Toujours dans les préparatifs du départ…

Je suis enfin arrivé à Qaqortoq après être parti hier d’Islande en laissant derrière mois la brume, la pluie et le vent qui parfois était annoncé à cent kilomètres à l’heure. A Nuuk ma première escale, je suis accueilli par Jean-François dit « Loulou » qui m’avait hébergé en 2012 et Hervé un de ses amis français. Ils m’emmenèrent prendre un verre et on joua jusqu’à une heure du matin au billard. Le réveil à 6h fût rude surtout pour Loulou, qui arrosa généreusement ses victoires avec de la bière servie généreusement. Le brouillard s’étant invité en cette matinée, le vol pour Narsarsuaq fût retardé, ce qui me permis de grimper sur les auteurs près de l’aéroport pour faire quelques images et ensuite de discuter avec une équipe de France 2 venue accompagner des scientifiques américains et faire un reportage sur l’incidence du réchauffement climatique et ses conséquences sur les glaciers. On dirait bien que mon projet est dans l’air du temps, pour les septiques qui avaient encore un doute. Après que l’avion à hélice nous ait conduit à Narsarsuaq, nous eûmes juste le temps de sauter dans un hélicoptère qui nous emmena à Qaqortoq sous un ciel bleu azur, je ne manquais pas de filmer notre passage sur les fjords et ses glaces dérivantes, qui m’émerveilleront toujours. Ce soir je suis invité chez des amis, Anne-Marie, Kim et Mogens, en espérant qu’ils ne me feront pas manger de la baleine 😉 Takuss.
Read MoreHier j’ai enfin pu retrouver mon bateau My Way à Hellissandur après que Hlynut le frère de Vidar qui s’occupe de sa rénovation soit venu me chercher, il était 18h, heure locale. L’émotion de retrouver mon compagnon de route était grande, trois ans s’étaient écoulés depuis que nous nous étions séparés en Mer du Labrador au milieu d’une grosse tempête, lui dérivant à la merci des déferlantes, et moi le regardant impuissant suspendu au câble que l’hélicoptère de la marine danoise m’avait envoyé. Mais bien vite l’émotion fît place à une interrogation, il restait encore du travail avant qu’il soit prêt à être emmené demain à Royal artic pour le Groenland. Vidar me rassura en me disant que tout serait prêt, il m’invita même chez lui où sa femme nous avait préparé de l’agneau accompagné de purée maison. Au retour au chantier, je m’activais à installer tout le système de pédalage pendant que Vidar terminait l’électronique de bord. Les heures s’écoulèrent à une vitesse folle, et Vidar décida de partir se coucher, il était 2 heures du matin. Voyant qu’on serait en retard pour emmener le bateau, car plus de trois heures de routes nous séparaient de son embarquement, je décidais de passer une nuit blanche pour assurer le coup. A 6h Vidar et son frère Hlynut me rejoignirent, à 8 h Vidar téléphona à Royal artic pour confirmer l’enregistrement et à 9h30 le bateau était posé sur la plate-forme de son Mercédès Benz, en ayant eu une grosse frayeur lorsque My Way suspendu aux bouts des cordes, faillit tombé après que Vidar eu fait une manœuvre un peu trop brutale. La route pour aller en direction de Reykjavik, fût des plus cahoteuses, ce qui me fît me retourner plus d’une fois pour vérifier si My Way était toujours avec nous. Vers 14h une première étape était atteinte, lorsque que le bateau fût posé et arrimé solidement sur la plate-forme d’un container, la prochaine, sera Qaqortoq, où je le retrouverai dans une dizaine de jours, et où je devrai finir le travail que nous n’avons pas eu le temps de faire, mais à chaque jour suffit sa peine, et une fois que Vidar et Hlynut m’eurent déposé à l’hôtel, l’urgence était de prendre une bonne douche et une sieste amplement méritée. Takuss (à bientôt) au pays des esquimaux.
Read MoreJe suis dans une galère pas possible, à l’heure où j’écris je n’ai pas encore vu le bateau, j’ai dû dormir à Reykjavik hier soir car pas de bus pour aller à Hellissandur. Ce matin j’ai pu en prendre un mais il s’est arrêté à Borgarnes, à une centaine de km d’Hellissandur, j’ai dû téléphoner à Vidar du chantier naval pour qu’il vienne me chercher, je l’attends toujours. Le pire est que je dois porter une quarantaine de kilos de bagages à chaque déplacement, depuis mon arrivée, j’ai dû en faire une dizaine. Je vous tiens au courant.
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