Merveilles de dame Nature

Merveilles de dame Nature

Août 2025

Hier j’ai continué mon chemin dans le lit de la Dranse, pour celles et ceux qui connaissent, je suis arrivé avant le premier des deux tunnels au lieu dit “Pont de l’Église”. Partie de la rivière la plus dangereuse, puisque dessinée dans la roche sans trop de berge pour être en sécurité. Surtout que j’y suis arrivé en fin de matinée, après les lâchers d’eau quotidiens, générant du bouillon où je ne m’y risquerai pas 🫣, même en étant un grand aventurier, et surtout bénévole 🤣. Depuis le lever du jour, il ne m’a fallu que trois heures pour remplir mon sac de 20 kg de déchets, dont de la ferraille au retour, portée à bout de bras sur plusieurs centaines de mètres, entre autres une jante de moto 🏍️ 😠. Ce week-end avec du beau temps, je clôturerai cette première étape avant de continuer sur la Dranse de Morzine, avec deux points chauds où la prudence sera de mise, les gorges du Pont-du-Diable 😈, et le barrage du Jotty.
Jante de moto.
Tuyau.
Bidon rempli de terre.
Fil électrique.
Rond en fer
Couvercle
4, 5 et 6, non ce n’est pas l’arrivée du tiercé 😁 mais 4 pour les kilomètres, 5 pour la durée en heures et 6 pour les kilos de déchets ramassés aujourd’hui dans le lit de la Dranse. La découverte du jour que je n’ai pu emporter, vu le poids 😂, est un coffre-fort jeté de la route et vidé bien sûr de son contenu 😏. Une trouvaille que je signalerai à la mairie de Féternes, en espérant qu’elle l’enlève 🙏. Une autre qui me révolte, ce sont des mégots sans doute de pêcheurs, car près de jolis coins à truites. Je ne comprendrai jamais ce genre d’attitude, savent-ils ces crétinus qu’un seul mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau ? D’après une étude, il renferme jusqu’à 4000 substances chimiques écotoxiques (nicotine, cadmium, arsenic…). Il s’agit du 3ème déchet le plus mortel et polluant dans les océans (après les filets de pêche et les sacs plastiques). 4 mégots dans 1 litre d’eau seraient suffisants pour tuer un poisson de petite taille. Je serais pour que ce genre d’infos soient inscrites sur les permis de pêche. Mais savent-ils lire ? 🤔.
Si petit, qu’on oublierait qu’il pollue autant.
Coussin.
Trouvaille quelque peu singulière.
Un dernier avant de partir.
Dimanche 18 au lieu d’aller à l’église ⛪️, j’ai préféré au saut du lit à 5h, partir dans celui de la Dranse 🛏😁. Départ de la passerelle de la Plâtrière d’Armoy, puis redescendu jusq’au Pont de la Douceur où je m’étais arrêté la dernière fois. Chemin faisant j’ai fait fuir me semble-t-il un braconnier, d’après son style vestimentaire : baskets, short et tee-short rouge. Mais surtout son empressement à s’éloigner à mon approche 😱. Il ne pouvait savoir que je ne suis qu’un gardien de dame Nature et non un garde pêche 🤣. Comme d’hab l’aller fut sans souci, juste faire attention à ne pas glisser sur les cailloux gluants, mais au retour, chargé de déchets de toutes sortes (15 kg), dont un pneu, le parcours du combattant commença. En vue de la passerelle de la Plâtrière, il aurait été trop facile de reprendre le chemin pour rejoindre ma voiture. Le niveau d’eau ayant sérieusement remonté, impossible de continuer sur la rive, donc machette 🔪 en main et durant une bonne demi-heure, je dois me frayer un chemin entre les ronces et les roseaux pour arriver enfin en bord de route, après une bonne transpirée 🥵.
Tissu, plastique.
Coque de chaussure de ski.
Plaque alu.
Antivol.
Pneu.
Tracé inspecté depuis le delta de la Dranse.
Mercredi 13 à l’aube, ma deuxième journée commence. Je profite du niveau d’eau encore relativement bas pour inspecter les îles et bancs de gravier en amont du Pont de Vongy. De cette manière je ramène entre autres un pneu de scooter que je reprendrai au retour et sa chambre à air. Jusqu’au Pont de la Douceur à environ quatre kilomètres, mon sac poubelle se remplit de divers déchets, plastique, tissus et caoutchouc. Au retour l’eau étant montée je reste sur la bonne rive en me servant parfois de ma machette pour me frayer un chemin sur la berge. Je tairais la marque de cette machette très utile, puisque pas devenue partenaire 😁. Mon bâton de randonnée m’a lui aussi été d’une grande aide pour traverser le fort courant et éviter de boire le bouillon comme lors de ma première sortie. Merci à mes amis de Materiel-Aventure.fr sensibles à l’environnement et partenaires 😉. Une journée bien remplie, comme mon sac poubelle de 14 kg de déchets 😡.
Un pull des années…
Du plastique bien accroché.
Pneu de scooter…
Vue satellite du delta de la Dranse. En rouge le tracé.
Vendredi dernier j’ai commencé le nettoyage de la Dranse, entre le Pont de Vongy jusqu’au delta. Se fut loin d’être une longue rivière tranquille avec une progression difficile dans une profondeur d’eau parfois à la limite de la hauteur de mes cuissardes. Du coup il m’a fallut 6h00 pour faire 2,5 km 🥵, arrivant au lac Léman avec mon sac poubelle plein à ras bord de 7,7 kg de déchets 😡. Mais avant d’y arriver, après avoir pris une photo digne d’un tableau de Monet avec mon portable 📱, celui-ci au lieu de rejoindre ma poche a trouvé le moyen de plonger et de partir dans un fort courant 😭. Mais le pire m’attendait au retour où à 200 m de rejoindre ma voiture, impossible de remonter le courant ou de le traverser, l’eau ayant montée d’une vingtaine de centimètres 🌊. Pour arranger le tout, les rives étaient envahies de ronces 😱 qui ne pourraient même pas laisser passer un chat 🐱 sur au moins un kilomètre. Après des essais infructueux de traverser à plusieurs endroits, de chutes dans le courant où j’ai perdu mes lunettes et ma casquette, trempé j’ai réussis à rejoindre l’autre rive et à quatre pattes grimper un talus abrupte que la rage 😡 me fit oublier les ronces qui écorchaient mes bras. Moralité, inutile de traverser l’Atlantique en pédalant, l’aventure et les fortes émotions se trouvent là où parfois on les attend le moins, juste devant sa porte 😁.
PS : David Le Dadou Martin si tu refais le delta avec ton Association des Collecteurs de Déchets Chablaisiens j’ai ramassé ce que j’ai pu, et en plus j’y ai laissé des affaires perso 🥹.
Départ du Pont de Dranse à Thonon-les-Bains.
De l’eau douteuse sort d’une buse.
À cet endroit l’approche est délicate, l’eau montant jusqu’aux cuisses.
Des ronces bien trop attachantes.
Du tissus englué dans la vase…
…et perché dans des arbres morts.
Après 6h00 de marche enfin le delta de la Dranse.

Juillet 2025

Article du Messager sorti jeudi dernier, merci à Jessica Berej Perso pour l’interview 😉.
Après 17 journées, j’ai fini hier au télésiège du Fornet (en rouge) ma croisade contre les déchets en altitude. En tout, 86 kg sont passés de dame Nature à mon sac poubelle. Sur une distance de 108 km, 21 remontées mécaniques ont été inspectées, avec pour certaines des pentes à plus de 70 %. En dénivelé positif cela représente 7005 m, plus que la hauteur de l’Aconcagua 6962 m (Cordillère des Andes) 🗻.
Les images que je retiendrai est un groupe de vautours fauves qui planaient au sommet du télésiège, mais surtout de retour à Avoriaz, un aigle royal 🦅m’a fait lever la tête après avoir lancé son cri, comme pour me remercier 😍.
Après le domaine skiable, je vais attaquer le delta de la Dranse jusqu’à ses sources à Châtel et Morzine, même s’il n’y a eu aucun encouragement reçu des communes concernées le long de cette rivière. Puis d’autres cours d’eau comme ceux de Meillerie, rare commune à soutenir mon investissement écologique.
Gare aval 1815 m.
Dans l’ordre, gare aval, lac et Avoriaz.
Pièce suédoise.
Pièce de monnaie suédoise de 1973 à l’effigie de Gustave VI Adolphe (1882-1973).
Le temps se couvre sur les horizons.
Gare amont 2225 m.
Au premier plan, un très joli champs d’Adénostyles des Alpes donne une couleur rosée à ce tableau.
1,4 kg de déchets sur 6,5 km.
En rouge tracé du télésiège du Choucas. Ce vendredi profité du beau ☀️ pour continuer ma récolte de déchets sur le domaine de Chavanette. Au programme le télésiège du Choucas et ses quatorze pylônes. Même si la récolte fut somme toute que d’1,2 kg, dont beaucoup de capsules de bière (peut-être mettre un panneau au départ de ton télésiège Martial Gerbault 😅) la (mauvaise) surprise je l’ai trouvée dans la descente sur une piste rouge, avec la banquette d’un siège. Vestige de l’ancien télésiège trois places du Fornet construit en 1979, avant d’être remplacé en 2004 par un six places. À moitié enfouie dans un ru, et d’une grandeur d’1,50 m dont la mousse sous le simili cuir était détrempée, ce ne fut pas une partie de plaisir pour l’emmener sur environ 300 m 🥵. Après l’avoir portée, tirée et même balancée du haut d’une barre rocheuse d’une quinzaine de mètres pour la récupérer plus bas, je l’ai laissée près d’un chemin avant de la signaler 📣. L’image du jour fut sous la ligne du Choucas, où progressant au milieu d’hautes herbes, je vis un sillage se former à une quinzaine de mètres de moi. Assurément un renard 🦊 que je venais de déranger. Désolé 🥹, mais c’est pour la bonne cause 😉.
Gare aval 1812 m
Le lac d’Avoriaz encore dans l’ombre
Sous le Choucas dans les hautes herbes
Gare amont à 2162 m
Banquette et sa mousse intérieure détrempée
1,2 kg de déchets sur 5 km
Tracé en rouge des téléskis jumeaux de Chavanette, et en jaune celui de Cuboré. Hier j’ai commencé un nouveau secteur avec les téléskis jumeaux de Chavanette et le télésiège de Cuboré . La particularité de ce télésiège est qu’il monte sur deux versants, un sur la commune de Morzine et l’autre de Montriond. Une bonne virée de 9h sur près de 7 km et 3,3 kg de déchets, surtout des ferreux trouvés grâce à mon détecteur de métaux. L’image du jour, un gypaète barbu 🦅 qui a plané à une trentaine de mètres au-dessus de moi alors que pour une fois je levais le nez. Merci dame Nature 🙏. Pour les trouvailles, une pièce de 20 et deux de 10 centimes de francs, et surtout une pièce yougoslave que j’ai mis en photo 🪙. Pour les numismates, merci de me dire quelle est cette pièce, car pas trouvé sur le net 🤔.
Encore dans l’ombre le départ des téléskis de Chavanette, le lac d’Avoriaz et Avoriaz que l’on aperçoit plus loin
Télésiège de Cuboré gare aval (Morzine) 2053 m
Les Dents Blanches 2756 m, enfin blanches surtout en hiver 😉
Depuis 1975 année de construction du télésiège de Cuboré, beaucoup de vestiges de matériel sont restés sur place, comme cette rondelle de bâton de ski
Pièce Yougoslave, côté pile ?
Côté face ?
Gare aval du télésiège de Cuboré (Montriond) 2038 m
3,3 kg de déchets sur 6,8 km
En rouge le tracé du télésiège du Lac-Intrêts. Hier avant que n’arrive un violent orage ⛈, j’ai clos le secteur d’Arare avec le récent télésiège du Lac-Intrêts construit en 2023, avec 4 kg de déchets sur 4,5 km. Encore plus long que le Stade et les téléskis jumeaux d’Arare réunis, que j’ai fait vendredi, avec ses 1883 m il arrive au pied des Hauts-Forts 🏔, sommet le plus élevé du massif du Chablais en Haute Savoie (2466 m). Trouvaille à noter car bien enfouie, une pièce de 20 centimes datant de 1972 . Même si la journée a été somme toute sans réelle difficulté, un souci s’est invité de retour à la voiture. En effet j’ai remarqué que ma balise gps manquait à l’appel. Hier soir après avoir visionné le tracé, j’ai noté son dernier point, et aujourd’hui j’ai passé deux heures pour enfin la retrouver 🍀. Ce qui a grandement soulagé Yannick Preitner de Satelitte communication ami et partenaire suisse qui me l’a prêtée 🤗.
Le papillon de nuit se repose le jour.
Balise gps permettant le tracé du projet.
Première partie de nouveau dans les hautes herbes.
Des dizaines de mètres de fils électriques trouvés sous la ligne et ramenés au pied d’un pylône.
L’arrivée est proche, on aperçoit les Hauts Forts sur la droite, massif le plus élevé du Chablais en Haute Savoie, avec ses 2466 m.
Travelling depuis le sommet du Lac-Intrêts.
4 kg de déchets sur 4,5 km.

Juin 2025

N’étant pas très long avec ses 772 m, une fois le télésiège du Stade terminé, j’ai continué la grimpette par les téléskis jumeaux d’Arare faisant eux 848 m. Pas de grosses difficultés avec une pente moyenne de moins de 30 %, ce qui n’a pas empêché une récolte de déchets assez importante avec 9 kg sur la balance 😡, due en particulier à plusieurs mètres de câbles électriques de différents diamètres. Vestiges d’une ancienne installation précolombienne ? 🤔.
En rouge télésiège du Stade.
Vue sur la gare de départ du télésiège du Stade à 1738 m.
Gare d’arrivée du télésiège du Stade (1935 m).
En rouge téléskis jumeaux d’Arare.
Sommet des téléskis d’Arare (2171 m).
Aline une collègue de la saison d’hiver, m’a rejoint dans la descente afin de participer à la cueillette.
Mardi dernier, petit tour chez nos amis Helvètes pour une conférence 🎤. Invité à la très belle résidence des Crêts de Vésenaz 🤩. Accueil chaleureux de la direction avec madame Naïma Felley et des résidents. Certains ont même souhaité continuer l’aventure, en parcourant mes récits 📖.
J’avais hâte de faire Grandes Combes hier et hâte d’arriver au sommet 😁. J’appréhendais ce tracé et je n’ai pas été déçu. La première partie dans la rosée du matin a été dans une végétation dense jusqu’aux genoux et parfois même au menton avec de grandes fougères, (j’en ai même perdu ma pelle de fouille, heureusement retrouvée dans la descente). Inutile de dire que sans mon détecteur de métaux XP Metal Detectors je n’aurais pas trouvé grand chose, mais voilà il était là mon partenaire fidèle et a fait le job. Ferreux de toutes sortes et quelques euros bien camouflés ne lui ont pas échappé😉. La suite se passa dans un parterre de rhododendrons en étant vigilant à la présence de reptiles, pour ensuite finir dans des pierriers, me faisant porter sur le dos mon chariot de randonnée. Heureusement que le soleil a joué à cache-cache avec des nuages poussés par une bise appréciable. La trouvaille du jour, celle d’un emballage de préservatif, d’une marque que je ne citerai pas, puisque comme mes chaussures elle n’est pas devenue partenaire 🤣.
Et c’est parti ! première photo prise de la gare de départ à 1500 m.
Mon détecteur de métaux, un allier indispensable.
La première partie, avec une progression difficile dans une végétation abondante.
À mi-chemin et jusqu’au sommet, les pierriers se succèdent avec l’obligation de mettre le chariot de randonnée sur le dos.
Gare d’arrivée à 2203 m, avec Avoriaz tout là-bas sur la droite.
En rouge, le tracé du télésiège de Grandes Combes.
En surplombant le lac d’Avoriaz.
Sur 3 km, 2,9 kg de déchets divers et improbables comme un paillasson et un slip…
Avoriaz et ses constructions particulières.
En rouge le tracé du télésiège du Tour.
Le voili le voilou l’article du Dauphiné sorti le week-end dernier, avec un petit coup de gueule en gros titre. Ça fait du bien de se lâcher de temps en temps 😉.
Le télésiège des Brochaux fait hier, clôture le secteur Lindarets/Mossettes 🥳, avec 7 remontées mécaniques inspectées. Bilan, 41 kg de déchets ramassés sur 50 km, pour un dénivelé positif de 2950 m 😎. Bien qu’il ne soit pas très long, avec moins d’un kilomètre, j’ai eu un coup de chaud juste avant le pylône 6 🥵. Pour éviter de faire un trop long détour, je me suis aventuré sur un passage d’une cinquantaine de mètres, composé de pierres d’ardoises très friables et offrant peu de prises. J’avais l’impression d’être sur un toit de chalet pouvant glisser à tout moment. J’ai dû dans un premier temps, laisser sur place mon détecteur de métaux, puis mon chariot pour continuer en sécurité. Comme si ça ne suffisait pas, avant d’être sorti d’affaire, un frelon 🐝par son va-et-vient au même endroit m’interpella. Baissant la tête pour mieux voir, j’aperçu son nid gros comme un œuf qu’il construisait, à l’endroit même où je devais mettre la main 😱. Un instant où deux êtres dans l’univers ont su garder leurs sang froid. Certainement un mâle me dis-je 😁. Je dus continuer près d’une heure sans eau, en mettant les déchets dans mes poches jusqu’au sommet. Je redescendis ensuite par la piste jusqu’au pylône 5, et là rebelote, plus haut je remontais de nouveau sur les pierres d’ardoises pour récupérer mon détecteur de métaux que je fixais à mon ceinturon, et mon chariot sur mon dos, afin de mieux maîtriser les prises. Quel soulagement de revenir sur le chemin après toutes ces émotions, et un grand merci à mes chaussures 🥾🥾, qui m’ont évité de faire du toboggan et un atterrissage douloureux. Mais comme la marque n’a pas souhaité devenir partenaire, je ne ferai pas de pub 😅.
En rouge le tracé du télésiège des Brochaux.
Un terrain très accidenté et varié.
Vue d’ensemble, avec la cascade des Brochaux sur la droite du pylône.
5,3 kg de déchets dont un fer à béton d’un mètre, un morceau de tissu d’1m2 à moitié enterré, huit bâtons, et j’en passe. Sur un tracé de 5,5 km.
Gare d’arrivée à 1994 m.

Mai 2025

Un horizon juste magnifique.
Départ du télésiège des Cases à 1718 m.
En rouge le tracé du télésiège des Cases.
Bien qu’il soit assez récent (2019), le télésiège franco/suisse des Cases, n’a pas échappé à l’empreinte du crétinus alpus, avec pas moins de 8 kg ramassés hier, sur un parcours de 7 km 😡. Vu un jeune chamois qui traversait une piste, profitant du calme retrouvé après la saison d’hiver. Entendu des marmottes 🦫 et un aigle royal 🦅certainement pour me remercier et m’encourager 😘.
Vue sur les Dents Blanches, 2759 m.
Vue sur les Dents du Midi, 3258 m, et les Crosets (CH) tout là-bas dans la vallée.
Le plus long du domaine d’Avoriaz avec près de 2,4 km, ce fut hier avec une joie non dissimulée 🥳, que j’arrivais au sommet du télésiège des Mossettes. Pour ce faire, 6h30 de marche depuis les Lindarets et 6 kg de déchets dans la musette 🧳. Au retour les jambes furent lourdes, mais le souvenir de l’observation de deux biches, d’un chamois et surtout d’un aigle royal juvénile 🦅 coursé par des niverolles alpines, jugeant qu’il était trop près de leur nid 🙂, rendit cette journée, très belle 🌞.
Télésiège des Mossettes en rouge, à cheval sur la frontière franco/suisse.
Le télésiège de la Léchère aujourd’hui au programme avant la période orageuse annoncée ⛈. Même si la récolte des déchets a été moins importante que celle de samedi, avec 3,7 kg, c’est toujours beaucoup trop 😠. Observation d’une jeune biche qui traversait une piste, puis des chamois et enfin un gypaète barbu en levant les yeux au ciel, après des heures à fixer le sol. Toujours un bonheur 🤩.
En rouge le télésiège de la Léchère.
Comme le disait Julius « Veni Vidi Vici », pourtant le départ raide sur des grosses pierres n’a pas été simple, me demandant si j’allais continué après une demi-heure, avec une récurrente douleur au quadriceps droit qui s’est réveillée hier 🥺. La victoire est d’autant plus belle et après un goupil 🦊 vu mercredi dernier, ce sont cinq marmottes aujourd’hui 🦫. Je le prends bien sûr pour un remerciement de dame Nature 😉.
En rouge le télésiège des Prolays.
Très long trajet aujourd’hui sous la ligne du télésiège des Lindarets, puis sur les pistes alentours. 10 km qui m’ont permis de ramasser 6 kg de déchets. Mon détecteur de métaux a fait le job en dénichant pas mal d’aluminium, de morceau de fer et même une pièce de 2 francs de 1982 et une de 10 francs de 1988 😁. Ce soir je dors en G1 de ce télésiège et demain c’est reparti pour le télésiège des Prolays, enfin si mes jambes sont d’accord 😂.
En rouge le télésiège des Lindarets.
Crétinus alpus (crétins des Alpes) est le nom que j’ai donné aux pollueurs sans scrupule qui attendent d’être sur un télésiège pour salir dame Nature 😡. 90 % des déchets sont en effet trouvés sous les installations, et si pour certains ce n’est qu’une erreur, comme des bonnets ou des gants, pour d’autres, mégots, canettes, bouteilles en verre et en plastique, dénotent un je-m’en-foutisme au zénith de la connerie humaine.
En photo les 5,2 kg de détritus en tout genre sur un parcours de 5,4 km effectué hier sur le secteur de la Chaux Fleurie aux Lindarets (Montriond). Avant qu’un orage dantesque de grêle et de pluie me rince comme jamais pendant une heure 🫧💦, surtout que je n’avais pas de k-way 🥶.
En rouge le télésiège de la Chaux Fleurie aux Lindarets (Montriond).
Le hasard a voulu ce matin étant près de mon bateau 🍀, que le journaliste Christophe Garnier de la radio ici Pays de Savoie se promène avec son micro 🎤. Quelques mots échangés et voilà un petit reportage improvisé dans la boite pour son émission « Les petits bonheurs, ici pays de Savoie 😍 » qui passe chaque matin avant le journal de 7h00.
Tracé de deux jours. Avant que les orages arrivent aujourd’hui ⚡, eu le temps hier de faire une belle moisson de déchets sur les domaines des télésièges de Séraussaix et Proclou. Le bilan en deux jours, zigzagué sur les pistes et sous les installations sur près de 20 km, pour un total de 9 kg de plastique, alu, mégots 😡…et maigri d’1,4 kg 😂.
Y a de tout 😡
Télésiège de Proclou 1636m – 1873 m.
J’ai eu l’impression que dame Nature m’a fait un grand sourire aujourd’hui, enfin c’est peut-être mon imagination 😊. Au sommet du télésiège de Zore (1756 m) à Super Morzine.
Première récolte en tout genre, plastique, alu, fer, gant, casquette… et des canettes dont certaines rouillées doivent datées des années trente 🤔
Grâce à mon détecteur de métaux, trouvé bien enfouis ces deux bouts de fer dont le plus grand fait environ 60 cm.

Avril 2025

Mercredi l’Ambassador club d’Annemasse m’a invité pour un sympathique dîner/conférence 📽🎤🥂, au restaurant étoilé le Refuge des Gourmets à Machilly 😋.

Mars 2025

Invité sur France 3, pour des souvenirs relatant mes premiers pas d’une longue vie d’aventurier 🤠
Un message ci-dessous qui fait chaud au ❤️. Et bien entendu, j’irai à la rencontre de ces jeunes écoliers 😉.

« MÉLISSA VESIN, CHARGÉE DE COMMUNICATION

Bonjour M. BOVARD

Je me permets de prendre contact avec vous car j’ai entendu votre interview ce matin (mardi 25.3.2025) sur Radio Plus à propos de votre projet « Merveilles de Dame Nature ».
C’est un très beau challenge au service de l’environnement chablaisien. BRAVO A VOUS
Comme chaque année, la Mairie de Saint-Paul en Chablais (74500) et son maire, Bruno GILLET, organisent la matinée Village propre. L’opération nettoyage aura lieu samedi 12 avril de 8h à 12h. Votre opération et la notre poursuivent les mêmes objectifs et je souhaitais vous contacter pour échanger sur une mise en commun ou une visite de votre part aux jeunes écoliers qui seront mobilisés eux le vendredi 11 avril par exemple.
Je jette une bouteille à la mer et on verra 🙂
Je vous souhaite bonne réception de ce message et je me tiens à votre écoute.
Bien à vous »

Mélissa Vesin, Mairie de Saint-Paul en Chablais
Communique-de-presse-VILLAGE-PROPRE.pdf

Après de nombreuses traversées océaniques en hydrocycle, l’aventurier thononais part en croisade contre les déchets, près de chez lui. Didier Bovard, au micro La Radio Plus d’Aurélien Mocq

Certains(es) en parlent, et d’autres agissent… Pour ma part comme dans tous mes projets, “I’ll do it My Way” (je le ferai à ma façon) 🙂. Bien sûr tous partenariats seront les bienvenus😉.
Que ne ferais-je pas pour Dame Nature, mon Éternel Grand Amour 😍.
Un bout de fromage, une caméra de chasse bien placée et c’est dans la boîte 😉. Je vous présente mon nouvel ami Fox 🦊, au téléski de Chavanette, avec en arrière plan les lumières d’Avoriaz.

Janvier 2025

À Avoriaz, un petit article dans le Serma info, ça fait toujours plaisir 😁

Décembre 2024

Si vous passez cet hiver par Avoriaz venez me faire un coucou au Fornet ⛷ à 1815 m, un retour à une vie plus conventionnelle, après des chemins de traverse empruntés 😉.
Y a pire comme paysage pour travailler 😉

Novembre 2024

Un grand merci à La R’mize pour l’accueil et la conférence conviviale que j’ai pu donner hier soir 🙏. Un rendez-vous est déjà pris en 2025 avant mon autre projet 🦸‍♂️ dans un autre lieu et une autre association 🙂.
Hier Élodie (Lilö Zoizö) et les enfants de l’école de Reyvroz m’ont accueilli chaleureusement comme d’habitude 😍, pour leur conter ma rocambolesque aventure au pays de Nessie 🦕, au travers d’un diaporama. Avant de repartir je leur ai soufflé que j’avais un autre challenge en préparation pour 2025, mais chuttt, ça reste entre nous 🤫😁.

Octobre 2024

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » vous reconnaissez les paroles de “la bohème” de Charles Aznavour, alors elles siéent à ravir dans l’observation que je fais depuis une quarantaine d’années que je grimpe au sommet des Cornettes à 2432 m ⛰. Le constat n’est pas très élogieux pour l’espèce humaine, puisque le nombre croissant de randonneurs au fil du temps, dont certains pensent que la montagne leur appartient 😡, ont fait fuir les bouquetins des lieux où l’on pouvait les observer un peu comme un troupeau de chèvres, entre autres sous la croix sommitale et au col de Chaudin côté français 🇫🇷. Maintenant en journée ils sont planqués sur le versant suisse 🇨🇭au nord des Cornettes et je ne pense pas que ce soit pour une évasion fiscale, mais pour élever leurs petits en toute quiétude. Alors que j’étais au premier sommet à la pointe des Troisjeans à 2401 m j’ai dû être rapide pour immortaliser une étagne (femelle du bouquetin) et son petit en contrebas dans le pierrier, fuyant des touristes comme s’ils avaient une meute de loups à leur trousse. Plus sympa aperçu quatre milans royaux évoluant parmi des chocards à becs jaunes, image rare à environ 2500 m d’altitude avant que peut-être ils s’envolent vers l’Espagne. La plus belle rando de la région pour moi 🥰, même s’il faut avoir le pied sûr à certains endroits, notamment dans la cheminée de la face ouest.
Bise en contrebas
Dent d’Oche et le Léman
Résineux résistants
Une étagne et son petit
Ouverture sur le vide
Ballet de parapentes
Croix au sommet des Cornettes 2432 m
Avec Via au sommet des Cornettes et au loin la Dent d’Oche
Chocard à bec jaune
Les Cornettes vues dans la descente
Le chamois s’est paré de son poil d’hiver
Avec la superbe journée ensoleillée d’hier 5 octobre, et la faune qui m’a fait un clin d’œil 😉, il ne fallait surtout pas oublier de prendre sa boite à images 😁📸. Ce fut d’abord un chamois, puis d’autres ont suivi à flan de montagne sous le Mont de Grange. Pour info, ils ont commencé à revêtir leurs costumes d’hiver, avec une robe plus foncée. Mais n’ayez crainte mesdames et ne sautez pas sur vos fourrures qui je l’espère sont en synthétique, car les marmottes les « grosses mémères » comme je les appelle affectueusement, n’ont pas encore décidé de rester sous la couette. J’ai donc pu tirer le portrait d’une avant qu’il ne soit trop tard, et pour ça elle s’est montrée très coopérative, certainement une femelle qui voulait jouer la star 😊. Ensuite pic-niqué à la Pointe des Mattes à 2100 m avec d’un coté le Mont de Grange et sur l’horizon les Dents du Midi, il y a pire comme vue en mangeant son burger 😂. En descente, faucon crécerelle, rouge-queue noir et sauterelles se sont succédé, mais la plus belle image fut sur la route forestière comme pour clore cette belle rando, une biche à 30 mètres qui montait de la forêt s’est arrêtée. Nous avons échangé nos regards de biche 👀 pendant quelques secondes avant qu’elle ne continue plus haut, accompagnée de deux autres. Pas eu le temps de dégainer pour prendre une photo. Une fois au volant de ma voiture, une autre a croisé ma route comme si elle voulait me saluer une dernière fois, se sentant en sécurité, ce qui n’était malheureusement pas le cas sur l’autre versant de la vallée d’Abondance, d’où quelques coup de feux retentirent en ce jour de western 🤠😡.
L’érable se pare de l’automne.
Troglodyte.
Marmotte.
Rouge-queue noir.
Chamois sous le Mont de Grange 2432 m.
Les Dents du Midi 3257 m dans le Valais Suisse.
À gauche les Dents du Midi 3257 m, à droite les Dents Blanches 2756 m.
Un venturon montagnard.
Chamois sous le Mont de Grange 2432 m.

Septembre 2024

Le sommet du Mont de Grange 2432 m
Après 3 heures enfin le sommet
Avec un vent soutenu, juste le temps de faire quelques photos et de redescendre
Croix au sommet du Mont de Grange à 2432 m
Sous le soleil et les pieds dans la neige au sommet
Au premier plan Émilie et à ma droite Via
La croix de l’arête de Belair (2198 m) avec le Mont Blanc sur l’horizon
Faucon crécerelle faisant du surplace pour chasser, en position du « saint esprit »
Rando au pied du Mont de Grange 2432 m
Marmotte surprise de ma présence
Marmotte près de son terrier
Marmotte peu farouche
Marmotte plus curieuse que sauvage