didier aventurier
L'Univers de Didier Bovard (InDy) didier artiste
 
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D'Evian à Memphis

 
Toutes les infos sur l'exploit de Didier Bovard
Informations aimablement et principalement transmises par une équipe de cibistes passionnés par l'aventure de Didier.
(En Français seulement - In French only)
 
Carte de la traversée Martinique USA
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De Grand Isle à Memphis

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" L'ACTUALITE DE DIDIER"
L'aventure Evian - Memphis est terminée depuis la journée du 21 Septembre 2002, date officielle du retour de l'aventurier à Evian, mais l'actualité de Didier n'est pas restée au « point mort », car il continue à faire connaître son périple par des conférences, des émissions de radio, de télévision et des articles de presse.
Présent physiquement et engagé moralement lors de la virade de l'espoir 2002 qui s'est tenue à la Cité de l'eau de Publier, il ne s'est pas contenté d'être le parrain d'une journée, mais il continue à chacune de ses apparitions publiques de sensibiliser l'assistance sur le grave sujet de la Mucoviscidose.

Comme en Septembre 2002 à la "Cité de l'eau" de Publier, Didier est à nouveau le Parrain de la Virade de l'espoir 2003 qui aura lieu le 28 Septembre 2003, à la "Presqu'île du Léman", sur la plage d'Exenevex.
 
" RETOUR A EVIAN : APRES L'EXPLOIT, L'HOMMAGE ! "
Samedi 21 septembre, l'enfant du pays a fait un retour triomphal et mérité dans sa ville natale.
Une fois mis à l'eau par la grue du port d'Evian, Didier et son "My Way" étaient discrètement tractés par nos amis les pêcheurs de la "Mouette Evianaise" jusqu'à son point de départ situé au large du centre nautique. Rejoint petit à petit par des embarcations du club de la voile, du club de kayak et par celles de la mouette, "My Way" n'attendait plus que le signal du départ afin de se libérer sur le dernier mile restant à parcourir.
La flottille ainsi regroupée autour de Didier grandissait sous l'?il de la police du lac présente elle aussi pour l'événement, et c'en était un, puisque Monsieur le Maire d'Evian en personne, un large sourire aux lèvres, arrivait sur le lieu du rassemblement, à bord d'un bateau à moteur.
A 15 heures, le signal était donné, et le pédaleur de l'Atlantique lançait "My Way" qui glissait sur l'eau, semblant même parfois survoler la surface du lac. A ce moment très précis et plein d'émotion, tous venaient de comprendre que l'homme et la machine ne faisaient plus qu'un, et pourquoi ils avaient pu parcourir ensemble plus de 17000 km sur les flots.
Dans un vacarme de cornes de brumes, de sifflets, et d'autres instruments, l'escorte encadrait le fougueux "My Way", sous le regard étonné et admiratif de la foule des quais, mélange parfait de curieux, promeneurs, amis et familles, qui suivaient non sans difficulté Didier dans son avancée.
Il ne fallut à peine que 20 minutes au "My Way" pour entrer dans le port et gagner l'emplacement numéro un, sous l'oeil toujours admiratif de son premier supporter, Monsieur le Maire, debout, à l'avant de son bateau qui tel une figure de proue, ne voulait rien manquer de l'arrivée.
Alors que ceux qui avaient eu du mal à suivre le sprint final arrivaient petit à petit, les quais s'étaient déjà abondamment garnis, lorsque Didier mis le pied sur le ponton. Un tonnerre d'applaudissement salua l'homme, enfin de retour chez lui, dans sa ville. Après la poignée de mains avec Monsieur Marc Francina, Maire d'Evian, et d'autres personnalités Haut-Savoyardes présentes pour la circonstance, c'était au tour de l'Association pour la lutte contre la mucoviscidose, de remettre officiellement leur tee-shirt au parrain de la virade de l'espoir.
Pendant que le "My Way" était hissé hors de l'eau pour être amené sur l'esplanade du port, à la hauteur du chapiteau dressé pour la circonstance, les discours de bienvenue et de félicitation se succédaient, élogieux et chaleureux, captivant une foule attentive et respectueuse. Lorsque Didier entama le sien, il ne pu contenir son émotion, légitime et prisonnière de ses entrailles pendant plus de 7 années et sept mois. Abandonnant quelques instants l'estrade, il laissa à son amie Christine le soin de continuer le récit de ses aventures, donnant encore plus de force et de solennité à ces moments exceptionnels. Heureux, mais toujours aussi ému, il finit néanmoins par clore ses propos, pour laisser ensuite place au vin d'honneur et aller à la rencontre de ses nombreux admirateurs.
"My Way", permettait à tous de voir de près, extérieur comme intérieur, la seconde "maman" de l'aventurier, celle qui lui a permis de vivre en son sein et en toute sécurité pendant plus de 300 jours, et 17'000 km sur l'Atlantique, la mer des Caraïbes et de Golfe du Mexique.
(Prochainement les photos de l'arrivée à Evian).
Christian (22/09/02]

" LE RETOUR DU "MY WAY" "
Grâce à la MSC, le "My Way" est arrivé au port du Havre le 12 Septembre, avec quelques jours d'avance. Aussitôt pris en charge par Dimotrans Overseas pour les formalités administratives auprès des douanes françaises, puis par les Terminaux de Normandie pour les opérations de dépotage, il ne restait plus qu'à trouver une remorque pour permettre à Didier de faire l'aller retour afin de récupérer son fidèle compagnon de route.
On pouvait penser que trouver rapidement et gracieusement une remorque ne serait que pure formalité sur les bords du Léman, et pourtant, la partie fut rude. Son ami Michel Plantaz, lui avait assuré le prêt de son véhicule 4x4, mais pour le transport du pédalo, rien en vue !!!.
C'est finalement mardi 17 septembre en fin de matinée, que Mr François Psaros, propriétaire d'un chantier naval dans la région de Genève, à Vésenaz, fournit à titre gratuit, une remorque à notre navigateur. Plus tard dans la soirée, Didier apprit que 3 personnes généreuses voulaient bien mettre leur remorque à sa disposition: le "Tam Tam" avait fonctionné !!!.
Parti Mercredi matin, Didier est arrivé, après une halte pour la nuit, ce Jeudi matin au Havre pour retrouver son "My Way". Attendu avant minuit en Haute Savoie, l'embarcation dormira en sà»reté, puis subira un petit nettoyage afin d'avoir fière allure le samedi 21 septembre.
Christian (19/09/02]

" EVIAN RECEVRA OFFICIELLEMENT DIDIER AU COURS D'UNE GRANDE PARADE LACUSTRE "
L'arrivée en gare de Thonon était intime et familiale.
Le retour officiel de Didier aura lieu à Evian le samedi 21 septembre 2002.
C'est de cette ville que notre navigateur est parti à bord de son "My Way"le 24 novembre 1996 depuis le ponton de l'office du tourisme, en présence de sa famille et de quelques amis venus lui dire "au revoir ou adieu".
En toute logique, c'est donc à Evian, sur le quai de Blonay que se fera son retour triomphal.
Dès 15 heures, une importante flottille escortera Didier à bord de son bateau pédalo, depuis le Centre Nautique, jusqu'au qu'au ponton de l'office du tourisme. A l'issue de la réception officielle, il dédicacera son livre "L'Atlantique à mes pieds", qui relate la naissance du projet, (qu'il a réalisé en 7 ans et 7 mois), et sa première traversée Atlantique en 117 jours.
Le "My Way" sera sorti de l'eau pour être présenté au public.
Les médias ont été aimablement conviés afin de couvrir cet évènement, et nous nourrissons le v?ux de pouvoir compter sur la présence d'un grand nombre de personnes afin de saluer cet exploit comme il se doit.
Christian (15/09/02]

" DIDIER ENFIN DE RETOUR CHEZ LUI "
Didier est arrivé jeudi 29 dans l'après midi. Sa maman, ses frères, son neveu, ses amis et Monsieur le maire d'Evian étaient présents sur le quai de la gare de Thonon Les Bains pour accueillir leur Savoyard.
Une banderole de bienvenue avait été déployée, et les journalistes du Dauphiné Libéré, du Messager et de Radio Lac, venus pour l'occasion, fixaient l'événement sur leur pellicule et sur leurs enregistreurs.
>>> Arrivée de Didier dans la presse <<<
Christian [05/09/02]

" RETOUR AU PAYS "
Alors que "My Way" vogue depuis le dimanche 25 Aoà»t vers la France à bord d'un des navires de la Mediterranean Shipping Company, Didier arrive en gare de Thonon les Bains demain jeudi 29 Aoà»t, à 14h 49, après avoir effectué un vol assez long depuis La Nouvelle Orléans jusqu'à Paris, via Philadelphie.
Et si les Gaulois n'avaient peur que d'une chose, à savoir que le ciel ne leur tombe sur la tête, notre incroyable navigateur ne craint lui aussi qu'un seul élément : "l'avion" !!!
Christian [27/08/02]

" DERNIERES NOUVELLES : RETOUR SUR LA NOUVELLE ORLEANS "
Grâce à l'ami Michael Ferrand qui n'hésite pas à faire des centaines de kilomètres, Didier et "My Way" seront demain, Jeudi 22 août, à La Nouvelle Orléans, où les démarches en vue du rapatriement de l'embarcation vers le port du Havre seront effectuées auprès de la MSC.
>>> Le magasin de Michael <<<
Christian d'après Didier [19/08/02]

" DEUXIEME SEMAINE : L'HOMMAGE A ELVIS "
Les jours et les nuits se suivent et se ressemblent ici, aux rythmes des chansons du King. Malgré les pluies torrentielles du mardi 15, les fans de tous pays ont tenu à rendre hommage à Elvis avec la traditionnelle veillée aux bougies. Plusieurs dizaines de milliers de gens d'après les dires de la presse, avec dès le matin une attente interminable le long du mur de Graceland. Les télévisions s'étaient installées dans l'enceinte du parc et retransmettaient en "live" le défilé. Pour ma part, j'ai préféré me rendre au Jardin de la Méditation, en société plus restreinte, comme je l'ai fait tant de fois. Je me suis même retouvé en tête à tête avec lui, un soir où un orage nous est tombé dessus. J'ai pu alors le remercier encore de m'avoir fait connaître tant de Joie et d'Emotion pour arriver jusqu'à lui.
La fin de la semaine fut très riche en évènements inattendus, le 16, mes Amis Christine et Christian m'annoncent qu'un sympathique Armateur,,
MSC, Mediterranean Shipping Company S.A. , nous offre le rapatriement de "My Way", et le 17 après que l'émission en direct de Georges Lang soit terminée, lui et son équipe m'invitent au fabuleux concert qui se joue à la Pyramide de Memphis.
Sur la route ils me montrent le studio Sun où Elvis avait enregistré son premier disque, et l'hôpital où il décéda. Il était difficile de penser que le King n'était plus là, tellement l'émotion était grande dans cette pyramide. L'illusion était parfaite, unique au monde, Elvis sur un écran géant faisait vibrer la salle et dans une harmonie absolue, ses musiciens et choristes de différentes époques l'accompagnaient. Son ex-femme Priscilla et sa fille Lisa-Marie étaient aussi présentes pour un hommage émouvant.
Plus tard en attendant l'équipe d'RTL à l'hôtel Peeboddy, elles passèrent à 2 mètres de moi, accompagnées de leurs gardes du corps. Beaucoup de fans auraient voulu être à ma place à ce moment, moi je peux simplement regretter qu'elles ne m'aient pas reconnu : La fatigue certainement !!!
>>>  Visitez Graceland !  <<<
Didier [19/08/02]

" DEJA UNE SEMAINE DANS LA VILLE DU KING "
Après mes deux nuits passées au Heartbreak Hotel, à me prélasser (tout seul) dans un lit trois places , en savourant les films d'Elvis qui passent en continu, j'ai dû déplacer "My Way" de quelques mètres pour l'installer sur le camping. Mais si j'ai perdu mon lit douillet où trône un poster du King, pour les connaisseurs il s'agit du fabuleux concert de Las Vegas en 1970, j'ai gagné le breakfast, aux frais de la Princesse, je veux dire du Roi, et cela le temps de mon séjour à Memphis.
Pour ce qui est de visiter Graceland, j'ai commencé gentiment, je veux savourer ce séjour que j'attends depuis 7 ans et 7 mois. Je me souviens d'une prédiction qu'une Amie m'avait faite sur Tenerife, avant ma première traversée de l'Atlantique, dans ses cartes elle voyait la réussite de mon projet, avec une influence du chiffre 7...
Samedi 10 aoà»t fut pour moi très émouvant, puisque j'ai rendu visite à Elvis. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le silence qui règne dans son petit sanctuaire où repose près de lui sa Grand-Mère, sa Mère et son Père. Un silence palpable où flotte une atmosphère de fortes émotions. Les témoignages de sympathie arrivent de plus en plus nombreux jour après jour. Cela fait trois fois que je me rends là-bas, et je me suis promis d'y écrire un poème pour le remercier de m'avoir fait connaître tant de joies avec mon Aventure. Je rencontre des gens de toutes sortes de nationalités, il serait plus simple de dire qu'il y a des noirs, des rouges, des jaunes et des blancs, il ne manque plus que les Schtroumfs...
J'ai commencé à voir quelques médias, et leur donner une photocopie du périple pour les attirer vers "My Way", mais pour l'instant deux TV indépendantes ont été intéressées. Du côté français, après être passé sur Europe1 vendredi soir avec Max Lafontaine, je dois rencontrer aujourd'hui Georges Lang, RTL et j'espère rencontrer d'autres médias. Voilà pour cette semaine écoulée dans la ville du KING où il me reste beaucoup de choses à voir et à écouter.
>>>  Visitez Graceland !  <<<
Didier [13/08/02]

" DIDIER A GRACELAND - DIDIER IN GRACELAND"
       
"My Way" est arrivé beaucoup plus vite que prévu, et c'est vers les 21 heures, locales, que l'étrange convoi est arrivé à destination sur le parking du "Heartbreak Hotel". Après avoir pris possession de sa chambre, une limousine immense couleur rose bonbon est venue chercher Didier, Michaà«l et sa petite fille pour les emmener dîner. "My Way" fait déjà partie de la visite guidée de Graceland, et nul doute que dans les jours à venir, il aura été vu par bon nombre de personnes.
La deuxième anecdote du jour :
Comme lors du départ où il avait chuté de son vélo à Genève, notre aventurier s'est offert une figure acrobatique "les quatre fers en l'air" sur un carrefour tout proche de l'hôtel.
Tout comme l'Association Evian-Memphis avait remercié tous les cibistes après l'arrivée de Didier à Grand Isle, elle tient ici à saluer et remercier tous ceux qui l'ont aidé sur le territoire des Etats-Unis, et qui ont largement contribué à la concrétisation de son rêve : arriver à Memphis.
Citons plus particulièrement Lee Mallahan de Grand Isle, impressionnant par tout ce qu'il a mis en ?uvre pour guider Didier jusqu'aux USA, l'héberger et l'aider dans sa remontée vers Memphis.
Béatrice Germain de la Nouvelle Orléans, qui s'est personnellement investie pour trouver un grand nombre de contacts sur la Louisianne.
Michaà«l Ferrand, marchand de cycles à la Nouvelle Orléans qui a fourni le vélo ainsi que tout le matériel nécessaire et adéquat, et qui a tracté "My Way" depuis Jackson jusqu'à Memphis.
Shane, ami de Michaà«l qui a pu mettre une remorque à disposition, faisant l'aller retour entre Jackson et Grand Isle pour venir y chercher "My Way".
Todd Morgan, Director of media & Creative development à Graceland/Elvis Presley Enterprises, Inc. et toute son équipe, qui a assuré l'arrivée de Didier à Graceland, en l'invitant en tant que VIP dans le célèbre Heartbreak Hotel, offrant une place de choix à son incroyable embarcation devant l'hôtel.
Et bien d'autres encore, comme les gardes côtes de Grand Isle, le Shérif de Leeville, Elmo, Glenn,?
Une pensée à tous ceux qui ont suivi et aidé Didier depuis la naissance de son projet, qui ont cru en sa réussite, et qui ont contribué de quelque manière que ce soit à la réalisation de son rêve, venant grossir cette chaîne d'amitié qui lui tient tant à c?ur. Au premier plan, les enfants, et depuis cette année l'Association Vaincre la Mucoviscidose, dont Didier est très fier d'être le parrain de la prochaineVirade de l'Espoir qui aura lieu à la cité de l'Eau de Publier le 29 septembre prochain.
Christian d'après Didier [07/08/02]

" MEMPHIS ENFIN ! "
Ce Mardi 6 aoà»t est un jour exceptionnel pour Didier qui vient enfin d'arriver à Memphis, et plus précisément à Graceland vers 16h 15, heure locale.
C'est sous la pluie, mais bien devant l'enceinte de la célèbre Maison d'Elvis qu'il communiquait ses premières impressions, fortes en émotions bien légitimes : "Ca fait quelque chose de voir la maison derrière le mur !
Et hasard ou non, la première chanson que j'entend à l'instant est "My Way" !!!!"
Le "My way", quand à lui ne sera au rendez vous que vers minuit, car Michaà«l faisait savoir que sa progression était relativement lente afin de garder le bateau bien stable sur la remorque.
L'Anecdote du jour :
On ne sait pas si c'est le résultat du à l'excitation de l'arrivée toute proche, toujours est-il qu'au départ d'Hernando pour sa dernière étape, Didier est parti dans la mauvaise direction, droit vers l'est, et s'est donc payé une petite séance d'échauffement de 20km.

On Tuesday 6 of August, Didier is arrived in Graceland. "My Way", his pedalboat will be there later in the night.
Christian d'après Didier [07/08/02]

"SIXIEME ETAPE : AUX PORTES DE MEMPHIS ! "
Didier aurait pu effectuer la dernière étape d'un seul jet, et être Lundi soir à Memphis tellement le moral et la forme le poussaient tel un vainqueur du tour de France. Ayant décidé depuis le départ de faire son entrée dans la ville du King Elvis en compagnie de "My Way", son fantastique compagnon de route, il a fait halte en fin de journée à Hernando, à seulement 14 miles, (20 km), de sa destination finale, où Michaà«l Ferrand viendra le rejoindre avec le bateau pédalo.
Après 140 km parcourus, Didier semblait heureux, voire même excité à l'idée d'être si près du but, et il déclarait : " Dans cette étape, j'ai avalé les montées comme une crème glacée !".
L'Anecdote de la veille :
Au soir du Lundi 4 Aoà»t, alors qu'il donnait les habituelles nouvelles sur l'étape du jour à Grenada, il avait repéré, non loin de la cabine téléphonique, un terrain de football américain, ainsi que la traditionnelle voiture de police présente dans les environs. Une fois le compte rendu, terminé, il essaie de se renseigner auprès des représentants de la loi, sur la proximité d'un camping. Remontant sur son coursier à pédales, il part donc à la recherche du bivouac de la nuit, et de kilomètres en kilomètres, il se retrouve bien vite en dehors de la ville sans rien trouver qui puisse ressembler à un camp de toile. Retour donc à la case départ, et il décide finalement de venir passer sa nuit sur la tendre pelouse du terrain de sport.
"Branle-bas de combat" dès 6h 30 du matin afin de déguerpir avant que d'être repéré, et là nouvelle surprise : "La roue avant du vélo était encore à plat, mais cette fois ci je décidais, après avoir contrôlé ma chambre à air, de la changer !". Après une salutation amicale de la main à un gardien venu prendre son travail, Didier reprenait sa route vers Memphis.
Une super nouvelle pour notre Navigateur :
Didier est attendu au célèbre "Heartbreak Hotel" de Graceland où il aura la joie et le grand honneur de dormir gracieusement dans ce lieu mythique Mardi, mercredi, et Jeudi soir. "My Way" pourra stationner sans problème sur le parking de l'hôtel durant toute la durée de son séjours. Bobby Davis, l'assistant de Todd Morgan, lui a préparé une visite guidée de Graceland, des petits présents de bienvenue, ainsi que des "tickets restaurant" à utiliser au "Elvis Presley's Memphis restaurant/nightclub" sur "Beal Street".

On Monday 5 of August, Didier was near Memphis, at only 14 miles. He Started from Grand Isle on Wednesday 31 of July, pedaling on road 51, up to Memphis. As a fan of Elvis Presley, he is very closed to accomplish the end of his fantastic adventure : Going from Evian in France to Memphis in United States, pedaling on dry land and at sea.
Don't forget that Didier is also Mr. Cystic Fibrosis for this Year in France, and for all children affected by this terrible disease, he is the symbol of courage and hope.
Good news for Didier when he will arrive in Graceland :
Todd Morgan and Bobby Davis have decided to provide to Didier, a complimentary room at Heartbreak Hotel for Tuesday, Wednesday and Thursday night. The hotel manager knows that Didier's boat will be parked at the hotel while he is in Memphis. Bobby is arranging for Didier to have a tour of Graceland, some welcome gifts and certificates for dinner at their Elvis Presley's Memphis restaurant/nightclub on Beale Street.
Christian d'après Didier [06/08/02]

"SUR LA ROUTE DE MEMPHIS : CINQUIEME ETAPE"
La distance entre Memphis et notre navigateur pédaleur se réduit de plus en plus, encore environ 100 miles ou 160 km et ce sera la ligne d'arrivée finale, but incroyable que s'était fixé Didier il y a de cela 7 ans quand il décidait de lancer son pari fou, relier Evian à Memphis, en pédalant sur terre et sur mer.
Au soir du Dimanche 4 Aoà»t, il faisait halte vers les 17h 15, local, à Grenada, après avoir accompli la distance de 70 miles ou 112 km.
La forme était bien meilleure que la veille, et le moral très à la hausse en se sachant si près du but, et surtout en ayant appris que le "My Way" se trouvait déjà tout près de lui, à Jackson. Vers 15h 30, local, il s'arrêtait dans la localité de Winona pour y faire quelques emplettes, et déjeuner tranquillement.
Les paysages traversés changent à mesure de son avancée vers le nord, et les espaces cultivés se font de plus en plus nombreux, tout comme les arbres feuillus remplacent les espèces épineuses. La température reste très élevée, et Didier boit bien ses 5 litres d'eau indispensables pour compenser la très forte déshydratation. Le parcours routier se compose toujours de ces interminables lignes droites montantes et descendantes, laissant à notre pédaleur l'occasion d'apercevoir depuis le haut d'une bosse, les trois autres à venir, histoire de se conditionner et de modérer le coup de pédale.
L'Anecdote de la veille :
Alors qu'arrivé à Pickens, et comme dans chaque "Ville étape", cherchant un endroit pour y faire un petit "Dodo" bien réparateur, il décide d'aller directement, et pour une fois, vers un policier en faction à bord de sa voiture. Lui demandant s'il pouvait lui indiquer quelque lieu pour y passer la nuit, sa première réponse fut de dire qu'il y avait des hôtels, ce à quoi Didier répondit "Trop cher, no money !!!". Trop de distance pour se mettre à la recherche d'un camping, et trop dangereux de dormir dans le coin, résultat "Au poste !".
Ce qui alimentait les plaisanteries avant le départ de Didier de Grand Isle, vient de se réaliser, et notre aventurier se voit généreusement offrir la salle du bureau du Shérif pour son repos nocturne. Conseillé de ne rien laisser au dehors sous peine de ne plus trouver de vélo au réveil, "Je rentre tout à l'intérieur, et je m'installe à même le sol sur mon tapis. Vers les 22 heures, mon hôte sympa termine son job et se voit remplacé par un collègue un peu moins souriant. C'est vrai que de prendre son service en pleine nuit et trouver un "vagabond" couché sur son lieu de travail, en plus français, ça fait un peu bizarre ! ".
Obligé de se déplacer dans une autre pièce du bureau, il essaie de se rendormir, mais le sommeil n'a pas été de très bonne qualité, car la climatisation a rendu l'air de la salle très frais.
Au matin, vers les 7h 30, un autre remplacement, et alors qu'il s'apprête à partir, il découvre que la roue avant de son vélo est crevée : "J'ai donc rustiné ma chambre à air dans le bureau du shérif, devant les yeux étonnés du policier du matin, faut le faire non !!! ".
Christian d'après Didier [05/08/02]

"SUR LA ROUTE DE MEMPHIS : QUATRIEME ETAPE"
Parti vers les 8 heures du matin, local, Didier aura parcouru au cours de cette quatrième étape du samedi 3 Aoà»t, 79 miles, ou 126 km.
Arrivé dans la localité de Canton vers les 15h 45, il était encore trop tôt pour s'y arrêter, et donc, il a continué jusqu'à Pickens, au nord de Jackson, pour y faire halte vers les 18 heures, local. Selon ses propres termes, cela aura été une "journée galère", car à pédaler par des températures comprises entre 35 et 38°, il était mal toute la journée, peut-être en raison d'une indigestion, mais aussi par le fait de boire chaud et froid : en effet, l'eau des bidons devenant chaude au fil des kilomètres, et la prise régulière de sodas très frais provoquent des écarts de température pas toujours appréciés par un corps en plein effort. Pendant une vingtaine de kilomètres, sa route a longé l'axe principal 55 qui va de Louisiane vers Memphis, et donc l'atmosphère était assez irrespirable, dà» principalement à la pollution du trafic intense.
Contrairement à la Louisiane, le paysage du Mississippi est beau, couvert de forêts, vallonné, et parfois, "Je peux apercevoir de très riches propriétés à l'ancienne".
"La circulation reste néanmoins délicate et dangereuse, car il n'y a plus de bandes d'arrêt d'urgence, seule un petite bande à 30 cm du bord et sur laquelle je roule, me sert de guide, mais je sens parfois le frôlement tout proches des véhicules qui me doublent".
Ce sont toujours des longues lignes droites montantes et descendantes, mais dans chaque descente on aperçoit déjà au loin l'autre montée, et ainsi de suite. La signalisation est très mal faite pour un "Frenchy" à vélo, et ce n'est pas toujours évident de savoir à quelle distance on se trouve d'une localité.
Une petite frayeur en pédalant, "J'ai soudain vu les hautes herbes du bas-côté bouger, puis j'ai entendu un bruit de mâchoires qui se refermaient, et j'ai continué sans demander mon reste !. Un peu plus loin, je croisais un long serpent mort, Brrrr, pas envie de m'arrêter pour dormir par ici ce soir !!!".
C'est un coin où il y a beaucoup de ponts qui traversent des eaux dormantes dans lesquelles la végétation et les arbres plongent, et donc favorable à toute une faune "un peu différente" de tout ce que l'on a l'habitude de voir chez nous. "Les gens sont assez sympas, et toujours très étonnés de savoir que je vais de Grand Isle à Memphis en vélo, mais quand je leur explique que j'ai traversé deux fois l'Atlantique, la mer de Caraïbes et le Golfe du Mexique, alors là, c'est la totale !".
L'Anecdote de la veille :
Alors qu'il se préparait à passer la nuit dans Wesson, ayant repéré un petit coin de pelouse bien verte et bien tondue, il aperçu tout près de là sur un parking, une voiture de police en faction. Craignant une nouvelle fois de se faire "brancher", il alla leur demander s'il pouvait bivouaquer sur ce lieu. Après une réponse positive, et quelques explications données sur son périple à des policiers très intéressés, il alla se préparer pour la nuit. Nuit très mouvementée, car deux superbes orages sont venus perturber son sommeil, mais la patrouille en place veillait, faisant même deux rondes auprès de lui pour s'assurer que tout était OK.
Christian d'après Didier [04/08/02]

"SUR LA ROUTE DE MEMPHIS : TROISIEME ETAPE"
Plus de 73 miles ou 118 km dans cette 3eme étape pour notre "navigateur pédaleur" qui a fait halte dans la petite localité de Wesson, à 14 km au nord de Brookhaven. Encore environ 400 km, et ce sera Memphis dans la soirée du Mardi 6 aoà»t.
Le parcours est toujours aussi long, et légèrement montant, et les très très longues lignes droites accentuent sensiblement l'effet de distance. Par une température de 35°, il faut boire beaucoup, car la déshydratation est très forte, et le soir "il me semble être en état d'hypoglycémie".
Encore une anecdote croustillante :
Avant hier, alors qu'il cherchait un endroit tranquille pour passer la nuit, et pensant en avoir trouvé un, dans un champs, près d'une école, il se préparait à entrer sous la "couette", non sans avoir observé sur le bord de la route une voiture de police. Son instinct lui faisant sentir que c'était une nouvelle fois pour lui, il décide néanmoins de se coucher, de faire semblant de dormir, en se disant "On verra bien !".
C'était tout vu, et à peine s'était-il mis au chaud, qu'il aperçu un policier en uniforme se diriger vers lui, et un autre en civil par l'arrière, longeant un bois.
"C'était bien pour moi, et ils m'on dit de sortir les mains en avant ! " . Obtempérant, comme cela commence à devenir une habitude, il avance, puis commence à expliquer dans un anglais qui s'améliore de jours en jours, qu'il est Français, etc..., etc..., et tout se détend naturellement. Les deux policier lui expliquent alors que cet endroit n'est pas sà»r pour passer la nuit, et qu'il est très mal fréquenté, par des "Bad Boys" qui risquent de plus d'être armés, et plutôt dangereux. Repliant "armes et bagages", il repartit vers un autre bivouac plus sà»r indiqué par les policiers.
Aujourd'hui, Michaà«l et son ami Shane se rendent chez Lee pour aller chercher le "My Way". Shane va l'emmener chez lui près du Mississippi pour apporter quelques modification à la remorque afin que le bateau arrive sans dommage à Graceland le Mardi 6 aôut.
Christian d'après Didier [03/08/02]

"SUR LA ROUTE DE MEMPHIS : DEUXIEME ETAPE"
Didier termine sa deuxième étape à Independence, 30 km au nord de Hammond, après avoir parcouru 90 km. Cette seconde journée a été plus difficile, car toujours à pédaler sur un faux plat montant avec un vélo, certes de course, mais chargé tel une camionnette. Son moral est néanmoins très bon, d'autant plus que les automobilistes semblent moins nerveux à l'encontre des cyclistes que lors de la première étape, certains n'hésitant pas à s'arrêter pour lui demander si tout va bien, et s'il n'a besoin de rien. Sur son vélo muni de sacoches bien bondées, Didier laisse apparaître les drapeaux américain et français, éveillant ainsi la curiosité des usagers de la route. Il a pu croiser quelques animaux vivants, mais hélas beaucoup de morts, comme des tatous, ratons laveurs ou même encore un lynx, proies faciles pour des vautours à tête noire, friands de ce genre de repas. Malgré une température élevée et humide, il a beaucoup moins de souci pour s'alimenter en boissons, contrairement à ce qui fut le cas au cours de sa traversée.
Retour sur l'anecdote de la traversée du "Sunshine Bridge":
Alors qu'il arrivait en vue de ce pont qui enjambe le Mississippi, il eu l'impression que les voitures qui l'empruntaient, le faisaient par l'intermédiaire d'un ascenseur tellement la courbure était forte. Le passage n'autorisant pas deux voitures de front, l'escalade de la partie montante en vélo fut rude et périlleuse, et alors qu'avec son bras gauche il faisait signe aux voitures de le doubler, quelle ne fut pas sa surprise d'entendre une voix sortie d'un haut parleur, lui même fixé sur la voiture du shérif qui le suivait. A la sortie du pont, Didier, pas très à l'aise, fut obligé de stopper, et d'expliquer sa situation au représentant de l'ordre, qui après quelques mots courtois, expliqua que le c'était le seul pont sur des miles traversant le Mississippi, qu'il était strictement interdit aux vélos, et que le seul moyen de traverser le fleuve était le ferry !!
" Ouf quelle chance, j'étais de l'autre côté !!"
Christian d'après Didier [02/08/02]

"SUR LA ROUTE DE MEMPHIS : C'EST PARTI !"
Comme prévu Didier est parti hier matin de Grand Isle sur sa bicyclette.
En fin de journée il se trouvait à environ 6 km de Gonzales située au sud-est de Bâton Rouge et avait parcouru 185 km. Il a pédalé sur un faux plat montant tout le long. Les routes sont munies de bandes d'arrêt d'urgence sur une grande partie, qui lui permettent de rouler en sécurité. Par contre sur les parties qui n'en comportent pas un pick-up, un camion avec une remorque et une voiture l'ont frôlé de près.
Didier a réussi selon lui à réaliser un exploit : traverser le Sunshine Bridge interdit aux bicyclettes, au sud de Donaldsonville.
Suivez son parcours sur la Carte de "Grand Isle à Memphis".
Christian d'après Didier [01/08/02]

"DE LA MARTINIQUE A GRAND ISLE EN IMAGES "
Prises par Didier au cours de sa traversée, et lors de son arrivée à Grand Isle, découvrez les images récentes arrivées tout droit des Etats-Unis.
Vous ferez ainsi la connaissance de "Mister Lee" et de Denny du Canada. Vous trouverez la photo officielle, choisie par Didier, de l'arrivée aux Etats Unis sur l'ile de Timbalier, mais aussi bien d'autres encore comme le paquebot "Olympia Voyager"', ou comme "Chapi et Chapo" en vacances sur le pont de "My Way".
you will meet "Mister Lee" and Denny from Canada.
Also Didier's arrival on Timbalier Island, the "Olympia Voyager" who supplied Didier in the Gulf of Mexico, or "Chapi and Chapo", two birds living on the "My Way".
 
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Lee and Elvis ! Denny et Lee
Grâce à mon projet, 2 cibistes qui ne se connaissaient
que par les ondes se sont rencontrés. C'est ça la chaîne de l'Amitié !
Golfe du Mexique : Chapi et Chapo
Ben voyons !! Ils se reposent, et salissent "My Way" !
  Denny and Lee
With my adventure, one cibist from canada and one from Louisiana met themselves
This is true friendship !
Gulf of Mexico : Chapi and Chapo
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Un grand bateau pour un petit bonheur, coca, eau, biscottes ....
Paquebot Grec, Golfe du Mexique.
J'étais gêné de me montrer devant tous ces gens ...
La pudeur du Montagnard !
Timbalier Island : Le repos des guerriers !
Supplied by the "Olympia Voyager" in the Gulf of Mexico. Timbalier Island : Peace and quiet !
 
Christian [26/07/02]

"NOUVELLES DU 15 AU 21 JUILLET 2002"
Depuis mon arrivée dans la ville, où les différentes cultures se mélangent aussi facilement que l'eau du Mississippi dans celle du Golfe du Mexique, c'est le statu quo pour ce qui est d'un éventuel sponsoring.
Pour le vélo, la remorque, la voiture et son chauffeur tout a l'air d'être OK, mais je reste quand même au conditionnel, car mon expérience aventureuse m'a appris que l'Aventure était faite de cartes, d'imprévus et de coïncidences, Château de cartes et d'Espoir construit sur le chemin des vents.
Mon séjour ici se prolongera jusqu'à mercredi, et je dois attendre encore des nouvelles de Kim, américaine parlant français qui travaille au Casino. En effet son copain Brian est préparateur physique et doit passer quelques coups de fil pour moi, on ne sait jamais, en plus son patron a cinq magasins de nutrition. Pour ce qui est du Rodéo de Grande Isle, Béatrice n'a pas réussi a contacter le Maire de l'île au téléphone, alors mercredi puisque Michaël me redescend, on tentera le coup d'aller à la Mairie.
De toute manière si tout va bien, le principal sera de pédaler à la fin du mois via Memphis, médias ou pas médias. Pour ce qui est de ma condition physique, pas de problème je dois faire mes 10 kilomètres à pieds par jour en sillonnant les rues et les avenues de la ville malgré l'écrasante chaleur. Comme le chante Goldman, "JE MARCHE SEUL, DANS LES RUES SANS PERSONNE..." mais il chante aussi, " J'IRAI AU BOUT DE MES REVES...".
Didier [22/07/2002]

"LE PETIT PRINCE DE LA MER ET L'HOMME DE L'ATLANTIQUE"
Nous venons de perdre le petit prince de la mer, Nicolas Riegert.
Sa course sur l'eau l'a fait rêver comme l'homme de L'Atlantique Didier Bovard qui a pédalé plus de 4000 km jusqu'à la Nouvelle Orléans aux couleurs de la muco, les américains l'ont accueilli avec enthousiasme.
Didier a pédalé pour les enfants en leur disant - de pédaler pour ses rêves, c'est une leçon de courage pour ne jamais baisser les bras. Didier, Nicolas n'a jamais baissé les bras. Tous les deux votre passion pour les vagues vous réunit.
A vous tous qui nous aidez, aidez-nous à rapatrier le pédalo de la muco My Way jusqu'en France, dans n'importe quel port, les routiers et cibistes se joignent à nous pour l'acheminer vers la virade de Publier, la Cité de l'Eau en Haute Savoie ou le parrain l'Homme de l'Atlantique viendra rejoindre les enfants en un hommage à Nicolas, était-ce prédestiné la Cité de l'Eau ?
Joignez-vous tous à nous pour que Didier revienne avec My Way pour le 29 septembre, vous le ferez en mémoire au petit prince de la mer.
Ce week-end à Evian aura lieu la manifestation nautique Coques et Notes - 20 et 21 juillet 2002. L'Association Evian Memphis qui représente Didier Bovard rendra un hommage de la part de l'homme de l'Atlantique au petit prince de la mer.
Les dons pourront être déposés pour que vivent les enfants de demain et que reste à jamais dans nos souvenir Nicolas le facétieux, Nicolas le courageux, celui que nous aimions.
Roselyne Carrier-Dubarry pour le Comité de "VAINCRE LA MUCOVISCIDOSE" [Vendredi 17 Juillet 2002]

" NOUVELLES DU 17 JUILLET : TOUT SE PRECISE ... ENFIN !!"
Un ami de Michaà«l qui est garde forestier sur le Mississippi est susceptible de me trouver une remorque. Il en possède une, peut-être trop petite, mais ce ne sera bientôt plus un problème. Même si Michaà«l a un empêchement pour emmener "My Way", il se propose de le faire à sa place. Pour le vélo c'est OK, et je dois étudier le parcours pour dormir. Michaà«l revient le 19 ou 20 aoà»t de Chicago, avec donc la possibilité de reprendre "My Way" à Memphis. Pour ce qui est du départ de Grande Isle, il pense entre le 6 et le 9 août. Béatrice s'occupe toujours de me faire avoir des contacts. Michaà«l a contacté un de ses amis qui m'a donné un numéro à appeler : j'ai donc appelé, donné l'adresse de mon site, lancé l'appât, on ne sait jamais, ça marche comme ça ici !!! Je compte aller "au flan" dans les Hôtels ou les restaurants qui arborent le drapeau français !!! Vous le savez peut-être, Michaà«l m'a trouvé un "truc" pas cher où je peux dormir pour 95$ les 5 nuits. Bon ce n'est pas l'hôtel, c'est plutôt comme à l'armée, à quatre "mecs" dans la "piaule". C'est à 30 minutes du quartier français à pied : ça me permet de faire un peu de sport !
Didier [17/07/2002]

" SEMAINE DU 8 AU 14 JUILLET "
je viens d'ouvrir une boîte aux lettres à la bibliothèque, car je crois que je vais m'installer ici, cultiver un jardin, avoir une famille, etc... Non !! Trêve de plaisanterie, il y a trop de moustiques. Jusqu'à hier je me posais encore la question de savoir si j'allais partir d'ici, car à part prendre des kilos et essayer de les éliminer le soir en courant sur la plage, rien ne bougeait. Et ce matin j'ai eu l'idée de rappeler Michaël, (cycles à la Nouvelle Orléans), je ne sais pas si mon e-mail l'a touché, mais comme il monte pour le 12 aoà»t à Chicago, il me propose d'emmener "My Way" derrière son van, et de me prêter un vélo. La solution serait, lorsqu'on aura trouvé une remorque, que je parte en vélo et qu'il me rejoigne avant d'arriver sur Memphis. Je vais aussi tenter le coup de pub avec ce fameux "rodéo" de Grand Isle à la fin du mois. j'ai rappelé Béatrice pour qu'elle contacte le Maire de l'île : elle a eu sa secrétaire qui lui a dit qu'il n'y aurait aucun problème pour présenter "My Way" et qu'il y a du beau monde comme par exemple, le Gouverneur et beaucoup de médias, à suivre... Le Maire doit rappeler Béatrice, peut-être a-t-il une idée pour la remorque. On pourra peut-être faire un départ en serrant la "paluche" du Gouverneur. Mais tout cela reste officieux, et j'attends d'avoir plus de certitude. Michael pense venir me voir, (ou je monterai à la Nouvelle Orléans), pour faire un "plan de bataille". Si les choses se mettent en place, il faudra que je réfléchisse sur le parcours, que je trouve sur une carte les points de chute pour dormir, car je n'aurai pas "My Way" avec moi. C'est peut-être un jour de chance aujourd'hui, car il y a des fans (feminines) qui m'ont offert un splendide dessin d'Elvis dans un cadre. Il était posé sur "My Way" et Lee était au courant. Voilà pour les news, Michaël doit me rappeler ce soir, Béatrice demain si elle a eu le Maire, c'est encore l'attente mais peut-être pour de bonnes nouvelles.
Didier [15/07/2002]

" SEMAINE DU 1er AU 7 JUILLET "
Lundi, Lee m'a emmené à la Nouvelle-Orléans qui se trouve à près de 200 kilomètres de "Grand Isle", pour d'une part régulariser ma situation sur les Etats-Unis, un coup de tampon à la douane suffit, et d'autre part pour nous rendre à un rendez-vous "officieux". Je dis "officieux", car je pensais bien avoir une aide officielle de la représentation Française en place, mais comme bien souvent sans suite, avec la maigre consolation de savoir que je n'étais pas le premier et le dernier à trouver porte close. Heureusement, pour moi, la chaîne d'amitié fonctionne encore, et une amie passionnée se démène pour me donner des contacts et faire bouger les choses comme elle le peut. Mardi, tombé du lit à 4h30 pour me rendre à Radio Cajun, un direct diffusé jusqu'à la Nouvelle-Orléans et retransmis sur Internet. Très bonne ambiance où les animateurs étaient très heureux de la présence d'un "vrai" français sur leur plateau, eux qui défendent cette bonne vieille langue que nous connaissons, héritage de leurs parents et grands-parents.
Jeudi, Fête Nationale, appelée ici "Independance Day", notre 14 juillet à nous, avec ses feux d'artifice et ses bals où l'on danse, et surtout où l'on picole. C'est à "Port Fouchon" un peu en dehors de l'île que Lee m'a conduit. On a ni dansé ni picolé, à part du coca, mais on a vu un joli feu (moins beau que celui d'Evian), et surtout il y avait un groupe qui chantait quelquefois en cajun, et quelquefois en anglais des chanson d'Elvis (hasard !!)...
Samedi, on a décidé "d'écumer" les pubs de l'île, histoire de nous changer les idées. Le coca et le billard nous firent visiter 4 pubs, et c'est sur le coup des 5 heures du matin que nous retrouvâmes notre lit, les yeux pleins de fatigue, et l'estomac plein de bulles. Dimanche quelques pas sur la plage me firent du bien, un carnet et un stylo entre les mains, je commençais un texte ou un poème, je ne sais pas encore, que je dédierai le dernier week-end de septembre à la journée "Vaincre la mucoviscidose" dont je suis le parrain. Il me faudra du temps pour l'écrire, car c'est un sujet très douloureux, à moins que l'inspiration me vienne comme vient un grain sur la Mer.
Didier [07/07/2002]

" SEMAINE DU 24 AU 30 JUIN "
Depuis mon arrivée, le "My Way" était en lieu sûr à la Marina, et en début de semaine on a pu le ramener chez Lee, grâce à une vieille remorque qu'il avait. Lee n'en crut pas ses yeux quand il me vit sortir 10 sacs de vingt litres de détritus, principalement du plastique et de l'aluminium. Un exploit dans l'exploit pourrait on dire, mais avant tout la fierté de les voir là, et non pas flottants entre deux eaux. Une fois tout sorti, matériel, nourriture, siège, matelas, électronique etc..., je me mis à nettoyer et à désinfecter tout l'intérieur, et croyez moi, j'y ai passé du temps. Deux mois à transpirer laisse des trace évidemment !!!
Vendredi une télévision locale vint filmer le "Frenchie" et son drôle d'engin, et un rendez-vous était pris avec une radio canadienne pour mardi prochain. Le week-end dernier, pas de repos pour moi, qui malgré la grosse chaleur, continue à nettoyer et ranger dans "My Way" tout ce qui était sorti, après un bon tri. Je ne pense pas reprendre la Mer de si tôt. Comme pour me récompenser des efforts de la semaine, Carrie la fille de Lee a fait le voyage de la Nouvelle-Orléans jusqu'à Grande-lsle pour me voir, et pour me cuisiner un bon petit plat.
Voilà c'est tout pour les news de la semaine, et un Grand Merci à tous ceux qui me laissent des messages de félicitations sur mon Livre d'Or.
Didier [01/07/2002]

" JEUDI 27 JUIN : RECIT DE L'ARRIVEE A GRAND ISLE PAR DIDIER "
36 heures accroché à notre bouée verte portant le numéro 15, et je commençais à trouver le temps long. Pour cette raison je n'ai pas hésité, voyant au petit matin que le courant d'Est était moins fort, à reprendre les pédales pour rejoindre l'île que j'apercevais toute proche. J'étais conscient que je n'avais pas droit à l'erreur, si Eole avait encore une de ses sautes d'humeur, j'étais bon pour balancer l'ancre afin d'éviter les nombreux bancs de sable qui m'entouraient, ou pire encore, les récifs. Les trois heures que je mis pour rejoindre le ponton de l'île de Timbalier me parurent une éternité, il faut dire que le courant dans le nez de "My Way" ne nous facilita pas les choses.
Le plus dur pour les nerfs, était de savoir où je pouvais accoster, et je fus soulagé en apercevant aux jumelles qu'un ponton nous tendait les bras. Mais avant cela je dus répondre à des pêcheurs venus vers nous dans deux petites embarcations, et qui ne pouvaient imaginer que je venais de si loin en pédalant, alors qu'eux venaient d'une île toute proche en moteur.
Le "My Way" en sécurité après deux mois et demi, je pus enfin faire mes premiers pas sur un sol qui ne bougeait pas. J'étais loin de penser "Un petit pas pour moi, mais un grand pas pour l'humanité", mais j'étais assez fier et heureux pour tous ceux qui m'avaient fidèlement accompagné par les ondes et les pensées, que le "My Way" et son capitaine aient rallié la Martinique aux Etats-Unis d'Amérique. Je pus prendre quelques photos de l'endroit avant de remonter sur le bateau, de perdre mes lunettes dans l'eau et de prendre un orage de tous les diables, qui ne me fit pas regretter ma bouée.
Pendant que j'observais quelques dauphins et faisais un petit film, les choses s'activaient au "QG", où Christine et Christian en relation avec Lee sur Grande Ile étudiaient la situation dans laquelle je me trouvais. La traversée étant réussie, il restait à rejoindre Grande Ile par l'intérieur de la "Baie de Timbalier", et ça c'était loin d'être une partie de plaisir, à moins bien sur que l'on aime pédaler entre les innombrables plates-formes de pétrole ou de gaz, se battre contre la marée et les vents qui vous poussent le plus souvent sur les côtes, ou les bancs de sable. La décision de venir me chercher fut la plus sage, et "My Way" lui même approuva, sa coque ayant été mise à rude épreuve à maintes reprises durant le périple.
En fin d'après-midi je vis donc débarquer le Shérif Brent Constransitch, non pas à cheval comme dans les bons westerns, mais en vedette, accompagné de son adjoint Kent Matherne et d'Elmo J. Pitre Jr. qui parlait français. Traversant la baie pendant plus de quatre heures, où je me rendis compte des problèmes insurmontables et surtout inutiles que j'aurais du surmonter, nous arrivâmes à la nuit tombée dans le canal, à Leeville exactement. Sur le quai je pus enfin mettre un visage sur la voix de l'Ami Lee, et ayant refusé de dormir dans une pièce climatisée, je refis ma dernière nuit dans mon fidèle compagnon. Mais il était écrit que jusqu'au bout le sommeil serait agité, car vers 4 heures je fus réveillé par "My Way" qui venait cogner contre le quai. Essayant de le protéger avec des pare-battages de fortune (des bouteilles en plastiques), je dus me relever plusieurs fois pour les ajuster, et les réajuster.
Un chocolat chaud me fit du bien au petit matin, pour rejoindre en pédalant Grande Ile qui se trouvait à une trentaine de kilomètres à travers le canal et la "Baie Caminada". Ayant refusé que la vedette du Shérif me tracte, je fus bien content de les avoir comme escorte tout au long du canal. Je n'aurai jamais cru en baver autant, il faut dire que le manque de sommeil se fit cruellement sentir. Jamais le courant contraire ne me permit de me reposer, celui la même qui m'emmena trop près de la berge où mon hélice fut bloquée par la corde d'un casier de crabes. A ce moment là, je me rendis compte de la profondeur du canal, du moins près du bord, puisque j'étais à genoux dans la vase, déroulant la corde, de l'eau jusqu'aux épaules.
Mais le pire restait à venir au bout du canal environ cinq heures après mon départ, où un fort courant Nord Est m'attendait. Après que les adjoints du Shérif n'étant plus dans leur juridiction aient fait demi-tour, et que les douaniers sur leurs jet-skis de même une heure plus tôt, ce fut aux tour des gardes côtes de partir, après m'avoir montré le cap à suivre dans la "Baie de Caminada". A ce moment là, je ne comprenais pas trop le stratagème des américains, car il fut pour moi impossible de lutter contre le courant qui, malgré les encouragements de Lee, Denny et Glenn qui m'attendaient sur Grande Ile, m'emmena deux heures plus tard irrémédiablement dans le Sud.
Dieu vit à quel point on étaient à bout de force, mon "My Way" et moi, j'eu juste le temps de lancer mon ancre avant qu'on aille s'embourber dans les herbiers. Les gardes côtes venus vingt minutes plus tard après la bataille, me firent comprendre qu'il n'y avait maintenant pas d'autre solution que de me tracter jusqu'à Grande Ile et que sous "My Way" il n'y avait que 60 centimètres de profondeur. Donc tracté par les gardes côtes, et escorté par les douaniers, ils nous lâchèrent à quelques coups de pédales de la Marina, après que j'eu cassé mon antenne en voulant fixer le drapeau sudiste à l'effigie d'Elvis. Ils firent ce geste symbolique, car en temps que gens de la Mer, ils ont senti le besoin de le faire, par respect pour notre Aventure, et pour remercier tous ceux qui étaient venus nous voir. Parmi ces personnes se trouvait Mr David Camardelle, Maire de Grande Ile, qui me remit les clefs de la ville, Mr Euris Dubois Conseiller, et le Chef de Police, Mr Eddie Bradberry Sr.
Après avoir posé pour les photographes présents, et passé entre les mains du toubib qui me signala que le bonhomme était en parfaite santé, j'eu droit à une glace à la vanille, et à la traversée de l'île à "l'américaine", toutes sirènes hurlantes des deux ambulances et de deux voitures de polices et cela jusqu'à la maison de Lee. A l'heure où j'écris ces lignes, je me repose toujours chez Lee, alors que "My Way" en fait de même à la Marina. Lee s'occupe de l'amener dans la semaine chez lui pour que je puisse le nettoyer à fond, comme je l'ai fait pour moi. "My God" qu'il a été bon de prendre une douche et de se raser, j'ai rajeuni de 20 ans. Je voudrais maintenant pour conclure ces news, remercier tous ceux qui m'ont suivi et qui le feront encore fidèlement sur la route de Memphis. Mais comme je ne suis pas une balance, je ne citerai personne, en fait j'aurai trop peur d'oublier quelqu'un.
Bye bye, et encore merci.
Didier [27/06/2002]