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Tu n'as jamais su

Tu n'as jamais su oublier ton passé,
Il sera toujours présent dans ton avenir,
Souvenirs précieux que tu veux garder,
Même si parfois ils te font souffrir.

Tu as jeté ton amour à la mer,
Mais tu espères le revoir sur la plage,
Où tu te promenais avec lui naguère,
Souvent tes yeux parcourent le rivage.

Tu n'as jamais su l'effacer de tes pensées,
Ce grand amour que vous aviez construit,
Même si le temps a essayé de t'aider,
Il a renoncé à l'enlever de ton esprit.

Aujourd'hui il revient dans ton coeur,
Te faisant croire aux Mille et Une Nuits,
Te promettant le grand bonheur,
Comme s'il pouvait le faire par magie.

Tu n'as jamais su vivre sans lui,
Même s'il flirt avec d'autres fleurs,
Tu pardonnes à cette âme repentie,
Acceptant de vivre dans la peur.

On ne battit pas une tour d'ivoire,
Sur ce qui a été brisé,
Et pourtant tu cherches à le croire,
Malgré tant de larmes versées.

Tu n'as jamais su te le dire,
Qu'un château de sable est éphémère,
Qu'un jour ou l'autre sans prévenir,
Tes rêves seront effacés par la mer.

Sacrifié sur l'autel de vos désirs,
Je n'ai même pas la force de lutter,
Je voudrais pourtant encore vous dire,
Qu'il m'en faut plus pour m'agenouiller.

Tu n'as jamais su tourner la page,
Tu ne m'as pas laissé de chance,
Me faisant croire à des mirages,
Pour mieux jouer de ma confiance.

Tu as choisi de prendre cette décision,
De me laisser seul avec mes poèmes,
Tu as certainement eu raison,
Tu n'as jamais su me dire je t'aime.

(Tu n'as jamais su. Copyright © Didier Bovard 2002)