQSL sera dispo en échange d’encouragements courts avec prénom et ville; à #DidierBovard a bord de « MY WAY »
Durant UNE heure seulement (16h00/17h00TU) envoyer votre eqsl sur le cluster de votre choix (clusterdx.nl ou 11dx.net)
à 14OMEGA001
Les retours de cette EQSL éphémère se feront le jour même.
Merci pour votre correction.
29/03
Le sommeil a été long à se dessiner la nuit dernière, heureusement que la journée a été calme, ce qui m’a permis de faire mon Voyage au centre de la terre. Maintenant je m’évade dans le monde magique d’Harry Potter.
28/03
[Didier] Alors depuis quelques jours et pour quelques jours encore, le petit dèj se compose de spaghettis au chocolat en poudre préparés le soir, de spaghettis au thon à midi ainsi que le soir. Pour agrémenter le tout, des barres de céréales, la plupart périmées, de la pâte à tartiner au chocolat et du lait concentré sucré,
27/03
[Didier] Depuis la nuit dernière le courant du Gulf Stream qui se dirige au Sud Ouest domine le vent d’Est, qui nous poussait gentiment vers la ligne imaginaire du milieu de l’Atlantique. Il faudra encore se montrer plus patient. Ce matin je me suis amusé, avec ma lampe frontale d’éclairer les poissons, qui paraissaient tous blancs comme des spectres. Il y en avait une bonne centaine.
26/03
[Didier] Dimanche 26 mars, matin, réveillé à 4h15 au lieu de 5h15, pour avoir oublié que mon portable se mettait automatiquement à l’heure d’été. À 8h après plusieurs essais, interview par téléphone satellite avec Michel Cart de la Radio Plus. Interview bientðt en ligne grâce à Joël. Une autre est prévue près de l’Arc Antillais, pour remercier tous ceux qui nous aurons suivis sur les réseaux sociaux et en cibi. Mais d’ici là, la route est encore longue.
Questions/Réponses avec la classe de Audrey (Thonon)
partie 1 : https://youtu.be/sOZdhc2BlYc
partie 2 :https://youtu.be/DmU3XQOC-rY
Questions/Réponses avec la classe de Elodie (Reyvroz)
Questions/Réponses avec la classe de Claire (Floride)
25/03
[Joel] merci à toutes les classes de France, et USA, qui ont participé aux questions/réponses avec Didier par l intermédiaire de 14omega001 Thierry et la liaison radio-amateur !!!
[Didier] Ce matin je pensais que les coryphènes brillaient par leur absence, pour me contre dire, au repas de 13h c’est pas moins de dix qui sont venues autour de My Way. Je plongeais alors la caméra. Les balistes pas du tout impressionnés, lui donna même quelques coups de dents. Doivent pas beaucoup aimer les paparazzi.
[Didier] Hier en soirée, j’avais l’impression que My Way attirait tous les grains venant de l’Est, ce qui me fit refermer le capot plus d’une fois. Surtout le dernier assez violant, mais qui ne m’empêcha pas de filmer un splendide arc en ciel, partant de l’Est et allant au Sud dans un demi cercle parfait.
23/03
[Didier] Autant la dérive de nuit a été belle, autant la distance parcourue dans la journée a été moyenne. En cause le faible vent, ce qui m’a permis de reprendre ma lecture. Comme je n’ai plus de céréales, je me fais assez de vermicelles le soir et ce qu’il me reste, je les soupoudre de chocolat pour le petit dèj.
22/03
[Didier] Après deux jours de vent fort, aujourd’hui la navigation a été moins houleuse. Me permettant même de continuer de lire Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne mon auteur préféré. Quel bonheur de pouvoir s’évader de temps en temps.
21/03
[Didier] Vent fort mer très agitée avec houle de 4 m parfois déferlante.
20/03
[Didier] Trop de vent pour écrire, juste vu mes premiers exocets, poissons volants.
19/03
[Didier] Après l’épisode du cargo fantðme, Gérard et Solange, ainsi queThierry tous les trois radio amateurs près de Lyon, me tiennent informés du trafic maritime dans notre zone. Un appui précieux pour dormir plus sereinement. Un grand merci à eux.
18/03
[Didier] Si les boutons ont bien proliférés sur ma peau, en cause la transpiration, sous le bateau les poissons qui nous suivent en ont fait autant. J’en ai compté une cinquantaine dont des nouveaux, des balistes ronds comme des assiettes à dessert et leurs bouilles sympathiques.
17/03
[Didier] Hier 21h50 TU, j’admire la Voie Lactée juste au dessus de nous, avec la Grande Ourse et Cassopiée. Puis mon regard se pose de nouveau sur l’arrière de ce cargo qui s’éloigne dans la nuit. Dix minutes avant passant à 20m de nous alors que je dormais, il faillit nous envoyer par le fond. Une vague vint nous percuter avec violence, faisant tout voler à l’intérieur. Heureusement My Way maitrisa la situation. Avant de refermer le capot afin d’aller dormir, je regarde encore le ciel, où une fois de plus notre étoile a brillé.
16/03
[Didier] Message pour les écoles, vous aurez la possibilité de m’envoyer les questions des enfants. Un mail vous sera transmis de Thierry, cibiste, qui enregistrera mes réponses, et qui seront diffusées sur les réseaux sociaux par Joel. À vos plumes et à bientðt.
[Joël] Posez vos questions à Didier Bovard, par MP, messenger, mail, etc … il vous répondra dans une interview, qui sera réalisée par 14omega001 Thierry d’ici une quinzaine de jours !!!!
15/03
[Didier] Mes problèmes de peau m’auraient presque fait oublier mes douleurs aux genoux, surtout le droit comme si sans prévenir on m’enfoncait une aiguille dans la rotule. Parfois dans la couchette je n’arrive pas à plier les jambes. Depuis le départ elles sont tellement sollicitées qu’elles m’étonnent le soir arrivé d’avoir encore fait le job.
[Joël] [Thierry] Enregistrement radio de Didier, 15 mars 2023
14/03
Carte QSL de Jean-Michel
[Didier] Si le matin il fait encore nuit à 5 h 15 quand je me lève, le soir je profite deux heures du soleil après ma journée de pédalage et avant de me coucher. Ce qui me permet de manger, faire ma toilette, me soigner, me masser, écrire, noter les coordonnées GPS et éventuellement des images.
13/03
[Didier] Conditions météo comme hier avec une tendance plus marquée vers le sud-ouest. Certaines personnes me disaient que ma vitre sous marine vestige de mon tour du Léman en pédalant sous l’eau, serait envahit d’algues, c’était sans compter sur les poissons qui la nettoient. J’ai même vu de petits crabes.
12/03
[Didier] Tous les soirs après 10h de pédalage, je positionne My Way de sorte que le courant arrive sur babord. Dormant sur tribord j’entends ainsi moins les vagues frappées la coque. Au matin si le bateau est toujours aligné avec la constellation de la Grande Ours au nord, c’est la dérive de nuit est restée dans le bon sens.
11/03
[Didier] Ce soir 32 jours de navigation depuis Hierro, temps qu’il a fallu en 2021 pour rallier Sagres sud du Portugal à Santa Cruz de Tenerife. Mas là, la côte est encore bien loin.
10/03
[Didier] Si j’ai dormi 4h c’est le grand max et encore pas d’affilée. Le pire est de trouver une position qui ne me tire pas sur la peau du dos. Pour aider je le badigeonne avant d’aller me coucher de crême d’aloe vera et de noix de coco. Et le lendemain rebelotte il baigne de nouveau dans la sueur. Je dois faire avec cette contrainte pas le choix.
09/03
[Didier] Entre démangeaisons et My Way chahuté toute nuit, je n’ai presque pas dormi. Le point positif est une bonne dérive de 22 km, sans pédaler c’est toujours bon à prendre.
08/03
[Didier] La nuit a été calme pas embété par les démangeaisons, mais ce matin j’ai décidé de laisser respirer un peu mon dos en préférant avancer à coups de pagaie à la vitesse fulgurante de un km/h. J’ai eu le temps d’observer la nature qui nous entoure, avec en particulier deux barracudas d’environ un mètre.
07/03
[Didier] Les températures élevées de ces derniers jours et encore aujourd’hui ont eu pour conséquence de recouvrir une partie du dos et des reins de plaques rouges comme une allergie. Les démangeaisons sont bien sûr de la partie m’empêchant d’avoir un sommeil récupérateur.
06/03
[Didier] Une dorade coryphène d’une trentaine de centimètres nous donnait le top départ à l’aube en faisant le saut de l’ange. Mais il fut retardé par mon petit déjeuner que je dus jeter par dessus bord, après avoir constaté que mes flocons d’avoine, eau et lait en poudre avaient tournés. Décidément pas de chance avec la nourriture.
05/03
[Didier] J’ai eu bon repenser quand je pédalais sur la mer du Labrador et son eau à 4`, les 37`aujourd’hui m’ont fait mal, limite étourdissement en fin de journée.
04/03
[Didier] Vent faible la nuit c’est bien pour récupérer mais la journée il ne permet pas de faire une grande avancée. Jeté les trois quarts de mon diner, nouilles chinoises périmées depuis mai 2022 c’est pas le top, l’autre jour c’était des madeleines. Je garde à bord les embalages plastiques of course.
My Way Didier traversée En pédalo… Respect…14rc315 f0fvk sylvain jn18ib.vidéo de Sylvain Draux
https://www.youtube.com/watch?v=fVWSVWIAtRI
03/03
[Didier] Sommeil encore par étapes. Vent faible donc température en hausse à 32`. À 12h30 avant de faire cuire mes nouilles chinoises périmées, j’ai la surprise de voir arriver les gardes côtes du Cap Vert. Après les salutations d’usage et voir que tout allait bien, ils sont repartis nous souhaitant un bon voyage. Un grand merci à eux.
[Francis] et [Jean Pierre] Les cartes QSL servent à confirmer les contacts qu’on a eu avec d’autres station radio de différentes régions ou pays avec une notation de la qualité du contact force signal et qualité audio , 73 , J-P . .
donc si vous avez eu contact avec Didier, Francis est chargé de vous envoyé cette carte … il faut le contacter à l adresse suivante avec l envoi de votre propre carte.
Pour les classes des écoles, vous pouvez aussi demandé cette carte à Francis, pour vos archives souvenirs …
Expédition WI /L1886
Bp 36 97211 Rivière Pilote
MARTINIQUE FWI
02/03
[Didier] Météo sans changement ce qui nous fait avancer dans la bonne direction. Un grand merci à tous les cibistes plus nombreux chaque jour qui nous suivent. Ça fait chaud au coeur d’être aussi encouragés de vive voix.
01/03
[Didier] Bonne dérive de nuit avec un bon courant d’Est qui nous fait être à la longitude du Cap Vert environ 600 km plus au Sud. Après m’être brûler l’avant bras et aujourd’hui ma carte marine éteint à temps, j’ai trouvé la solution. Enfin j’espère.
Février
28/02
[Didier] Fort courant d’Est toute la nuit qui a chahuté le bateau sans ménagement. Les dernier coups de pédales ont été pénibles avec ce manque de sommeil.
27/02
[Didier] Nous sommes cette nuit poussés par un faible courant NE entrés sur la plaine abyssale du Cap Vert et ses profondeurs de 5000 m et plus. De quoi y mettre plusieurs Mont Blanc. Ce soir un magnifique oiseau est venu, gros comme une mouette blanc avec un bec orange, ila une longue plume d’une trentaine de cm qui dépasse de sa queue. Aux Antilles on l’appelle le Paille en queue. Il porte aussi chance. Il est venu nous voir 7 fois, à chaque fois que je l’appelais.
[Virginie] Le paille-en-queue, de son vrai nom le Phaéton à bec jaune, est un oiseau pélagique.
« Pelagos » vient du grec et signifie la haute mer. Les organismes qui vivent en haute mer, donc loin au large des côtes, sont qualifiés de pélagiques. Les oiseaux sont présents sur presque toute la surface du globe, occupant les terres comme les océans. Parmi les nombreuses espèces marines, certaines ne se contentent pas de peupler les côtes mais passent l’essentiel de leur vie en pleine mer. Ce sont des oiseaux extrêmement adaptés à cet environnement particulier. Leur plumage imperméable et leurs pattes palmées leur permettent de se poser en mer et de nager, voire de plonger.
Ils ont généralement des glandes spécialisées dans l’excrétion du sel, qui, s’il était trop concentré, risquerait d’empoisonner leur organisme.
En période de nidification il se nourrit et niche aux bords des côtes rocheuses.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/phaeton.a.bec.jaune.html
https://www.cetace.info/les-oiseaux-pelagiques/
26/02
[Didier] Ce matin aux premières lueurs du jour, un silence de cathédrale régnait autour de nous, seule la nage d’une baleine ou d’un grand dauphin remontant au Nord se fit entendre./
25/02
|Didier] La nuit et la journée calmes par contre on s’anime sous le bateau où des poissons rayés noir et gris et d’autres jaune et brun nous accompagnent. ils font entre 2 et 10 cm. J’ai même vu une dorade coryphène mais en profondeur. En voulant éteindre mon réchaud, brûlé à l’avant bras, enfin c’est l’aventure.
24/02
[Didier] Nuit calme ainsi que toute la journée, ce qui m’a permis de pointer l’étrave de My Way au 270 sur la boussole, plein Ouest. Température 30`
23/02
[Didier] Dérive et vent de Nord Est c’est tout à fait logique où l’on se trouve. Des poissons style maquereaux vu sous la coque et un voilier sur l’horizon.
22/02
[Didier] La nuit dernière nous sommes entrés dans un nouveau fuseau horaire, maintenant nous sommes à moins 2 heures du temps universel (TU). Le prochain fuseau horaire sera dans 1600 km et sera le milieu de l’Atlantique.
21/02
[Michel] il a toujours une bonne direction de vent NS à 35 km/h et une houle d’un mètre à ce point gps de 20h16.
[Didier] Conditions météo identiques à celles d’hier. Ce soir au moment où je notais les coordonnées GPS sur ma carte, trois dauphins rayés sont passés sans s’arrêtés.
20/02
[Didier] La nuit dernière a été la plus reposante depuis le départ. De plus une excellente dérive dans le sud ouest. Je vois parfois de jolies petites méduses violacées posées sur la surface comme des bulles de savon et leurs filaments qui sont sous l’eau.
19/02
[Michel] Déjà 608 km depuis le départ de Ténériffe, comptez au moins 50 à 60 km de plus-value de vents contraire et des nuits à dériver sur les courants, malgré l’ancre flottante. Bravo à My Way malgré un renvoi d’angle capricieux cq ! cq ! cq ! dx ! … Didier à bientôt de t’écouter en fréquence … amitiés à tous depuis ma vallée perdue à Ténériffe.
[Didier] Les jours se suivent… Quoiqu’aujourd’hui quelques hirondelles de mer sont venues virvoltées autour de My Way.
[Michel] Les points rouges indiquent les galères de courant contraires et les retours en arrière la nuit.
18/02
[Didier] Conditions les mêmes qu’hier. Info du jour, j’ai retrouvé un camembert au fond d’un sac, en l’ouvrant j’ai cru qu’il allait sauter du bateau et partir à la nage. Mangé quand même, mais limite Les bronzés font du ski.
17/02
[Didier] Journée tranquille avec vent modéré de NE. Température 25 degrés. Seul au monde pas d’animaux en vue.
[Jean-Claude] message CIBI … RJ294F…Bx…11 Hs…Contact avec Didier…Tout va bien, il a passé une bonne nuit et à été moins secoué par la houle…
16/02
[didier] Départ 11h30 courant fort mais navigable il faut parfois juste maitriser les surfs.
[Michel] My Way se situe au dessus d’un haut fond, peut être une future ile, car les volcans sous-marins sont fréquents dans la zone.
15/02
[Didier] Aucun pédalage possible on subi la forte mer. Creux 5 à 6 m.
[Michel] le serpent rouge représente la dérive de la nuit dernière.
14/02
[Didier] Nuit dernière impossible de dormir. Fort courant de nord, dérive de 18 km. Dans la journée conditions inchangées, encore une nuit sans dormir.
13/02
[Michel] Le dieu Eole va pour ces prochains jours (au moins deux, restons prudent) pousser notre aventurier vers le tropique du cancer, ligne que Didier ne souhaite pas dépasser, sinon à lui les accras des Antilles.
[Didier] En voyant à l’aube Hierro une nouvelle fois bien dessinée sur l’horizon j’ ai compris que la bonne avancé de la journée était en partie à refaire. En effet reculé de 7 km durant la nuit. On verra demain matin, la nuit va être agitée mais si dans le bon sens, On prend.
12/02
[Didier] Nuit avec enfin une dérive positive. Au réveil une hirondelle des mers vient nous saluer. Avant midi et pendant une heure il pleut averse. Le vent joue à la girouette toute la journée.
[Michel] Cette photo satelitte, peut montrer la difficulté de sortir des eaux territoriales des Iles Canaries …
icone ‘statue de la liberté’ = position estimée de Didier, ce jour … photo NASA, par l’ISS
[Michel] Bientot des vents contraires dans les Alizés !!!!
[Michel] Depuis Paris … 3307 km en vélo et en hydrocycle, jusqu’ à aujourd’hui.
11/02
[Didier – 11/02] Après du vent contraire hier et une quinzaine de km perdus dans la nuit, aujourd’hui léger vent ce matin, jusqu’à devenir une mer miroir cet apès midi. Image magnifique du jour, une trentaine de dauphins tachetés adultes 2 mètres et petits 1 mètre.
[Jean-Claude] RJ294F…Bx!…Vacation radio de 11Hs avec MyWay…Didier a eu de la visite, une centaine de dauphins, ils ont été filmés.
10/02
[Didier] Un problème en chasse un autre. Si avec les moyens du bord j’ai pu régler le souci mécanique, la météo elle ne nous fait pas de cadeaux. Quand vous verrez la carte de Michel vous comprendrez.
09/02
[Didier] Deuxième journée avec très peu de vent. En soirée dû imaginer un système D pour problème mécanique si le problème persiste je continuerais à la pagaie.
[Michel] Petite explication, aux ailerons des dauphins ce passe un petit changement de cap, cette nuit My Way a subit un petit courant contraire mais a toujours devant lui un boulevard de bonne condition météo,avec malgré tout un vent contraire E N de 25kh sur deux jours ,les mollets vont être mis à rude épreuve !!!
08/02/2023
Départ ce matin à 8h … Ernesto avec qui j’avais mangé une pizza la veille au soir était là ainsi qu’un sympathique couple de francais, Isabelle et Patrice, qui ont fait les images. La mer est restée calme toute la journée, contact cibi avec Jean Claude de Bordeaux. À midi une douzaine de dauphins tachetés sont venus nous saluer, après les deux dauphins rayés de dimanche.
07/02/2023
Même en serrant le plus possible le cap à l’ouest pour passer l’ile deHierro par le nord, rien n’y fait, on se retrouve scotché non loin de la côte à la tombée de la nuit. La météo annoncée par Michel avec un vent NE forcissant dans la nuit n’est pas fait pour me soulager. Je me réveille toutes les heures pour regarder si on ne se rapproche pas trop près des lumières des habitations. Au levé du jour s’est reparti mais cette fois par la côte Est la seule possible. Tenant un rythme déjà bien soutenu je dois redoubler d’efforts au bout d’une demi heure pour éviter que My Way ne soit projeté sur les rochers .Je ne sais pas où j’ai puisé cette énergie de pédaler sur un rythme aussi soutenu pendant 1h30, avec My Way pesant 800 kg. Certainement la peur de tout perdre après avoir fait autant de sacrifices pour en arriver où on en est. Notre bonne étoile veille sur nous. Après avoir croisé les gardes côtes dans l’après midi qui nous ont encouragés, l’escale à la Restinga sur Hierro est la bienvenue. J’ai pu régler un petit souci mécanique et logistique avant de partir demain pour le grand bond.
06/02/2023
Didier : « Arrivé à la Restinga Hierro. Je regarde si j’ai de la WiFi. Je dois aussi vérifier mécanique avant le grand saut. À plus. »
04/02/23
Isabelle a fait des photos depuis la terre à Los Gigantes
André, Brigitte et Antoine, présents sur le bateau accompagnateur pour la sortie du port et les premiers km, nous ont fait parvenir ces photos de Los Gigantes, à Ténériffe ….
Janvier 2023
Décembre 2022
Novembre 2022
————————————————————————————————————————————————————–
Cool petite rando avec les frangins le long de l’arête de Belair, dominant la vallée d’Abondance sous la brume automnale. Observations diverses avec deux écureuils, deux chevreuils, deux mouflons, deux chamois avec leurs pelages bruns noirs, annonciateur de l’hiver. Et cinq vautours fauves. Sans oublier les deux lapins de la photo .
Octobre 2022
Septembre 2022
Août 2022
juillet
juin 2022
mai 2022
avril 2022
mars 2022
En recherche d’une place pour laisser My Way en toute sécurité jusqu’au mois de Novembre, Marie et Michel en profitent pour me faire visiter les alentours. Ici le sanctuaire du 1er saint canarien, Santo Hermano Pedro que je vous laisse découvrir : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Betancur
Lettre et dessins recueillis par Pascal Bonnardot (Dauphiné libéré), auprès des CM1 de l’école Jeanne d’Arc (Thonon les bains). Encore une bonne raison d’aller jusqu’au bout de ce projet . J’invite d’autres écoles à se joindre à nous et à nous envoyer leurs messages et dessins, que je mettrai dans la capsule temporelle
« Didier Bovard L’année dernière, lorsque nous étions en CE2, Didier est venu dans nos classes pour nous parler de ses voyages.Il nous a montré un film sur la construction de son bateau-pédalo, son tour du lac Léman, son expédition jusqu’en Amérique.On a trouvé que c’était un peu fou de vouloir traverser l’Atlantique sur un bateau à pédales ! Sur la maquette de son bateau « My way », il nous a montré où il dormait. Il nous a aussi montré les sachets de nourriture lyophilisée qu’il mangeait…Il nous a expliqué qu’il avait voulu installer un fond transparent pour regarder sous l’eau mais que la bulle s’était cassée au moment du tour du lac.Didier nous a raconté que, parfois, il devait faire plusieurs essais, et même faire demi-tour à cause des tempêtes et du matériel.Il paraît que sur l’océan, il n’avance pas tout droit pour éviter les grands courants. Il nous a aussi donné des souvenirs de ses anciens voyages… : sa rencontre avec « Noisette », un oiseau qui a passé plusieurs jours avec lui et qu’il a même réussi à caresser, ses aventures en Arctique (il s’était fait mal à la jambe à force de pédaler, alors les bateaux les plus proches sont venus l’aider…). C’est courageux de continuer malgré les difficultés et les blessures ! À la fin de son intervention, on a fait un jeu dans lequel il fallait répondre à des questions au sujet de ses expéditions. Avant de nous quitter, Didier Bovard nous a demandé de faire des dessins et des lettres pour qu’il les emmène en Amérique dans une capsule temporelle qu’il déposera aux pieds de la Statue de la liberté en arrivant à New York. C’est sympa qu’il emmène nos dessins avec lui, comme ça, les personnes qui découvriront cette capsule à l’autre bout du monde pourront voir nos dessins et nos lettres. Bonne chance Didier ! »
Lettre et dessins recueillis par Pascal Bonnardot (Dauphiné libéré), auprès des CM1 de l’école Jeanne d’Arc (Thonon les bains). Encore une bonne raison d’aller jusqu’au bout de ce projet . J’invite d’autres écoles à se joindre à nous et à nous envoyer leurs messages et dessins, que je mettrai dans la capsule temporelle
« Didier Bovard L’année dernière, lorsque nous étions en CE2, Didier est venu dans nos classes pour nous parler de ses voyages.Il nous a montré un film sur la construction de son bateau-pédalo, son tour du lac Léman, son expédition jusqu’en Amérique.On a trouvé que c’était un peu fou de vouloir traverser l’Atlantique sur un bateau à pédales ! Sur la maquette de son bateau « My way », il nous a montré où il dormait. Il nous a aussi montré les sachets de nourriture lyophilisée qu’il mangeait…Il nous a expliqué qu’il avait voulu installer un fond transparent pour regarder sous l’eau mais que la bulle s’était cassée au moment du tour du lac.Didier nous a raconté que, parfois, il devait faire plusieurs essais, et même faire demi-tour à cause des tempêtes et du matériel.Il paraît que sur l’océan, il n’avance pas tout droit pour éviter les grands courants. Il nous a aussi donné des souvenirs de ses anciens voyages… : sa rencontre avec « Noisette », un oiseau qui a passé plusieurs jours avec lui et qu’il a même réussi à caresser, ses aventures en Arctique (il s’était fait mal à la jambe à force de pédaler, alors les bateaux les plus proches sont venus l’aider…). C’est courageux de continuer malgré les difficultés et les blessures ! À la fin de son intervention, on a fait un jeu dans lequel il fallait répondre à des questions au sujet de ses expéditions. Avant de nous quitter, Didier Bovard nous a demandé de faire des dessins et des lettres pour qu’il les emmène en Amérique dans une capsule temporelle qu’il déposera aux pieds de la Statue de la liberté en arrivant à New York. C’est sympa qu’il emmène nos dessins avec lui, comme ça, les personnes qui découvriront cette capsule à l’autre bout du monde pourront voir nos dessins et nos lettres. Bonne chance Didier ! »
11 mars – Petite virée sympathique chez Carmen et Basilio.
février 2022
28 février – Petite escapade aujourd’hui de huit heuressur les monts et le sol volcanique de la côte à l’ouest de Las Galletas. Quand je le peux je prends des renseignements sur les routes à suivre depuis les terres. J’ai remarqué qu’à la sortie du port il fallait prendre le large pour éviter que le courant nous ramène sur les récifs. Une fois le phare de la Rasca passé, la silhouette de l’île de la Gomera apparaît, nous montrant la route à suivre.
Quand un problème électrique survient, Michel saute sur son fidèle destrier, enfin dans sa fiesta et accourt cheveux au vent. Ici une amarre avait dessoudé le fil positif du panneau solaire.
Même l’horoscope nous suit de près Le Soleil évolue en Poissons jusqu’au 20 et, en tout début de mois, il encourage les démarches audacieuses, voire novatrices, il favorise votre expansion, qu’elle soit économique, sociale ou peut-être idéologique. Vous vous rapprochez d’un rêve mais restez réaliste pour ne pas vous égarer. À partir du 20, l’astre du jour investit le signe du Bélier où tout devient effectivement possible et peut être tenté !
25 février – Avant le départ de Las Galletas (Espagne), un petit retour en arrière, avec cette carte qui montre le chemin déjà parcouru par Didier. 3439 KM !!!!!
23 fevrier – Il nous aura fallut 16 heures de pédalage non stop pour enfin trouver refuge dans un port, mais réservés aux gros bateaux, il faudra attendre encore une demi heure pour avoir l’autorisation d’y rester. Heureusement car la nuit tombait et mon genou droit n’aurait pas fait un km de plus. Après une bonne nuit de sommeil aidée d’un anti-inflammatoire, on repartait plus vaillant que jamais aux premiers rayons de rejoindre le dernier port sur la côte sud de l’île, Las Galletas, porte donnant sur le grand large. Suivant mon instinct, aidé par la météo annoncée, je décidais d’y faire escale. Bonne pioche puisqu’en milieu d’après midi, le vent favorable depuis deux jours vira de bord en venant plein ouest. Continuer aurait été inutile voir dangereux, nous ramenant près de la côte. Aujourd’hui même type de vent, bien soutenu. J’en profite après la visite de Michel et Marie de faire du rangement, déjà le souk après seulement deux jours de navigation . Ici je me sens mieux qu’à Santa Cruz, l’ambiance plus chaleureuse, déjà invité à dîner sur le bateau de Barbara et Philippe hier soir, sympathiques hauts savoyards d’Annecy. Maintenant le problème est simple, pour prendre le meilleur envole et passer entre l’île de La Gomera au nord et celle de Hierro au sud, il faut attendre « La calima, qui désigne aux îles Canaries un vent d’Est chaud et violent, chargé de sable et de poussière provenant du Sahara. Ce vent est particulièrement fréquent en hiver ». Donc « patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage » comme le disait si bien tonton La Fontaine . Et mon projet est avant tout un projet de rencontres et de découvertes en tous genres, et jusqu’à présent, je suis comblé. Pourvu que ça dure encore jusqu’au delà de l’horizon .
Sur le départ du puerto de grenadilla, ce mardi matin, 22 février…
Nouvelle du soir (21 février) …. Après 15h de pedalage Didier est en sécurité dans un port pour la nuit. Il devrait reprendre la navigation demain très tôt et dispose d une fenêtre météo favorable de 3 jours pour rejoindre les alizés.
21 février – Michel de Ténérife, cibiste nous envoie les infos de cette journée, de départ.
Pour ceux qui suivent la carte de la balise de Didier, celle ci se met à jour toutes les 30 mn.
21 février – Malgré un début d’angine, je tente une sortie demain matin très tôt, profitant du faible vent, même si en fin de matinée il devrait nous pousser sur la côte. En milieu de semaine pas franchement bon non plus, puisque du NE (Nord-Est) se lève, on verra où il va nous emmener. Côté mécanique si un problème revient, Michel sur Ténérife est prêt à nous diriger sur un port. Je croise tout ce que je peux. Merci de le faire aussi
20 février – Une nouvelle fois Marie et Michel ont voulu m’inviter dans leur petit paradis sur les hauteurs de Güimar. Au petit déjeuner, croissants et petits pains au chocolat, et au déjeuner, pizzas fait maison. Quand je pense à ce que je vais manger dans le bateau .
MISE A JOUR EN DESSOUS DU 17 au 18 FEVRIER
17/02 L’aventure c’est l’aventure. Encore confirmé ce matin. À 4h30 debout après un dernier verre sur un catamaran avec un sympathique équipage franco-neuchâteloise, Laura, Aurélie et leur capitaine Philippe. Le vent étant tombé, c’était le moment de mettre les voiles, même si j’en avais pas. À peine sorti du ponton, premier déraillement, puis un autre et un autre après réglage. N’ayant pas mon ami Oberson Daniel concepteur de la partie cycliste de My Way des premières traversées, je ne comptais que sur le système D de Didier après être sorti du port un km plus loin et avoir de nouveau déraillé dans le ressac. De retour au ponton, je compris qu’ayant changé de plateau, passant d’un 50 à un 48 dents, la chaîne n’était pas adéquate, elle se trouvait trop grande ce qui me fit déraillé malgré un tendeur de chaîne. Après plusieurs essais, je décidais de comprimer au maximum le presse-étoupe pour permettre à une chaîne plus courte de se mettre en place. Maintenant tendue comme un string, aucune chance qu’elle ne déraille, le seul risque est qu’elle casse en pédalant. Le vent s’étant levé, je vais attendre demain matin si la météo est bonne pour refaire un essai, au cas où je devrais revenir encore au port
17/02 Merci pour vos derniers messages, mais je vais vous rassurer en vous disant que le départ est repoussé à lundi prochain. Pourtant je voulais partir demain matin, mais les plaisanciers avec qui j’ai discuté aujourd’hui m’ont déconseillé de le faire, la raison est qu’une grosse perturbation arrive dimanche. On l’aurait prise de plein fouet entre Ténérife et Hierro et nous aurait fait descendre vitesse grand V dans le sud, et comme le Brésil n’est pas la destination…Lundi le calme revient, je vous donne un site sympa où l’on peut voir les animations météo sur la planète.
https://www.windy.com/?fbclid=IwAR0DyRC8Lm8e6fOh79rlU9VGe5MLuKwpCqakIe2VK6XSTKpbcZj0pRIySy4
16 février … Le départ prévu demain matin si le vent ne souffle pas trop, le problème est qu’à la sortie du port il souffle en direction des récifs. Déjà qu’aujourd’hui en voulant faire des photos le bateau s’est fait embarqué dans le port, aucune possibilité de le ramener à sa place, du coup je suis à un autre ponton après le refus des gardes port de me tracter. C’est une ambiance de non aide ici. Hâte de partir, même si la météo pour ces prochains jours ne sera pas toujours favorable, il faut s’attendre à être embarqué au sud, mais avant il faut passer les côtes de Ténérife sur plus de 80 km pas simple non plus. On croise les doigts
15/02 Petit break ce dimanche et lundi après avoir été invité par Marie et Michel, résidents français installés dans un petit paradis sur les hauteurs de Güimar, à une trentaine de kilomètres de Santa Cruz. Retraités heureux aux grands coeurs, ils m’ont fait passer un moment de franche rigolade, avant de penser au départ qui se précise .
La traversée de l’Atlantique de Paris à New-York !!! Didier Bovard est revenu ce mardi 01 février sur Ténérife (Espagne).
Janvier 2022
Ces 2 derniers jours (7et 8 déc) … Didier va bien et il entame quelques mises à jour du My Way. On communique par téléphone et il a prévu de rentrer passer les fêtes en France !!! Il a pas l’accès au wifi sur l’île donc il ne peut pas encore lire tous vos messages… Je continue donc à faire l intermédiaire 🙂
[message du 06 décembre – Arrivée à Ténérife] – Didier Bovard
32 jours pour arrivée, 31 jours de galères, le dernier ne pouvait pas être autrement. Rével presque au pied du phare délimitant le nord de l’ile, puis 5 h debout sur les pédales avec une houle de 6 m qui avait tendance à nous diriger vers les falaises. Autant vous dire que les 20 km en direction du port, je n’étais pas frais, mais le plus dur reste à venir. Ayant une position GPS du port, je m’y fiais, mais arrivé devant-ci, l’entrée se trouve beaucoup plus loin à peut etre 300 m. Le courant venant contre la digue protégeant le port. Au bout d’une 1/2h à nous rapprocher dangereusement de la digue, je demandeais à un remorqueur de nous aider. Il me fit signe qu’il avait appelé quelqu’un et ne pouvait arrêter de pédaler, on atteignit la moitié de la distance, sans voir personne venir nous aider. Mais le pire restait à venir, le courant est devenu de plus en plus fort, je dû forcer plus sur les pédales, si bien que la chaîne saute une fois., puis deux et le temps de la remettre en place, on se rapprochait de la digue. A la cinquième fois, pljus le temps, obligé de prendre la pagaie pour ramer et nos écarter du mur. Je geulais tant que je mince au cas où derrière la digue, qulqu’un pouvait m’entendreet ce fut le cas, un petit atroupement se forma, certains avec des bouées prêt à me les lancer. La scène a durée presque 1 heure et voyant que les gardes-ports étaient trop de temps à arriver, ce sont des civils avec un petit zodiaque qui nous ont sorti de là. Je l’avais dit, jamais 2 sans 3, le cargo, l’hélico, le zodiac. Après une bonne douche et rasé de près, j’ai commencé à faire du rangement, je dois aussi vérifier l’électricité pour où est le problème, changer le pédalier et le roulement. Mes genoux doivent être aussi durement touchés. J’espère ne pas avoir poussé trop à bout. De ce fait, après quelques jours ici, je remonterai en France, passer les fêtes avec ma famille et trouver un ou deux sponsors. Encore merci pour vos encouragements et vos infos. Au fait la scène de la digue a été filmée.Je vais essayer de retrouver la personne et regarder sur les réseaux sociaux peut etre qu’elle faitle buzz !!!
message du 05 décembre
Navigation délicate houle de trois mètres ENE avec vagues croisées une s est même invitée à bord j ai dû éponger trois litres. Les gardes côtes de Tenerife suivent de près notre approche, ils m’ont demandé si j’avais besoin de quelque chose j’avais répondu une glace. Ce soir filmé une belle tortue lieu voir s il y avait à mieux sous la coque. Demain l’île va se dessiner sur l’horizon avec la météo annoncée qui va pas être simple d’arriver.
04 décembre …. La nuit dernière pris encore de belles déferlantes et dans la nuit, j’ai senti mes pieds mouillés … heureusement, après enquête, ce n’était qu’une bouteille d’eau qui s’était vidée . Aujourd’hui, sans doute la plus belle journée depuis le départ, après celle rock en roll d’hier cela fait du bien, et aussi parce que on se trouve à 100 km de Ténérife et au fait si quelqu’un peut me donner la latitude nord de l’ile sa serait bien sympa … c’est le point que je vis pour avoir une chance d’arriver au port de Santa Cruz.
SMS de ce 3 décembre … « Jamais 2 sans 3. Dimanche, je refusais de monter à bord d’un cargo dans une mer démontée, aujourd’hui c’est dans un hélicoptère MRCC, Las Palmas, contacté par un membre de l’équipe qui a hâte de me savoir en sécurité. Après presque mois de galère sur cette partie de l’océan qui nous a pas fait de cadeau, on doit nous laisser ce plaisir immense de voir enfin la côte se dessiner sur l’horizon après si l’on doit venir nous chercher pour nous aider à entrer dans un port, c’est que le job aura été fait. Encore un grand merci à l’organisation du sauvetage côté Français et Canarien, métier dont je serais toujours fan. »
02 décembre… Navigation usante aujourd’hui, bon vent et houle de nord de 2 à 3 m mais vagues croisées. Contact du CROSS GRIS NEZ, centre de sauvetage basé dans le nord de la France. C’est une nouvelle fois Raymonde, une amie suissesse, qui mes a contacté, soucieuse de mes problèmes rencontrés avec mon matériel de communication. En 2012, elle avait déjà appelé GRIS NEZ qui avait organisé mon sauvetage en mer du Labrador, pris dans une grosse tempête. J’avais alors perdu My Way, puis retrouvé, 11 mois plus tard en Islande. Gros bisous Raymonde, et merci à GRIS NEZ de veiller sur nous. Ce soir, vent de 40 km/h, creux de 3 m, je sens que je vais encore bien dormir.
Message de ce 1 décembre
« Si la nuit derniere a ete calme celle qui vient risque d etre plus agitee. Nous sommes a une centaine de km de Lanzarote et estimer le jour d arrivee a Tenerife, l ile esperee je ne saurais le dire, comme personne ne peut me donner une tendence meteo sur cinq jours »
[SMS] 30 novembre – Didier Bovard
Enfin une journée à pédaler dans de bonnes conditions, après 3 jours et 3 nuits cauchemardesques. Dimanche, un cargo d’une centaine de mètres a fait demi-tour, nous voyant dans des creux de 8 m mais j’ai dit que ça allait. La nuit My Way a été bombardée de déferlantes surpuissantes … je me demande encore comment il a tenu. Hier matin, amais vu sa, des creux de 10 m meme 12 que j’ai comparé à deux fois la longuey du bateau toute la journée. Je me suis tenu prêt à lancer un SOS et je me suis dit, si y a un cargo qui passe, je monte à bord. Un cargo est passé et je ne l’ai pas pris …
Samedi 27 nov à 17h30
Message de Didier
« impossible d’envoyer des news, sa bouge trop »
[SMS de Didier – 26/11/21]
Après une nuit calme, le vent a monté les tours creusant la houle jusqu’à des creux d’environ 7 m. Déferlantes et vagues croisées ont rendu la navigation extrèmement délicate, heureusement que j’ai une confiance aveugle dans My Way. Je croise un chalutier et un voilier et en voulant fermer précipitemment le capot pour éviter que de l’eau entre, je renverse la moitié de mon déjeuner sur mon tee-shirt et sur le plancher.
Jeudi 25 novembre, Didier a presque passé une nouvelle nuit blanche. Il a dormi qu’une heure juste avant de se lever. Vers deux heures du matin, il a entendu que sa frottait vers sa couchette … il a tout de suite pensé à une tortue. Au niveau des conditions de navigation, jusqu’en milieu de matinée de ce 25 novembre, grosse houle avec des vagues croisées, le forçant à rester un maximum vigilant. Il a aussi croisé un ferrie, venant surement des Canaries.
SMS de Didier… 24 novembre à 17h30
« Le courant fort de NE s est adouci en deuxieme partie de nuit me permettant de dormir un peu. Toute la journee pousses et meme souleves
par une grande maison. Impressionnant de se retrouver a au 5 m de haut et de dominer quelques secondes toute la plaine oceanique. Encore une tortue ce soir qui vient nous saluer »
mardi 23 novembre à 18h
« Nuit blanche à se faire chahuter sans arrêt. Au réveil fort courant de sud, reste debout dans la cabine, toute la matinée à regarder les déferlantes. Un cargo est passé non loin de nous ainsi qu’une petite tortue se jouant des vagues. A midi, un énorme grain s’est abattu sur nous, puis en débur d’après midi le vent du nord est enfin revenu, nous faisant reprendre notre route »
Les nouvelles de Didier Bovard, pour ce 22 novembre !!
Les courants sont toujours contraires, il en a un peu marre de cette situation qui force à tourner en rond. Aujourd hui pendant qu il dégustait des spaghettis aux maquereaux, un voilier s est approché, lui permettant de se délester au passage de 2 sacs poubelles de 50 l de plastiques… Peut être va t il revoir l équipage aux Canaries où je le rappelle il va faire une escale
[2eme partie de nuit, le vent est tombé mais un courant SE a résisté nous contraignant à prendre une diagonale pour grapiller quelques milles. Si vous pouvez nous envoyer une bonne Bise du Léman, ce serait sympa]
dimanche 21 novembre – didier bovard
Samedi 20 novembre,
Coryphenes d environ 50 cm sont installees je les vois a travers le hublot du plancher. (32.2265, -11.9203) – Didier Bovard
Conditions inchangees ne permettant pas de pedaler. Un enorme grain est passe deversant de la pluie pendant une dizaine de minutes. Sous My Way les dorades (32.2257, -11.9207) – Didier Bovard
19 novembre SMS de Didier Bovard
[Nuit trop calme le courant a tourne nous faisant perdre une douzaine de km si cherement gagne la veille. Toute la journee a eviter de perdre encore trop de terrain et j’ai mis une ancre flottante mais je m attends au pire. La belle image un papillon pendant que je mangeais, est venu sur mon pied a monté ma jambe avant de repartir.]
les news du 18 novembre !!
Pas trop le moral aujourd’hui sans musique ni cb journee tres tres longue heureusement a midi une dizaine de petits dauphins tachetes sont venus enus nous voir et en fin d apres midi, un contact etait tout proche avec un voilier mais il a continue sa route.
SMS du 17 novembre à 18h15- Didier Bovard
(Dans la nuit le vent a monte les tours nombreuses deferlantes sur la coque. Courant fort toute la journee avec vagues croisées plus dangereuses. A réussi a me casser un bout de molaire avec un grain de maïs)
[La nuit derniere a travers mon plancher transparent du plancton au moindre contact se transformait en gerbe d etoiles. En fin d apres midi une bande de marsouins viennent nous saluer nous gratifiant de 2 belles pirouettes] 16 nov 17h30 – Didier Bovard
lundi 15 nov – 18h De Didier Bovard « Aujourdhui la mer fut un long fleuve tranquille peut etre une premiere nuit a dormir. On se trouve entre le rail des cargos a l est et Celui des voiliers a l ouest. J attends qu un vienne nous voir pour donner un grand sac de plastique pour faire de la place »
14 nov 2021 – J’ai reçu ce soir SMS de Didier Bovard qui est toujours en route vers les Canaries pour une escale technique !!!! »Nuit derniere My Way s est pris des gifles toute la nuit ce manque de sommeil devient pesant. Encore une tortue ce matin et un voilier au Loin. Fait l exploit ce soir de faire des spaghetti sans m ebouillanter accompagnees de terrine de Beaufort offert par Eric et ses enfants »
Nouvelles du 12 novembre …. » Pour cette semaine, visite surprise d’une tortue au petit déj. Vent du nord soutenu, avancée régulière. »
11 novembre à 18h SMS de Didier Bovard
/Nouvelles. la nuit derniere jai reve donc dormi un peu. je ne sais pas comment j’arrive encore a pedaler la journee devrait que ca dure/
10 novembre 2021 à 18h30
« News. Journee qui se termine encore sur les genoux et en feu. Difficile de faire glisser les 900 Kg de My Way sans l aide d un courant »
Didier Bovard
Les cartes sont réalisées par Éric de #eliseradio, c’est un gros boulot de précision car la balise gps embarquée de Didier ne marque plus les points de relevé dans l’océan ! Il faut donc qu Éric fasse chaque matin sur Google maps pro, la relation entre les données latitude longitude de la balise et le report du point sur la carte maps, que vous see sur l écran.
08 novembre 2021 … un NOUVEAU message de Didier Bovard !!!
[Du mieux hier vent moins et toujours dans la bonne direction dors toujours pas et avec feu flash pour les cargos ce jour]
[SMS de Didier Bovard] 07/11/21, Condition de mer tres difficile 2 nuits sans dormir mal de dos de mer de genou j espere qu il y aura du mieux.
Restez connecté ces prochains jours 🙂 y a du nouveau du côté de Sagres (Portugal) !!! Didier Bovard
Aux nouvelles de ce lundi 1er novembre, il écope toujours de l’eau dans son bateau, et dort très mal depuis quelques jours, du fait des mauvaises conditions météos sur le port de Sagres.
Octobre
29 et 30 oct … Didier Bovard est seul à Sagres, Gérard étant repartit avec la remorque sur France. Hier, le bateau a été amarré au port à Sagres. Malhereusement, une fuite d’eau a été détecté par Didier !! Il a re-pensé à son press étouppe mais la fuite venait d’autre part. Avec des personnes belges et portugaises rencontrés sur place, il a pu acheter du matériel de réparation et colmater la fuite.Didier dort sur son bateau, et vit dessus, en attendant une fenetre de beau temps pour partir, et il attend également, la livraison de ses autocollants de son dernier sponsor en date, la région AURA.Le départ ne se fera pas avant milieu de semaine prochaine.
Didier Bovard est à Sagres (Portugal) d où il va prendre le départ pour la traversée de l Atlantique en direction de NY !!!
Quelques jours encore à terre pour préparer et ranger le bateau, tester une dernière fois les matériels de communication et les instruments de bord.
Puis attendre une fenêtre météo favorable de 3 jours d’affilé minimum et l’autorisation de la capitainerie de Sargues pour partir.
Nous vous tiendrons au courant, de la suite du grand défi sur ce groupe et le site internet didierbovard.com 🙂
27 octobre 2021!!!! Ils sont arrivés à Sagres au Portugal Didier Bovard et Gérard…..
Lundi 25 oct- Ola. Journée qui devait être tranquille avec un tracé suivant une nationale. Mais voilà, comme rien n’a été simple depuis le début, la journée tranquille c’est tournée en galère. La nationale par portion et on ne sait pourquoi, s’est trouvée interdite aux vélos sur plusieurs dizaines de kilomètres, nous faisant passer sur l’ancienne route juste à côté mais en piteux état. Lors de passages de village nous avons même rencontré des portions de routes en pavés. Le pire arriva en milieu d’après midi où de nouveau sur une route interdite aux vélos, et aucune autre qui partait dans la bonne direction, je dus faire au moins cinq kilomètres à pied à travers champs de maïs et d’oliviers avant de remonter sur la bécane et filer sur Castro Verde où l’on dors dans un camping. Dure journée, surtout que je suis arrivé avec un pneu crevé 🙄. On verra demain si c’est plus calme . Didier Bovard et Gérard
Week end du 23 et 24 octobre… Quelques photos du périple. Hier obligé de visiter la campagne en faisant un surplus de km à cause d’une course de vélo 😁. Malgré des soucis de genou et deux jours d’un problème mécanique, la chaîne restante bloquée sur le grand plateau, rappelant plus pendant les nombreuses montées, on avance toujours sans faiblir. En soirée nous avons trouvé où dormir, au calme, puisqu’à côté d’un sanctuaire. Ce matin sous un ciel dégagé et un petit air frais, rempli d’énergie positive, je me suis élancé sur la route vallonnée, arrivant à Redondo, quelques 150 km plus longe, les genoux en feu, mais heureux d’être en terre portugaise . Ce soir à Dort sur le parking d’un Inter marché. Didier Bovard et Gérard
vendredi 22 octobre … Dodo au camping Las Catalinas, connu par ceux qui suivent le chemin de Compostelle. Le parcours d’aujourd’hui a été chaotique avec des cols à monter dont un à près de 1400 m. En d’autres temps, pas de souci, mais avec ma blessure aux fesses et un genou droit qui me tiraille ça devient problématique. Je dois gérer l’effort et penser que demain si tout va bien et si j’arrive à avaler les km comme une crème glacée, on respirera l’air portugais
19 oct – Ce soir on dort au camping Riaza après 133 km de montées et de descentes. Toujours la pêche malgré mes blessures aux fesses qui ne guérissent pas vite et une douleur au genou droit que je dois surveiller de près.
17 octobre 2021 – SMS de Didier
Ola !! Arrivée au camping d’ Olite (Espagne), enfin de la wifi !! Journée de montée très raide sur plusieurs kilomètres pour sortir des Pyrénées. Ne pas s’inquiéter de la balise ce soir, je suis sorti d’Olite d’une quinzaine de km en vélo quand Gérard a rencontré quelqu’un qui lui a dit qu’il avait un camping à Olite, donc on a mis le vélo das la voiture pour revenir en arrière, et demain (lundi 18), je repartirai d’où je me suis arrété.
16 octobre 2021, Départ un peu tardif. La graisse de canard fait bien dormir et pèse sur l’arrière train. Mais… toujours superbe !!!
16 octobre 2021, C’est parti ! Que les forces de tous éléments soient avec toi
15 octobre 2021 – Il est arrivé ! – Christophe Dupont – ville de Dax
15 octobre 2021 -My way est là. On attend Didier – Christophe Dupont * ville de Dax
14 octobre 2021 – A l’heure où nous croisons fréquemment des vendangeuses sur nos terres charentaises maritimes,quelle belle surprise ce matin que cette Objet Flottant jusqu’à lors Non Identifié à Jonzac ! Merci pour cette belle rencontre et ce bref moment de partage!Belle aventure que ce dépassement de soi !Que les courants vous soient favorables! Alice Tardy
Mercredi 13 octobre – départ matinal de Boivre La Vallée (86).
Ciao l’artiste et bon vent
C’était un réel bonheur de vous avoir, toi et Gérard, avec nous pour cette petite halte. Virginie Braconnier
Mardi 12 octobre – Halte dodo à Boivre La Vallée Commune. Nous attendons Didier d’un instant à l’autre. Virginie Braconnier
11 oct 2021 – SMS de Didier Bovard
« Ce soir on dort au camping municipal d’Amboise en face du château où Léonard de Vinci mon idole a vécu ☺️ »
Arrivée au camping d’Amboise
11 oct 2021 – Après une nuit à Étampes, C est depuis la Loire, plus exactement entre Orléans et Tours (à 17h15) que Didier et Gérard nous envoie de leurs nouvelles….
C’est parti pour la 1ere étape … de Paris à Sagrèce au Portugal, dimanche 10 octobre 2021
Le départ fictif devant la mairie de Thonon, dans la nuit du samedi 10 octobre au dimanche 11 octobre
Images tournées à la Chapelle d’ Abondance (74)
La chaine de TV, TF1 est venu faire un reportage à Thonon les Bains. Diffusion, le jeudi 07 octobre dans le journal de 20h.
Merci au Club Subaquatique Thonon pour avoir mis à disposition de Didier et l’équipe de TF1, son bateau pour le tournage du reportage, diffusé ce jeudi 7 octobre dans le 20h !!!
Installation du My Way, au port de Rives, pour le tournage du reportage au 20h de TF1 … ensuite le bâteau remontera à Morzine, pour l’installation des panneaux solaires et les derniers réglages !!
Septembre
/https://eliseradio.com/wp-content/uploads/2021/07/ELISE-RADIO-INTERVIEW-DIDIER-BOVARD.mp3
Le rythme s’accélère …. le My Way a été mis à l’eau au lac de Montriond (Morzine) pour vérifier l’étanchéité. Résultat, une petite fuite a signalée, après réglage, le bateau sera pret lundi 3 octobre pour le reportage de TF1 sur le lac Léman.
Des nouvelles de Didier Bovard dernière ligne droite avant le départ pour le My Way, qui est à l’atelier chez Eric Feig à Morzine. Au programme, installation du siège et divers réglages pour Didier Bovard, et installation électrique et panneaux solaires pour Eric.
Jeudi 16, invité à présenter mon projet au Cercle des Dirigeants d’Entreprises http://www.cdegeneve.ch/en/ à l’hotel Président Wilson de Genève. Rencontres sympathiques et enrichissantes entre passionnés.
Hier au soir le My Way a pris de l’altitude à Morzine dans la grange d’Éric Feig, responsable de la communication du projet https://www.facebook.com/EliseRadioTV afin qu’il puisse installer les instruments de bord et bientôt les nouveaux panneaux solaires.
My Way est emmené en Suisse au Mont sur Lausanne où il y restera près d’une semaine. Matthieu Bongard https://www.facebook.com/bulletlinersuisse, pourra ainsi protéger la coque d’un revêtement en polyuréthane, aux normes écologiques.
Préparation du tissus de fibre de verre pour l’étanchéité de la plaque de polycarbonate fixée au plancher, ainsi que l’aileron. Un travail laborieux m’attend.
Comme tout grand projet les imprévus sont au rendez-vous, et donc du retard dans le planning. My Way étant resté plus longtemps sur Suisse chez Bullet Liner pour assurer son étanchéité, la mise à l’eau n’a pas eu lieu et le reportage avec TF1 reporté à la semaine du 4 octobre, quand on voit le temps qu’il fait c’est très bien ainsi. Nous pourrons ainsi peaufiner la préparation du bateau avant des essais sur le Léman, avec l’installation de tous les instruments de bord et des nouveaux panneaux solaires installés dans la grange d’Eric Feig à Morzine. Un nouveau partenaire vient nous rejoindre avec les Eaux de Thonon-les-Bains qui nous offre 400 litres d’eau pour le voyage et le pilote pour conduire le convoi de Paris à Sagres, trouvé avec mon ami Gérard, qui a beaucoup de courage d’avoir pris cette décision 😉
Août
Hello everybody. Quelques news fraîches et un message à passer et si le cœur vous en dit à partager. Merci d’avance. Pour la rénovation de My Way, n’ayant pas trouvé un chantier naval pouvant me faire le travail du collage et de l’étanchéité en epoxy, j’ai pris la décision de le faire moi-même, mais en colle hybride et en polyester. Ce dernier moins adapté en condition humide, mais il y a des solutions pour contourner ce souci. Je n’ai plus qu’à attendre mes commandes et de m’y atteler avec ferveur. Côté médias, après un excellent article dans French Morning, site d’actualités leader pour les francophones et les francophiles résidant aux États-Unis, ce matin un journaliste de TF1 m’a contacté pour un reportage en septembre. J’espère que cette nouvelle va booster ceux qui réfléchissent encore à devenir partenaires.
Je recherche pour le mois d’octobre une personne de confiance ayant le permis BE, pour tracter My Way de Paris à Sagres et ensuite revenir seule à Thonon-les-Bains. Cette personne devra aimer l’aventure autant que moi et me supporter car la route sera longue. Mais pas d’inquiétude, il n’y aura que moi sur le vélo . Si vous avez des idées ou des questions, n’hésitez pas à nous contacter.
.
Souvenirs, souvenirs. En août 2002 j’arrivais à Memphis Tennessee avec My Way, pour rendre un hommage singulier au King, après 17’000 km en pédalant sur l’Atlantique et 3’000 km en vélo. Sept ans de ténacité en partant d’Évian-les-Bains ma ville natale.
Merci Elvis pour ces années fantastiques les plus belles de ma vie d’aventurier, faites de rencontres inoubliables, humaines et animales. J’ai pu à cette occasion découvrir d’autres horizons, et dépasser par là même, mes propres limites.
Aujourd’hui 16 août cela fait 44 ans que tu es parti, enfin c’est ce qu’on raconte, car tu es encore venu ce matin me pousser la chansonnette dans le bateau, histoire de m’encourager à continuer ce nouveau projet .
Juste pour info. J’ai envoyé hier une cinquantaine de mails aux chantiers navals français et suisses du bord du lac Léman jusqu’aux lacs d’Annecy et du Bourget. Le but est d’en trouver un qui puisse me faire l’étanchéité du plancher de My Way et son aileron. Une petite matinée de travail. Jusqu’à présent quatre m’ont répondu par la négative. J’attends encore jusqu’au week-end prochain et si toujours pas trouvé, je prendrais mon courage à deux mains et surtout une solide protection pour m’attaquer à l’epoxy en espérant éviter l’allergie Sinon si vous avez une idée pour m’épargner ce calvaire, sautez sur votre clavier et dîtes-la moi sans trop tarder . Merci.
Garmin – Balise de communication par satellite inReach. Celle que j’aurai dans le bateau.
Aujourd’hui profité du beau soleil pour s’oxygéner les globules rouges, avant les grosses bulles salées . Au programme avec mes deux frangins Pascal et Franck, la Pointe des Mattes 2010 m par le chalet de la Torrens et retour par le refuge de Trébentaz. Cette sortie m’a permis d’essayer ma balise de sécurité Inreach enregistrée chez Garmin par mon ami John de Morges (CH) https://marine-electronic.ch/ On peut voir le tracé sur une photo.
Sympathique rencontre avec Guillaume Paillette de Karmaline https://www.karmaline.fr/ venu de Marseille pour passer quelques jours dans notre région. Il ne voulait pas repartir sans voir la bête, enfin les deux . Sûr que sur la Canebière il n’en verra pas de tel bateau .
Le lac Léman et la Dent D’Oche 2222 m vus de la pointe de Lachau 1962 m.
Aujourd’hui sympathique rando avec mes deux frangins Pascal et Franck sur la pointe de Lachau 1962 m, entre les Cornettes de Bises et le Mont Chauffé. Belles surprises avec la cueillette de girolles et d’ailes d’épervier ainsi que l’observation de vautours fauves et de faucons crécerelles. Mais la plus surprenante fut celle d’une petite vipère péliade (50 cm) qui pensait passer inaperçue sur le tronc d’un arbre. Mais elle ne savait pas que la veille, mon opticien m’avait dit que j’avais une excellente vue . Désolé de t’avoir dérangée, et merci de m’avoir permis de faire ces quelques belles images
Juillet
Vue de La Montagne de Pertuis 1892 m sur la Chapelle d’Abondance.
De l’arête de Bel Air, le Mont de Granges au loin. Si vous avec de bons yeux, des chamois se cachent dans le paysage.
La ville de Thonon-les-Bains est le premier grand partenaire du projet, j’espère qu’elle ne sera pas le dernier . Un grand merci à Philippe Lahotte, (entre autre maire adjoint aux sports) de l’avoir soutenu et présenté au Conseil Municipal, à monsieur le Maire et aux Conseillers
Comme les ruisseaux font les grandes rivières qui vont se jeter en mer, les petits travaux prennent une grande importance pour qu’un projet avance. Un grand merci à Oberson Daniel pour le pédalier et les pignons. À l’atelier mécanique René de Siebenthale à Bex (CH) https://www.desiebenthal.ch/index.php/ pour l’adaptateur en inox entre la roue libre et le renvoi d’angle. À Mark de « l’atelier vélo » de Thonon pour le montage du pédalier https://www.velometier.com/fr et à CMC http://www.cmc-constructions.com/ pour les soudures de l’aileron. Image : Pédalier 52 dents monté sur un support inox pour l’intégrer au bateau.
Adaptateur en inox vissé à un pignon de 17 dents. Le tout sera emboîté dans le renvoi d’angle.
Aileron en sapin fixé par des tiges filetées au tube étambot où passera l’arbre d’hélice.
Aileron fixé sous la coque de My Way. Il sera ensuite stratifié avec du tissu de fibre de verre collé à l’epoxy.
Hier soir une sympathique rencontre à Morzine derrière le micro d’Elise Radio https://www.facebook.com/EliseRadio/groups/... d’Éric Feig. Un grand passionné comme je les aime. Une heure d’interview entrecoupée de chansons du King en mon honneur, durant laquelle j’ai pu relater mes aventures passées et celle à venir. Un partenariat s’en est suivi et sûrement de belles surprises à venir, avec déjà un nouveau groupe dédié au projet que je vous laisse découvrir sur ce lien : https://www.facebook.com/eliseradiobovard
Ce dimanche avec mes deux frères Pascal et Franck, nous sommes de nouveau partis en randonnée au pied du Mont de Granges qui culmine à 2432 m. Plus modestement nous avons pique-niqué à 2000 m sous un ciel bien dégagé et un vent qui heureusement rafraîchissait un peu l’atmosphère. Pour moi au menu, une succulente pizza de chez Felicita à Larringes https://www.pizza-felicita.com/ . La Nature nous a gratifié de belles rencontres, chamois, mouflons, aigle royal et faucons se sont succédés tout au long du parcours, rendant l’effort beaucoup moins dur .
J’ai le grand plaisir de mettre ce message de l’école Jeanne d’Arc située à Thonon-les-Bains et leurs photos qui me font chaud au cœur et m’encouragent à réaliser ce beau projet :
» Quelques photos d’un projet réalisé fin juin autour du thème transatlantique. Un animateur Kapla a aidé les élèves de CE2 à bâtir une scène en planchettes de bois entre l’Europe et New-York. On peut voir la tour Eiffel et les immeubles parisiens, le tapis bleu pour l’océan Atlantique avec My Way au milieu se rendant vers la statue de la Liberté et les gratte-ciel. Un petit clin d’œil qui vous plaira certainement…
Les enfants sont vraiment entrés dans votre projet c’est beau à voir.
D’autre part, nous avons fini nos petites créations pour la capsule temporelle que nous vous enverrons très bientôt.
Audrey et Elodie. «
Jeudi 15 juillet invités avec My Way à Morzine à l’occasion du stage des jeunes rugbymen franco-suisses. Une cinquantaine d’enfants très enthousiastes à la vue du bateau et à la conférence au programme. Une belle soirée avec des sympathiques encadrants conclue par une tartiflette de saison .
Je pose en compagnie d’Andrew Davidson, écossais en costume pour l’occasion. Andrew a offert les maillots au club et a désiré que ma devise « N’arrête pas ton esprit aux frontières de l’impossible, seul l’horizon est inaccessible« , y soit présente. J’espère qu’elle apportera de la force à ces jeunes futurs champions.
Belle rando aujourd’hui dans la Vallée d’Abondance, au pied du Mont-de-Granges (2432 m) avec mes deux frangins Pascal et Franck. Pour ceux qui connaissent, nous sommes montés par le refuge de Trébentaz et redescendu vers les chalets du Folliet. Écureuils, chamois, aigle royal, marmottes, faucon et yacks (refuge de Trébentaz) étaient au programme. Chemin faisant nous avons aussi été attaqués par une bande organisée de champignons, bolets et girolles se sont mis en travers de notre chemin, prêts à en découdre. Après un rude combat, ils ont voulu s’échapper et prendre leurs pieds à leurs cous, mais pas assez rapide pour le couteau suisse, qui les fit passer de la mousse au panier sans sommation.
Sous la baguette d’Alexandre Wack les étudiants en métallerie du lycée professionnel de Thonon-les-Bains, Paul Lavy et Nicolas Chapouthier, ont fait un super travail sur l’armature en inox du siège et du pédalier. Merci à tous, le travail consistera maintenant à remonter l’ensemble dans le bateau afin d’étudier l’angle et la fixation de l’arbre d’hélice. Du boulot en perspective, mais tellement passionnant
Belle rando aujourd’hui avec mon frère Pascal à La Pointe Lachau 1962 m, au pied du Mont Chauffé (La Chapelle d’Abondance 74). En redescendant j’ai dû expliquer à la vache Marguerite que je ne pouvais pas la prendre avec moi dans le bateau
Aujourd’hui présent au forum des associations à Thonon-les-Bains, et malgré un temps maussade My Way continue sa tournée pour présenter le projet Liberty 1886.
Belle journée et belles rencontres à l’anniversaire des dix ans de Promocash à Thonon. Jean Philippe Peytrin et toute son équipe ont su mettre les petits plats dans les grands pour leurs invités et créer l’ambiance avec notamment l’orchestre champêtre « Les Tradi’sons » https://www.facebook.com/lestradisons/
Je serai encore présent avec My Way demain, avant de participer au forum des associations, invités par la ville de Thonon samedi prochain .
Juin
Jeudi et vendredi prochain My Way est de nouveau de sortie, et cette fois pour un anniversaire, les 10 ans de Promocash à Thonon-les-Bains. Un grand merci à Jean Philippe Peytrin, Joanna Adamec Pro et tous ceux qui ont œuvré pour que ces deux jours soient une fête et synonyme de belles rencontres. Et en plus le soleil sera de la partie .
Superbe journée sur le terrain de rugby du club de Thonon-les-Bains, RCTCL https://www.facebook.com/rctcl.officiel My Way a suscité beaucoup de curiosité de la part des enfants et je me suis livré au jeu des questions/réponses de la part des lionceaux surexcités.
Merci à Aline Socquet, Olivier Jeandroz pour l’invitation et à tous pour ce soutien et ces belles rencontres .
À cette occasion j’ai reçu un don de la part du président Éric Béchet (au centre) et du président d’honneur Jean-Luc Luzège (à droite), au nom du club et de l’association « Des Amis de Bioge » https://lesamisdebioge.fr/
Un essai inscrit entre les poteaux et transformé de la plus belle des manières .
J’ai eu le plaisir de sortir My Way de son antre pour le présenter sur le terrain de rugby du club de Thonon-les-bains https://www.facebook.com/search/top?q=rugby%20club%20thonon Un grand merci à Olivier Jeandroz et Aline Socquet pour l’invitation . Nous répondrons toujours présents quand il s’agira de manifestations avec les enfants .
Mai
Novembre
Octobre
Septembre
Mise à l’eau au port de Rives à Thonon-les-Bains. Vidéo réalisée le 2 septembre par Joel Dupont-r, responsable à lemantagneTV
Août